Le Fonds monétaire international (FMI) a engagé une réforme de sa ligne de crédit modulable, destinée aux pays considérés comme bien gérés, qui lui permettra désormais de prêter des montants illimités, a-t-il annoncé lundi. Cette réforme, conçue en collaboration avec les Etats membres, a été adoptée par la plus haute instance de décision du FMI à savoir son conseil d'administration, a indiqué l'institution internationale dans un communiqué. Elle prévoit la suppression du plafond à la ligne de crédit modulable (qui était jusque-là de dix fois la quote-part du pays bénéficiaire au sein de l'institution), et le doublement de sa durée, à un ou deux ans avec un examen au bout d'un an. La ligne de crédit modulable est un outil de prêt créé par le FMI en mars 2009 en vue de faire face aux besoins des pays souhaitant un coussin de sécurité, sans nécessairement tirer sur la ligne. Son succès a été très relatif puisque seuls trois Etats membres, la Colombie, le Mexique et la Pologne en ont obtenu une. Au total, le FMI a mis à leur disposition près de 72 milliards de dollars. Un responsable du FMI a expliqué que l'institution avait consulté ses Etats membres, en particulier ces trois-là, sur ses outils de prêts et avait "reçu d'eux des remarques sur la façon dont ils pourraient être améliorés, sur leurs lacunes, et ce que recherchent les pays". Théoriquement, ce type de prêt est disponible à chaque Etat membre, quels que soient la taille de son économie et ses besoins. Mais en pratique, si l'un d'entre eux en fait la demande, le FMI examine cinq critères qualitatifs (dette extérieure, politique budgétaire, politique monétaire, santé et surveillance du système bancaire et qualité des statistiques) pour savoir si le candidat peut y prétendre. Interrogé pour savoir si la suppression du plafond allait amener le Fonds à demander davantage de ressources financières, son responsable a indiqué que l'institution en discutait déjà dans le cadre de la réforme des quotes-parts, et qu'à chaque prêt il examinait la viabilité de ses ressources. Le FMI a par ailleurs annoncé la création d'un nouvel outil de prêt, la ligne de crédit de précaution. Celle-ci s'adresse aux "pays avec des fondamentaux, des politiques et des cadres institutionnels sains, mais modérément vulnérables, et qui ne rempliraient pas les conditions permettant d'accéder" à la ligne de crédit modulable. Le Fonds monétaire international (FMI) a engagé une réforme de sa ligne de crédit modulable, destinée aux pays considérés comme bien gérés, qui lui permettra désormais de prêter des montants illimités, a-t-il annoncé lundi. Cette réforme, conçue en collaboration avec les Etats membres, a été adoptée par la plus haute instance de décision du FMI à savoir son conseil d'administration, a indiqué l'institution internationale dans un communiqué. Elle prévoit la suppression du plafond à la ligne de crédit modulable (qui était jusque-là de dix fois la quote-part du pays bénéficiaire au sein de l'institution), et le doublement de sa durée, à un ou deux ans avec un examen au bout d'un an. La ligne de crédit modulable est un outil de prêt créé par le FMI en mars 2009 en vue de faire face aux besoins des pays souhaitant un coussin de sécurité, sans nécessairement tirer sur la ligne. Son succès a été très relatif puisque seuls trois Etats membres, la Colombie, le Mexique et la Pologne en ont obtenu une. Au total, le FMI a mis à leur disposition près de 72 milliards de dollars. Un responsable du FMI a expliqué que l'institution avait consulté ses Etats membres, en particulier ces trois-là, sur ses outils de prêts et avait "reçu d'eux des remarques sur la façon dont ils pourraient être améliorés, sur leurs lacunes, et ce que recherchent les pays". Théoriquement, ce type de prêt est disponible à chaque Etat membre, quels que soient la taille de son économie et ses besoins. Mais en pratique, si l'un d'entre eux en fait la demande, le FMI examine cinq critères qualitatifs (dette extérieure, politique budgétaire, politique monétaire, santé et surveillance du système bancaire et qualité des statistiques) pour savoir si le candidat peut y prétendre. Interrogé pour savoir si la suppression du plafond allait amener le Fonds à demander davantage de ressources financières, son responsable a indiqué que l'institution en discutait déjà dans le cadre de la réforme des quotes-parts, et qu'à chaque prêt il examinait la viabilité de ses ressources. Le FMI a par ailleurs annoncé la création d'un nouvel outil de prêt, la ligne de crédit de précaution. Celle-ci s'adresse aux "pays avec des fondamentaux, des politiques et des cadres institutionnels sains, mais modérément vulnérables, et qui ne rempliraient pas les conditions permettant d'accéder" à la ligne de crédit modulable.