La rareté de l'eau potable, l'absence d'un programme d'emploi de jeunes, accentués par une paupérisation font que la commune se vide de sa substance humaine, en particulier les jeunes qui ont une préférence pour les wilayas limitrophes à la recherche d'un poste de travail rémunérateur. La rareté de l'eau potable, l'absence d'un programme d'emploi de jeunes, accentués par une paupérisation font que la commune se vide de sa substance humaine, en particulier les jeunes qui ont une préférence pour les wilayas limitrophes à la recherche d'un poste de travail rémunérateur. Berrihane est une petite localité ayant accédé au rang de chef-lieu communal depuis 1985. Elle dispose de plusieurs atouts qui peuvent lui permettre de renflouer ses caisses mais elle se heurte au manque de moyens et d'infrastructures adéquates. Dame nature l'a gâtée en lui offrant une des plages des plus prisées de la wilaya, à savoir El-Hannaya, des terres hautement productives et de renommée dans la culture des arachides, des pastèques, ce fruit juteux, et des melons. A dire vrai, la commune de Berrihane, dans la daïra de Ben M'hidi, wilaya d'El-Tarf, accuse un retard considérable dans le développement local. Sa composante communale connaît en cette période, à l'instar de Boutheldja, d'El-Kala et Dréan, de nombreux problèmes liés à la vie courante au point où la population qui ne sait plus à quel saint se vouer. La rareté de l'eau potable, l'absence d'un programme d'emploi de jeunes, accentués par une paupérisation ayant tendance à prendre des dimensions alarmantes font que la commune se vide de sa substance humaine, en particulier les jeunes qui ont une préférence pour les wilayas limitrophes à la recherche d'un poste de travail rémunérateur. Berrihane ne dispose pas encore d'un réseau d'assainissement opérant dans le plus large du terme ; celui existant accuse des insuffisances. Tout ce manque qu'ignorent les responsables locaux contribue aujourd'hui efficacement à pousser la population à fuir leur commune pour s'installer ailleurs. En ce lieu, avec le chômage aidant, les éléments des services de sécurité sont mis à rude épreuve. Plusieurs bandits des grands chemins ont été appréhendés et des trafics en tout genre déjoués. En ce moment, la municipalité ne dispose pas de postes d'emploi suffisants pour répondre à l'attente des jeunes happés par l'oisiveté, mère de tous les vices. "Le manque de postes de travail y est pour beaucoup dans ce phénomène de départ", dira un groupe de jeunes assis à même le sol jouant une partie de cartes pour tuer le temps avant le f'tour. Ici comme ailleurs dans la wilaya, c'est la routine quotidienne. Les lieux de distraction se rétrécissent comme une peau de chagrin. Même les artistes voulant donner quelques chose ont été marginalisés depuis belle lurette. "Le nombre d'habitants n'a pratiquement pas bougé depuis bien longtemps", affirme un cultivateur. Bien au contraire, il a tendance à diminuer. La population, pour la majorité des agriculteurs, demande un minimum de commodités, telles l'amélioration des conditions de la vie quotidienne, l'octroi de logements, un peu d'égard envers les jeunes, dont au moins le ramassage scolaire pendant l'année scolaire et une multiplication des cantines scolaires. Les habitants de Berrihane, à l'instar de toute agglomération, aspirent à l'alimentation en gaz naturel, comme à Ben M'hidi, et pour laquelle ils se disent prêts à y participer financièrement pour se libérer des chaînes interminables en hiver pour avoir une bouteille de butane qui devient une denrée rare. La source de Bouglez n'est qu'à quelques encablures. Ses eaux ont été détournées à force de l'usage de l'explosif. Le tronçon alimentant en gaz l'Italie passe par les terres de cette municipalité située entre Chatt et à quelques encablures de la ville balnéaire d'El-Kala. Le débit des sources existantes est insignifiant bien que le souterrain phréatique est riche. Enfin, pour creuser un puits, les cultivateurs misent énormément d'argent, surtout en cette période de canicule, chose qui devient plus délicate quand on sait que les immenses superficies de terres sont sablonneuses. Les puits concrétisés grâce à la subvention étatique ne sont pas entretenus régulièrement faute de moyens. Le projet d'un périmètre irrigable est, selon les agriculteurs, un fiasco. Berrihane est une petite localité ayant accédé au rang de chef-lieu communal depuis 1985. Elle dispose de plusieurs atouts qui peuvent lui permettre de renflouer ses caisses mais elle se heurte au manque de moyens et d'infrastructures adéquates. Dame nature l'a gâtée en lui offrant une des plages des plus prisées de la wilaya, à savoir El-Hannaya, des terres hautement productives et de renommée dans la culture des arachides, des pastèques, ce fruit juteux, et des melons. A dire vrai, la commune de Berrihane, dans la daïra de Ben M'hidi, wilaya d'El-Tarf, accuse un retard considérable dans le développement local. Sa composante communale connaît en cette période, à l'instar de Boutheldja, d'El-Kala et Dréan, de nombreux problèmes liés à la vie courante au point où la population qui ne sait plus à quel saint se vouer. La rareté de l'eau potable, l'absence d'un programme d'emploi de jeunes, accentués par une paupérisation ayant tendance à prendre des dimensions alarmantes font que la commune se vide de sa substance humaine, en particulier les jeunes qui ont une préférence pour les wilayas limitrophes à la recherche d'un poste de travail rémunérateur. Berrihane ne dispose pas encore d'un réseau d'assainissement opérant dans le plus large du terme ; celui existant accuse des insuffisances. Tout ce manque qu'ignorent les responsables locaux contribue aujourd'hui efficacement à pousser la population à fuir leur commune pour s'installer ailleurs. En ce lieu, avec le chômage aidant, les éléments des services de sécurité sont mis à rude épreuve. Plusieurs bandits des grands chemins ont été appréhendés et des trafics en tout genre déjoués. En ce moment, la municipalité ne dispose pas de postes d'emploi suffisants pour répondre à l'attente des jeunes happés par l'oisiveté, mère de tous les vices. "Le manque de postes de travail y est pour beaucoup dans ce phénomène de départ", dira un groupe de jeunes assis à même le sol jouant une partie de cartes pour tuer le temps avant le f'tour. Ici comme ailleurs dans la wilaya, c'est la routine quotidienne. Les lieux de distraction se rétrécissent comme une peau de chagrin. Même les artistes voulant donner quelques chose ont été marginalisés depuis belle lurette. "Le nombre d'habitants n'a pratiquement pas bougé depuis bien longtemps", affirme un cultivateur. Bien au contraire, il a tendance à diminuer. La population, pour la majorité des agriculteurs, demande un minimum de commodités, telles l'amélioration des conditions de la vie quotidienne, l'octroi de logements, un peu d'égard envers les jeunes, dont au moins le ramassage scolaire pendant l'année scolaire et une multiplication des cantines scolaires. Les habitants de Berrihane, à l'instar de toute agglomération, aspirent à l'alimentation en gaz naturel, comme à Ben M'hidi, et pour laquelle ils se disent prêts à y participer financièrement pour se libérer des chaînes interminables en hiver pour avoir une bouteille de butane qui devient une denrée rare. La source de Bouglez n'est qu'à quelques encablures. Ses eaux ont été détournées à force de l'usage de l'explosif. Le tronçon alimentant en gaz l'Italie passe par les terres de cette municipalité située entre Chatt et à quelques encablures de la ville balnéaire d'El-Kala. Le débit des sources existantes est insignifiant bien que le souterrain phréatique est riche. Enfin, pour creuser un puits, les cultivateurs misent énormément d'argent, surtout en cette période de canicule, chose qui devient plus délicate quand on sait que les immenses superficies de terres sont sablonneuses. Les puits concrétisés grâce à la subvention étatique ne sont pas entretenus régulièrement faute de moyens. Le projet d'un périmètre irrigable est, selon les agriculteurs, un fiasco.