Le président de la Commission nationale consultative de protection et de promotion des droits de l'Homme (CNCPPDH) veut clore définitivement le dossier des disparus. « A partir d'aujourd'hui, je ne reparlerai plus de cette question des disparus », a indiqué Farouk Ksentini, jeudi dernier, lors d'une rencontre organisée au centre d'El Moudjahid pour faire le point sur l'évolution des droits de l'homme en Algérie. Se défendant par ailleurs d'être à l'origine de la répression des familles de disparus, mercredi dernier devant le siège de la Commission à Alger, le président de la CNCPPDH a expliqué que la majorité de ces familles ont été indemnisées. « Il n'y a que 12 familles qui n'ont pas accepté d'être indemnisées », a tenu à préciser Merouane Azzi, président de la cellule d'assistance judiciaire pour l'application de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, tout en leur attribuant la responsabilité de la confusion qui entoure le dossier des disparus. « Les dispositions de la charte sont claires», a signifié Farouk Ksentini, tout en brandissant l'article 46 de ladite charte, qui stipule textuellement que « est puni d'un emprisonnement de 3 à 5 ans et d'une amende de 250 mille à 500 mille DA, quiconque qui, par ses déclarations, écrits ou tout acte, utilise ou instrumentalise les blessures de la tragédie nationale, pour porter atteinte aux institutions de la République algérienne démocratique et populaire, fragiliser l'Etat, nuire à l'honorabilité de ses agents qui l'ont dignement servie, ou ternir l'image de l'Algérie sur le plan international ». Des peines qui risquent d'être doublées en cas de récidive, et dont les poursuites pénales sont engagées d'office par le Ministère public. Par ailleurs, le président de la CNCPPDH a expliqué que le retour des Organisations non gouvernementales (ONG) en Algérie « est en voie de concrétisation », mais tributaire cependant de leur repentir. « Ces organisations doivent reconnaître qu'elles se sont trompées sur l'Algérie », a-t-il soutenu, non sans rappeler que « ces ONG ont terni l'image du pays », car « elles ont pris fait et cause pour le terrorisme contre l'Algérie ». En revanche, Farouk Ksentini a salué la décision prise par le Premier ministre d'inviter les détenteurs de mandats sur la promotion et la protection des droits de l'homme ainsi qu'aux rapporteurs des Nations unies, pour venir s'enquérir de la situation des droits de l'homme en Algérie. Il s'agit en effet de rapporteurs spéciaux sur divers sujets liés aux droits de l'homme, tels la liberté d'expression, la violence envers les femmes, les droits à l'éducation, à la santé physique et mentale, à l'alimentation, au logement convenable ainsi qu'à l'eau potable et l'assainissement entre autres. La CNCPPDH a également adressé des invitations à des institutions nationales des droits de l'homme au Maroc, au Canada, en France, en Grande-Bretagne, en Espagne et en Italie, a annoncé Ksentini. Le président de la Commission nationale consultative de protection et de promotion des droits de l'Homme (CNCPPDH) veut clore définitivement le dossier des disparus. « A partir d'aujourd'hui, je ne reparlerai plus de cette question des disparus », a indiqué Farouk Ksentini, jeudi dernier, lors d'une rencontre organisée au centre d'El Moudjahid pour faire le point sur l'évolution des droits de l'homme en Algérie. Se défendant par ailleurs d'être à l'origine de la répression des familles de disparus, mercredi dernier devant le siège de la Commission à Alger, le président de la CNCPPDH a expliqué que la majorité de ces familles ont été indemnisées. « Il n'y a que 12 familles qui n'ont pas accepté d'être indemnisées », a tenu à préciser Merouane Azzi, président de la cellule d'assistance judiciaire pour l'application de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, tout en leur attribuant la responsabilité de la confusion qui entoure le dossier des disparus. « Les dispositions de la charte sont claires», a signifié Farouk Ksentini, tout en brandissant l'article 46 de ladite charte, qui stipule textuellement que « est puni d'un emprisonnement de 3 à 5 ans et d'une amende de 250 mille à 500 mille DA, quiconque qui, par ses déclarations, écrits ou tout acte, utilise ou instrumentalise les blessures de la tragédie nationale, pour porter atteinte aux institutions de la République algérienne démocratique et populaire, fragiliser l'Etat, nuire à l'honorabilité de ses agents qui l'ont dignement servie, ou ternir l'image de l'Algérie sur le plan international ». Des peines qui risquent d'être doublées en cas de récidive, et dont les poursuites pénales sont engagées d'office par le Ministère public. Par ailleurs, le président de la CNCPPDH a expliqué que le retour des Organisations non gouvernementales (ONG) en Algérie « est en voie de concrétisation », mais tributaire cependant de leur repentir. « Ces organisations doivent reconnaître qu'elles se sont trompées sur l'Algérie », a-t-il soutenu, non sans rappeler que « ces ONG ont terni l'image du pays », car « elles ont pris fait et cause pour le terrorisme contre l'Algérie ». En revanche, Farouk Ksentini a salué la décision prise par le Premier ministre d'inviter les détenteurs de mandats sur la promotion et la protection des droits de l'homme ainsi qu'aux rapporteurs des Nations unies, pour venir s'enquérir de la situation des droits de l'homme en Algérie. Il s'agit en effet de rapporteurs spéciaux sur divers sujets liés aux droits de l'homme, tels la liberté d'expression, la violence envers les femmes, les droits à l'éducation, à la santé physique et mentale, à l'alimentation, au logement convenable ainsi qu'à l'eau potable et l'assainissement entre autres. La CNCPPDH a également adressé des invitations à des institutions nationales des droits de l'homme au Maroc, au Canada, en France, en Grande-Bretagne, en Espagne et en Italie, a annoncé Ksentini.