À la faveur de la solidarité et entraide qui voient le jour en ce mois sacré, de nombreux mendiants occupent les grandes artères de la ville de Batna. Ces mendiants se retrouvent notamment près des mosquées, du cimetière, les entrées de boulangerie ou autres restaurants de la rahma. À la faveur de la solidarité et entraide qui voient le jour en ce mois sacré, de nombreux mendiants occupent les grandes artères de la ville de Batna. Ces mendiants se retrouvent notamment près des mosquées, du cimetière, les entrées de boulangerie ou autres restaurants de la rahma. Ces scènes déplorables pour une société attachée aux valeurs spirituelles de la religion musulmane en choquent plus d'un, dès lors que le nombre de ces mendiants s'est vu démultiplié en ce mois de En effet, tôt le matin, beaucoup de nécessiteux s'installent en ville et se s'embarrassent pas pour user de tous les moyens afin d'attirer la compassion des passants. Certains iront jusqu'à même exposer leur progéniture aux affets de la canicule qui sévit en cette période aoutienne. D'autres -handicapés - sans humilité aucune et parfois en famille (frères et sœurs mongoliens) font découvrir leur tare," au mépris du respect de la personne humaine et de leur mektoub" s'indigne une personne pieuse, sermonnant un jeune gaillard, faisant la manche devant une mosquée. Ce phénomène, particulièrement propre au mois d'abstinence à travers toutes les villes d'Algérie est "une véritable dégradation de la dignité humaine et doit etre éradiqué par les Autorités, par l'application de l'infraction pénale condamnant les énergumènes s'adonnant à la mendicité" souligne un député, interrogé sur la question. Pour les élus communaux, ces quémandeurs d'aumône sont étrangers à la ville et ne sont inscrits sur aucune liste de nécessiteux ou autres couches défavorisées résidant à Batna. "Nous avons distribué 5000 couffins" indiquent une source proche de l'hôtel de ville. Effectivement, selon les anciens du métier de la manche connus à Batna, ces nouveaux mendiants sont des professionnels qui font de la transhumance à travers l'est algérien et profitent et des services des restaurants et de la belle étoile, en ces mois caniculaires. Forçant dans l'investigation et moyennant une modeste rétribution, beaucoup de faux mendiants se confient et avouent que, quotidiennement, ils dépassent les 2000 DA comme recette, nourris et hébergés par la ville."Batna est une ville ou la piété a encore droit de cité " disent -ils. Pour les pieux des mosquées, notamment les imams, il faut relever que dans leur prêches, ils condamnent cette habitude indigne dans des sociétés musulmanes ou "les vrais nécessiteux ne s'affichent pas et sont soutenus par leur environnement et refusent même le panier de la compassion. Ainsi, donc la mendicité de nos jours, paie, et celui qui s'y adonne ne pratique même pas la prière au moment de l'appel du muezzin. Ce phénomène a inspiré une artiste -Mimi Hafidha- qui lui a consacré toute une exposition de tableaux caricaturaux à la maison de la Culture de Batna. B. A. Ces scènes déplorables pour une société attachée aux valeurs spirituelles de la religion musulmane en choquent plus d'un, dès lors que le nombre de ces mendiants s'est vu démultiplié en ce mois de En effet, tôt le matin, beaucoup de nécessiteux s'installent en ville et se s'embarrassent pas pour user de tous les moyens afin d'attirer la compassion des passants. Certains iront jusqu'à même exposer leur progéniture aux affets de la canicule qui sévit en cette période aoutienne. D'autres -handicapés - sans humilité aucune et parfois en famille (frères et sœurs mongoliens) font découvrir leur tare," au mépris du respect de la personne humaine et de leur mektoub" s'indigne une personne pieuse, sermonnant un jeune gaillard, faisant la manche devant une mosquée. Ce phénomène, particulièrement propre au mois d'abstinence à travers toutes les villes d'Algérie est "une véritable dégradation de la dignité humaine et doit etre éradiqué par les Autorités, par l'application de l'infraction pénale condamnant les énergumènes s'adonnant à la mendicité" souligne un député, interrogé sur la question. Pour les élus communaux, ces quémandeurs d'aumône sont étrangers à la ville et ne sont inscrits sur aucune liste de nécessiteux ou autres couches défavorisées résidant à Batna. "Nous avons distribué 5000 couffins" indiquent une source proche de l'hôtel de ville. Effectivement, selon les anciens du métier de la manche connus à Batna, ces nouveaux mendiants sont des professionnels qui font de la transhumance à travers l'est algérien et profitent et des services des restaurants et de la belle étoile, en ces mois caniculaires. Forçant dans l'investigation et moyennant une modeste rétribution, beaucoup de faux mendiants se confient et avouent que, quotidiennement, ils dépassent les 2000 DA comme recette, nourris et hébergés par la ville."Batna est une ville ou la piété a encore droit de cité " disent -ils. Pour les pieux des mosquées, notamment les imams, il faut relever que dans leur prêches, ils condamnent cette habitude indigne dans des sociétés musulmanes ou "les vrais nécessiteux ne s'affichent pas et sont soutenus par leur environnement et refusent même le panier de la compassion. Ainsi, donc la mendicité de nos jours, paie, et celui qui s'y adonne ne pratique même pas la prière au moment de l'appel du muezzin. Ce phénomène a inspiré une artiste -Mimi Hafidha- qui lui a consacré toute une exposition de tableaux caricaturaux à la maison de la Culture de Batna. B. A.