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Les boutiques de vêtements prises d'assaut
Guelma, à l'approche de l'Aid el-fitr
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 08 - 2010

Chaque soir, les parents, accompagnés de leurs enfants, se rendent dans les magasins spécialisés dans la vente d'effets vestimentaires. Les prix affichés donnent le tournis aux nombreux clients qui évoluent difficilement dans cette cohue compacte car tout le monde veut dénicher, coûte que coûte, les articles de leur choix.
Chaque soir, les parents, accompagnés de leurs enfants, se rendent dans les magasins spécialisés dans la vente d'effets vestimentaires. Les prix affichés donnent le tournis aux nombreux clients qui évoluent difficilement dans cette cohue compacte car tout le monde veut dénicher, coûte que coûte, les articles de leur choix.
Comme à l'accoutumée, en dépit de la canicule qui sévit dans la wilaya de Guelma et des contraintes du jeûne, les familles guelmies ne renoncent pas aux sempiternels achats d'habits neufs destinés à leurs enfants pour célébrer dignement la fête de l'Aïd el-fitr. Les emplettes se déroulent essentiellement la nuit, après le f'tour, car durant la journée chaude, les maîtresses de maison se consacrent à leurs tâches ménagères et à la confection ds menus riches et variés.
Chaque soir, les parents, accompagnés de leurs enfants, se rendent dans les magasins spécialisés dans la vente d'effets vestimentaires, disséminés dans le centre-ville et les rues commerçantes du chef-lieu de wilaya. Les prix affichés donnent le tournis aux nombreux clients qui évoluent difficilement dans cette cohue compacte car tout le monde veut dénicher, coûte que coûte, les articles de leur choix. Une jeune maman ne cache pas sa colère : "C'est incroyable ! Une robe pour ma fillette de trois ans est proposée à 1.800 dinars, un petit jean's à  1.700 dinars et une paire de chaussures à 2.100 dinars ! Comment voulez-vous qu'un simple salarié puisse vêtir des pieds à la tête ses quatre enfants âgés de deux à treize ans ?"  Les commerçants restent imperturbables et ne consentent aucune réduction à même d'atténuer les angoisses des parents saignés à blanc et qui sont contraints de serrer la ceinture et d'effectuer des prêts auprès des proches et amis pour satisfaire leur progéniture.
Selon les dires des parents que nous avons approchés, il faut débourser, au bas mot, entre huit mille et douze mille dinars pour les achats de trois enfants, sachant que la qualité est loin d'être brillante. Cependant, les gens de condition modeste se rabattent sur les produits chinois cédés à des prix abordables et qui sont disponibles à longueur d'année. Les familles démunies se rendent dans les friperies qui ont pignon sur rue et elles ont l'opportunité de choisir des articles potables à des prix attractifs. Elles procèdent à un lavage systématique et à leur repassage pour leur donner une certaine fraîcheur et c'est la seule solution pour permettre aux enfants de fêter dans l'allégresse l'Aïd el-fitr.
De toute évidence, ces achats se poursuivront jusqu'à la veille de l'Aïd et les rues animées grouillent d'une foule hétéroclite pressée  d'acquérir les habits indispensables, les chaussures, sous-vêtements, parfums, cosmétiques, etc. Cette démarche s'effectue en fonction des moyens financiers  et nul n'y renonce.
Comme à l'accoutumée, en dépit de la canicule qui sévit dans la wilaya de Guelma et des contraintes du jeûne, les familles guelmies ne renoncent pas aux sempiternels achats d'habits neufs destinés à leurs enfants pour célébrer dignement la fête de l'Aïd el-fitr. Les emplettes se déroulent essentiellement la nuit, après le f'tour, car durant la journée chaude, les maîtresses de maison se consacrent à leurs tâches ménagères et à la confection ds menus riches et variés.
Chaque soir, les parents, accompagnés de leurs enfants, se rendent dans les magasins spécialisés dans la vente d'effets vestimentaires, disséminés dans le centre-ville et les rues commerçantes du chef-lieu de wilaya. Les prix affichés donnent le tournis aux nombreux clients qui évoluent difficilement dans cette cohue compacte car tout le monde veut dénicher, coûte que coûte, les articles de leur choix. Une jeune maman ne cache pas sa colère : "C'est incroyable ! Une robe pour ma fillette de trois ans est proposée à 1.800 dinars, un petit jean's à  1.700 dinars et une paire de chaussures à 2.100 dinars ! Comment voulez-vous qu'un simple salarié puisse vêtir des pieds à la tête ses quatre enfants âgés de deux à treize ans ?"  Les commerçants restent imperturbables et ne consentent aucune réduction à même d'atténuer les angoisses des parents saignés à blanc et qui sont contraints de serrer la ceinture et d'effectuer des prêts auprès des proches et amis pour satisfaire leur progéniture.
Selon les dires des parents que nous avons approchés, il faut débourser, au bas mot, entre huit mille et douze mille dinars pour les achats de trois enfants, sachant que la qualité est loin d'être brillante. Cependant, les gens de condition modeste se rabattent sur les produits chinois cédés à des prix abordables et qui sont disponibles à longueur d'année. Les familles démunies se rendent dans les friperies qui ont pignon sur rue et elles ont l'opportunité de choisir des articles potables à des prix attractifs. Elles procèdent à un lavage systématique et à leur repassage pour leur donner une certaine fraîcheur et c'est la seule solution pour permettre aux enfants de fêter dans l'allégresse l'Aïd el-fitr.
De toute évidence, ces achats se poursuivront jusqu'à la veille de l'Aïd et les rues animées grouillent d'une foule hétéroclite pressée  d'acquérir les habits indispensables, les chaussures, sous-vêtements, parfums, cosmétiques, etc. Cette démarche s'effectue en fonction des moyens financiers  et nul n'y renonce.


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