En raison de l'absence de contrôle, le prix du pain varient entre 7.50 DA et 8.50 DA, mais les prix diffèrent d'une boulangerie à une autre. il y en a parfois qui cèdent le pain à 10 DA pour faire face à la hausse du prix de la farine. En raison de l'absence de contrôle, le prix du pain varient entre 7.50 DA et 8.50 DA, mais les prix diffèrent d'une boulangerie à une autre. il y en a parfois qui cèdent le pain à 10 DA pour faire face à la hausse du prix de la farine. Ces derniers jours, le conflit entre les artisans boulangers et les pouvoirs publics s'est intensifié. Si pour ces derniers, le prix du pain n'est pas à l'ordre du jour, les boulangers quant à eux réclament toujours la révision des prix de pain pour trouver une marge bénéficiaire. Les rencontres se sont, toutefois, multipliées ces derniers temps entre les deux parties. La dernière en date a eu lieu, lundi passé, entre l'Union nationale des boulangers et le ministère du Commerce. Beaucoup de questions ont été débattues selon le président de l'UNB Youssef Halafat, notamment celles ayant trait à la révision des prix du pain, la suppression de la taxe écologique et le problème des coupures électriques. «Lors de cette rencontre on a une fois de plus exposé nos doléances, le ministère nous a promis de traiter nos problèmes point par point. Une autre rencontre aura lieu juste après le mois de Ramadhan avec la même instance afin de suivre l'évolution des choses» explique M. Halafat. Concernant le prix du pain M. Halafat confirme que l'Union nationale des boulangers n'a jamais réclamé d'augmentation des prix «on n'a à aucun moment demandé d'augmentation des prix du pain, ce que nous avons réclamé en tant qu'organisation, c'est de réviser les prix pour que le boulanger trouve sa marge bénéficiaire par rapport à ses dépenses» nous a-t-il indiqué. Par ailleurs, en raison de l'absence de contrôle, le prix du pain variant entre 7.50 DA et 8.50 DA est cédé le plus normalement du monde à 10 DA. Une petite virée dans la capitale nous a permis de constater des différences de prix d'une boulangerie à l' autre et d'un endroit à l'autre. A la rue Mustapha-Ferroukhi le prix d'une baguette ordinaire de 250 grammes est affiché à 7.50DA, alors que le pain amélioré est à 8.50. À Meissonier le prix n'est pas le même, la baguette ordinaire se vend a 8.50DA voire même à 10DA. Les boulangers affirment que ce prix les empêche de faire face à l'augmentation récurrente des prix de la farine et à beaucoup d'autres produits. «Ce n'est pas du tout facile, les pouvoirs publics ont fixé le prix à 7.50DA, mais cela date de plusieurs années, maintenant beaucoup de choses ont changé, le prix de l'huile a en effet doublé. Beaucoup d'autres produits ont été également revus à la hausse depuis toute cette période. Mis à part le prix du croissant qui devrait être augmenté dans les prochains jours, le prix du pain reste le même jusqu'à preuve du contraire» nous déclare un boulanger à Meissonnier. «Sincèrement, nous souhaitons seulement dégager une marge bénéficière de notre activité par rapport aux dépenses qui ne cessent d'augmenter au fur et à mesure. A l'heure actuelle, nous sommes obligés de vendre au prix réglementaire. Une chose est sûre, l'Etat devrait intervenir en faveur de la stabilisation du prix de la farine pour permettre l'introduction d'un tarif réglementé du pain» nous déclare un autre boulanger. Les clients, de leur côté, sont unanimes pour affirmer que le prix du pain n'est jamais fixe. «Cela varie de l'endroit : supermarché, alimentation générale ou boulangerie. Cela va de 7.50 DA à 10DA» indique un client abordé dans une boulangerie. Ce qui est déploré par un autre client «c'est le fait que le pain se vende en pleine rue alors qu'il est introuvable dans les boulangeries. Parfois il est disponible juste à côté des boulangeries à des prix plus élevée que ceux proposés dans la boulangerie» souligne-t-il. Ces derniers jours, le conflit entre les artisans boulangers et les pouvoirs publics s'est intensifié. Si pour ces derniers, le prix du pain n'est pas à l'ordre du jour, les boulangers quant à eux réclament toujours la révision des prix de pain pour trouver une marge bénéficiaire. Les rencontres se sont, toutefois, multipliées ces derniers temps entre les deux parties. La dernière en date a eu lieu, lundi passé, entre l'Union nationale des boulangers et le ministère du Commerce. Beaucoup de questions ont été débattues selon le président de l'UNB Youssef Halafat, notamment celles ayant trait à la révision des prix du pain, la suppression de la taxe écologique et le problème des coupures électriques. «Lors de cette rencontre on a une fois de plus exposé nos doléances, le ministère nous a promis de traiter nos problèmes point par point. Une autre rencontre aura lieu juste après le mois de Ramadhan avec la même instance afin de suivre l'évolution des choses» explique M. Halafat. Concernant le prix du pain M. Halafat confirme que l'Union nationale des boulangers n'a jamais réclamé d'augmentation des prix «on n'a à aucun moment demandé d'augmentation des prix du pain, ce que nous avons réclamé en tant qu'organisation, c'est de réviser les prix pour que le boulanger trouve sa marge bénéficiaire par rapport à ses dépenses» nous a-t-il indiqué. Par ailleurs, en raison de l'absence de contrôle, le prix du pain variant entre 7.50 DA et 8.50 DA est cédé le plus normalement du monde à 10 DA. Une petite virée dans la capitale nous a permis de constater des différences de prix d'une boulangerie à l' autre et d'un endroit à l'autre. A la rue Mustapha-Ferroukhi le prix d'une baguette ordinaire de 250 grammes est affiché à 7.50DA, alors que le pain amélioré est à 8.50. À Meissonier le prix n'est pas le même, la baguette ordinaire se vend a 8.50DA voire même à 10DA. Les boulangers affirment que ce prix les empêche de faire face à l'augmentation récurrente des prix de la farine et à beaucoup d'autres produits. «Ce n'est pas du tout facile, les pouvoirs publics ont fixé le prix à 7.50DA, mais cela date de plusieurs années, maintenant beaucoup de choses ont changé, le prix de l'huile a en effet doublé. Beaucoup d'autres produits ont été également revus à la hausse depuis toute cette période. Mis à part le prix du croissant qui devrait être augmenté dans les prochains jours, le prix du pain reste le même jusqu'à preuve du contraire» nous déclare un boulanger à Meissonnier. «Sincèrement, nous souhaitons seulement dégager une marge bénéficière de notre activité par rapport aux dépenses qui ne cessent d'augmenter au fur et à mesure. A l'heure actuelle, nous sommes obligés de vendre au prix réglementaire. Une chose est sûre, l'Etat devrait intervenir en faveur de la stabilisation du prix de la farine pour permettre l'introduction d'un tarif réglementé du pain» nous déclare un autre boulanger. Les clients, de leur côté, sont unanimes pour affirmer que le prix du pain n'est jamais fixe. «Cela varie de l'endroit : supermarché, alimentation générale ou boulangerie. Cela va de 7.50 DA à 10DA» indique un client abordé dans une boulangerie. Ce qui est déploré par un autre client «c'est le fait que le pain se vende en pleine rue alors qu'il est introuvable dans les boulangeries. Parfois il est disponible juste à côté des boulangeries à des prix plus élevée que ceux proposés dans la boulangerie» souligne-t-il.