Liban: 3 544 martyrs et 15 036 blessés depuis le début de l'agression sioniste    L'Algérie met l'accent sur l'innovation et le soutien aux jeunes entrepreneurs    Le potentiel, considérable, de la croissance des exportations hors hydrocarbures mis en avant    Plus de 300 milliards de cts de factures impayées détenues par ses abonnés    Les ministres nommés ont pris leurs fonctions    Bendjama convoque le Conseil de sécurité aux actes au Moyen-Orient    La méthode Michel Barnier    Un pied dans la tombe et il veut emmener le reste d'entre nous avec lui    USM Alger-ORAPA United : Le Gambien Lamin N Jammeh au sifflet    Les 21 qualifiés pour la phase finale pratiquement connus    CAN-2025 U20 (Zone Unaf) : L'Algérie et l'Egypte se neutralisent    Ouverture du 8e Salon international de la récupération et de la valorisation des déchets    Mise en service d'une unité de dépistage médical scolaire et de suivi des élèves    Saisie de 3,5 g de cocaïne, deux arrestations à Djdiouia    Un travail de lexicologues, une oeuvre de référence    Appel à porter plus d'intérêt au contenu des journaux publiés durant la période coloniale    Quand le hijab rencontre le kimono vintage    Semaine européenne de l'hydrogène à Bruxelles: Sonatrach examine les opportunités de coopération algéro-allemande    Attaf reçoit la Directrice générale du secrétariat continental du MAEP    Mohamed Boukhari prend ses fonctions de ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations    Krikou prend ses fonctions de ministre des Relations avec le Parlement    Lotfi Boudjemaa prend ses fonctions à la tête du ministère de la Justice    Guelma et Souk Ahras commémorent le 70ème anniversaire de la mort du chahid Badji Mokhtar    Touggourt commémore le 67è anniversaire de la mort en martyrs de Mohamed Amrane Boulifa et Lazhari Tounsi    Yacine El-Mahdi Oualid prend ses fonctions de ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels    Le 8e Festival international de l'art contemporain du 26 novembre au 7 décembre à Alger    MSF "extrêmement préoccupée" par l'impact de l'agression sioniste contre la population libanaise    Youcef Cherfa prend ses fonctions de ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche    Pas moins de 93% des pêcheurs affiliés à la sécurité sociale    Olympiades arabes de mathématiques: l'Algérie décroche la 2e place    Cybercriminalité: signature d'un accord de coopération entre AFRIPOL et Kaspersky    «Dynamiser les investissements pour un développement global»    Le point de départ d'une nouvelle étape    Foot/ CAN-2025 (Qualifications/ Gr.E - 6e et dernière journée) : l'Algérie domine le Libéria (5-1)    Judo: le Collège Technique national les 22-23 novembre à Oran    CAN-2025 Algérie-Libéria : les "Verts" décidés à conclure en beauté    L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Un rendez-vous avec la beauté de l'âme
Concert de Tayeb Brahim au théatre de Verdure d'alger
Publié dans Le Midi Libre le 24 - 08 - 2010

Brahim Tayeb a offert, à la salle intérieure du Théâtre de Verdure à Alger, un concert sublime, sublime par la présence de l'artiste et de sa troupe qui ont donné le meilleur d'eux-mêmes à cette vingtaine de personnes qui se sont déplacées pour s'offrir le bonheur d'écouter la voix exceptionnelle de «Dda Yebrahim» et d'apprécier ces paroles et sa poésie signifiante.
Brahim Tayeb a offert, à la salle intérieure du Théâtre de Verdure à Alger, un concert sublime, sublime par la présence de l'artiste et de sa troupe qui ont donné le meilleur d'eux-mêmes à cette vingtaine de personnes qui se sont déplacées pour s'offrir le bonheur d'écouter la voix exceptionnelle de «Dda Yebrahim» et d'apprécier ces paroles et sa poésie signifiante.
Dans la soirée ramadanèsque du dimanche dernier, Brahim Tayeb a, encore une fois, rendu, à sa manière, hommage à l'amour, à la beauté et à la joie. Des messages que sait parfaitement transmettre cet artiste plein d'émotion. Avec une présence pourtant très timide du public algérois, un public qui semble, hélas, très mal informé, puisque aucune publicité n'a été faite pour annoncer ces soirées ramadanèsques qu'organise l'Etablissement Arts et culture, qui est pourtant au service de la culture et, donc, de l'artiste, Brahim Tayeb a offert, à la salle intérieure du théâtre des Verdures à Alger, un concert sublime, sublime par la présence de l'artiste et de sa troupe qui ont donné de leur mieux à cette vingtaine de personnes qui se sont déplacéss pour s'offrir le bonheur d'écouter la voix exceptionnelle de «Dda yebrahim» et d'apprécier ces paroles et sa poésie signifiante.Une heure et demie durant, l'artiste a chanté la beauté de l'âme au plus profond de l'être et la noblesse des sentiments. A travers ses chansons, notamment la magnifique chanson Ussan ni que le public répétait avec lui son refrain avec excellence Ussan ni djenkem djeniyi, khedaakem khedaaniyi ussan ni (Les jours passés nous ont laissé, toi et moi, ils nous ont trahi), Brahim Tayeb a transporté son public sur un nuage de rêves et de beauté vers un autre monde plein d'amour et de sensibilité, avant de rendre hommage au grand Idir, en interprétant sa chanson El Vaz pour voyager avec son public dans la nostalgie de la belle époque. D'une voix grave et dans un style très poétique, Brahim a fasciné son public, l'a ébloui par l'énergie débordante de sa voix, mais aussi et surtout par la beauté de son âme et son sens de l'humour, lui qui entre chaque chanson et une autre, ne cessait de communiquer avec son public, lui racontait ses anecdotes. Malgré toutes les failles de l'organisation et les défauts de la sonorisation, gérée on dirait par des amateurs, Brahim Tayeb, qui est l'un des rares artistes à exercer l'acoustique avec talent, a su, et avec excellence, faire admirer la soirée à son public et leur a fait oublier la mal organisation qui régnait à l'Etablissement Arts Culture à partir de la porte d'entrée. Ce poète à la voix tendre, auteur-compositeur, a fait au début des années 90, une véritable révolution dans la chanson d'amour avec ses rimes qui expriment la noblesse des sentiments dans une société en désarroi à cette époque. Tayeb Brahim a su arracher et a aussi mérité une place parmi les grands poètes et interprètes et qui ont fait les beaux jours de la chanson kabyle et algérienne. Cette vedette, qui on dirait apporte sa force, la force de ses paroles, de sa voix et de sa personnalité de son handicap, lui qui fait adorer à son public la mélancolie et la tristesse très senties dans ces chansons, a suivi sa scolarité à l'Ecole des non-voyants d'El-Achour. Puis, il a poursuivi ses études d'interprétariat à l'Université d'Alger. Mais l'artiste vivait pour sa passion : la musique, et a suivi son rêve de partager son amour à la parole et la bonne musique avec un public. Il enregistra, donc, en 1990, son premier album : Ussan nni («Ces jours-là»). Il n'avait alors que 24 ans. Un album qui a fait découvrir au public algérien, un artiste complet. Le fils de Larbâa Nath Irathen (à Tizi-Ouzou), «une de ses premières sources d'inspiration», n'a pas arrêté de plaire et d'éblouir un public désireux à tout ce qui est beau que ça soit en Algérie ou même à l'étranger où il a eu plusieurs rendez-vous avec la communauté algérienne un peu partout en Europe. Avec un répertoire musical où se croise, l'amour, l'espoir, la résistance et la tristesse, Brahim Tayeb attire de jour en jour un large auditoire, notamment féminin. Hamlaghkem (Je t'aime en 1994), Inthass (Dites-le lui, 2001) ou Thikhrass (Laisse-le donc, 2007). Ce sont tous des titres qui ont tellement attiré les nostalgiques et brûlé le cœur des amoureux. Lui qui en chantant l'amour fait réveiller les blessures enfouies dans les cœurs des êtres humains. Aussi, et suivant son esprit d'innovation, Brahim Tayeb a traduit quelques-unes de ces chansons, notamment la fameuse Inthass Ma tbegha (dites-lui si elle veut), un véritable conte de fée, que l'artiste récite d'une voix douce et mélancolique. Cette chanson, à elle seule, occupe toute une face de son tube, tant cette histoire est racontée avec beaucoup de sensibilité, le temps de la tragédie qu'a vécue l'Algérie. Brahim Tayeb «traite de la situation algérienne en opposant le caractère tragique de la situation du pays à l'espoir qui abrite chaque individu. Cet espoir se manifeste, dans le texte, sous la forme de l'amour projeté sur l'être aimé, un amour indissociable, que chacun de nous porte au pays.» Il faut dire aussi que l'artiste a, depuis ses débuts dans la chanson, puisé dans le répertoire de la musique arabe, notamment celle d'Abdelhouahab Eddoukali, ainsi que dans la musique occidentale, comme dans sa chanson Thaïri n'temzi (L'amour de la jeunesse), inspirée d'une musique d'Elvis Presley. Un artiste qui aura sûrement encore beaucoup à donner pour promouvoir l'art et la belle chanson algérienne.
Dans la soirée ramadanèsque du dimanche dernier, Brahim Tayeb a, encore une fois, rendu, à sa manière, hommage à l'amour, à la beauté et à la joie. Des messages que sait parfaitement transmettre cet artiste plein d'émotion. Avec une présence pourtant très timide du public algérois, un public qui semble, hélas, très mal informé, puisque aucune publicité n'a été faite pour annoncer ces soirées ramadanèsques qu'organise l'Etablissement Arts et culture, qui est pourtant au service de la culture et, donc, de l'artiste, Brahim Tayeb a offert, à la salle intérieure du théâtre des Verdures à Alger, un concert sublime, sublime par la présence de l'artiste et de sa troupe qui ont donné de leur mieux à cette vingtaine de personnes qui se sont déplacéss pour s'offrir le bonheur d'écouter la voix exceptionnelle de «Dda yebrahim» et d'apprécier ces paroles et sa poésie signifiante.Une heure et demie durant, l'artiste a chanté la beauté de l'âme au plus profond de l'être et la noblesse des sentiments. A travers ses chansons, notamment la magnifique chanson Ussan ni que le public répétait avec lui son refrain avec excellence Ussan ni djenkem djeniyi, khedaakem khedaaniyi ussan ni (Les jours passés nous ont laissé, toi et moi, ils nous ont trahi), Brahim Tayeb a transporté son public sur un nuage de rêves et de beauté vers un autre monde plein d'amour et de sensibilité, avant de rendre hommage au grand Idir, en interprétant sa chanson El Vaz pour voyager avec son public dans la nostalgie de la belle époque. D'une voix grave et dans un style très poétique, Brahim a fasciné son public, l'a ébloui par l'énergie débordante de sa voix, mais aussi et surtout par la beauté de son âme et son sens de l'humour, lui qui entre chaque chanson et une autre, ne cessait de communiquer avec son public, lui racontait ses anecdotes. Malgré toutes les failles de l'organisation et les défauts de la sonorisation, gérée on dirait par des amateurs, Brahim Tayeb, qui est l'un des rares artistes à exercer l'acoustique avec talent, a su, et avec excellence, faire admirer la soirée à son public et leur a fait oublier la mal organisation qui régnait à l'Etablissement Arts Culture à partir de la porte d'entrée. Ce poète à la voix tendre, auteur-compositeur, a fait au début des années 90, une véritable révolution dans la chanson d'amour avec ses rimes qui expriment la noblesse des sentiments dans une société en désarroi à cette époque. Tayeb Brahim a su arracher et a aussi mérité une place parmi les grands poètes et interprètes et qui ont fait les beaux jours de la chanson kabyle et algérienne. Cette vedette, qui on dirait apporte sa force, la force de ses paroles, de sa voix et de sa personnalité de son handicap, lui qui fait adorer à son public la mélancolie et la tristesse très senties dans ces chansons, a suivi sa scolarité à l'Ecole des non-voyants d'El-Achour. Puis, il a poursuivi ses études d'interprétariat à l'Université d'Alger. Mais l'artiste vivait pour sa passion : la musique, et a suivi son rêve de partager son amour à la parole et la bonne musique avec un public. Il enregistra, donc, en 1990, son premier album : Ussan nni («Ces jours-là»). Il n'avait alors que 24 ans. Un album qui a fait découvrir au public algérien, un artiste complet. Le fils de Larbâa Nath Irathen (à Tizi-Ouzou), «une de ses premières sources d'inspiration», n'a pas arrêté de plaire et d'éblouir un public désireux à tout ce qui est beau que ça soit en Algérie ou même à l'étranger où il a eu plusieurs rendez-vous avec la communauté algérienne un peu partout en Europe. Avec un répertoire musical où se croise, l'amour, l'espoir, la résistance et la tristesse, Brahim Tayeb attire de jour en jour un large auditoire, notamment féminin. Hamlaghkem (Je t'aime en 1994), Inthass (Dites-le lui, 2001) ou Thikhrass (Laisse-le donc, 2007). Ce sont tous des titres qui ont tellement attiré les nostalgiques et brûlé le cœur des amoureux. Lui qui en chantant l'amour fait réveiller les blessures enfouies dans les cœurs des êtres humains. Aussi, et suivant son esprit d'innovation, Brahim Tayeb a traduit quelques-unes de ces chansons, notamment la fameuse Inthass Ma tbegha (dites-lui si elle veut), un véritable conte de fée, que l'artiste récite d'une voix douce et mélancolique. Cette chanson, à elle seule, occupe toute une face de son tube, tant cette histoire est racontée avec beaucoup de sensibilité, le temps de la tragédie qu'a vécue l'Algérie. Brahim Tayeb «traite de la situation algérienne en opposant le caractère tragique de la situation du pays à l'espoir qui abrite chaque individu. Cet espoir se manifeste, dans le texte, sous la forme de l'amour projeté sur l'être aimé, un amour indissociable, que chacun de nous porte au pays.» Il faut dire aussi que l'artiste a, depuis ses débuts dans la chanson, puisé dans le répertoire de la musique arabe, notamment celle d'Abdelhouahab Eddoukali, ainsi que dans la musique occidentale, comme dans sa chanson Thaïri n'temzi (L'amour de la jeunesse), inspirée d'une musique d'Elvis Presley. Un artiste qui aura sûrement encore beaucoup à donner pour promouvoir l'art et la belle chanson algérienne.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.