Le mouvement Ennahda est revenu à la charge en interpellant de nouveau le président de l'Assemblée populaire nationale (APN) sur le projet de loi portant sur la criminalisation du colonialisme. Dans une lettre adressée à Abdelaziz Ziari, le groupe politique de ce mouvement à l'APN s'interroge sur l'inscription ou non de ce projet de loi à l'ordre du jour de la session d'automne du Parlement qui s'ouvre aujourd'hui. Ennahda estime ainsi que ce projet de loi, qui a reçu l'approbation de plus d'un tiers des députés, «est rémisé dans les tiroirs» ce qui risque de porter un sérieux coup à la crédibilité de l'APN. Ce, d'autant, ajoute le communiqué d'Enahda qui est signé de la main du député Mohamed Hdibi, « qu'il y a des déclarations provocatrices à l'endroit de l'APN, qui est une institution qui émane de la profondeur du peuple algérien et qui exprime sa volonté». A l'évidence le communiqué fait allusion aux propos du ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, qui a mis en doute la volonté de la Chambre basse d'aller jusqu'au bout de sa démarche et d'adopter ce projet de loi. Bernard Kouchner , dont les propos ont soulevé une salve de désapprobation en Algérie , émanant notamment des organisations de la famille révolutionnaire, a laissé entendre que l'APN est dépourvue de pouvoir et les vrais détenteurs du pouvoir ne sont pas favorables à ce projet de loi . A travers ce communiqué, Ennahda a voulu faire pression sur le bureau de l'APN, notamment sur Abdelaziz Ziari qui a tenu hier une réunion de coordination avec les membres du bureau du Conseil de la nation et le représentant du gouvernement, En l'occurrence Mahmoud Khoudri ministre chargé des relations avec le gouvernement, en vue d'entériner l'ordre du jour de la session d'automne. «Il est inconcevable que ce projet de loi, qui est devenu jour après jour source d'embarras aux yeux des Algériens tant pour le gouvernement que pour les parlementaires, ne soit pas inscrit dans cet ordre du jour. La crédibilité de cette institution passe par sa disponibilité de souscrire à cette revendication exprimée par la majorité des députés de la nation et à travers eux, le peuple algérien, et ce depuis l'Indépendance». Avant Ennahda la Fondation du 8-Mai-45 est monté au créneau, il y a juste quelques jours, pour exprimer son soutien au secrétaire général de l'Organisation nationale de moudjahidine (ONM), Saïd Abadou , qui s'est résolument prononcé en faveur de la promulgation de ce projet de loi. Il est même allé jusqu'à épingler ceux qui invoquent les termes des accords d'Evian pour justifier leur opposition à ce projet qui a été signé pour rappel, par 120 députés. Un projet qui se trouve dans les tiroirs du président de l'APN alors que le gouvernement a préféré ne pas émettre un quelconque avis renvoyant ainsi la balle à la Chambre basse mettant le président de cette dernière, Abdelaziz Ziari, dans une embarrassante position. Le mouvement Ennahda est revenu à la charge en interpellant de nouveau le président de l'Assemblée populaire nationale (APN) sur le projet de loi portant sur la criminalisation du colonialisme. Dans une lettre adressée à Abdelaziz Ziari, le groupe politique de ce mouvement à l'APN s'interroge sur l'inscription ou non de ce projet de loi à l'ordre du jour de la session d'automne du Parlement qui s'ouvre aujourd'hui. Ennahda estime ainsi que ce projet de loi, qui a reçu l'approbation de plus d'un tiers des députés, «est rémisé dans les tiroirs» ce qui risque de porter un sérieux coup à la crédibilité de l'APN. Ce, d'autant, ajoute le communiqué d'Enahda qui est signé de la main du député Mohamed Hdibi, « qu'il y a des déclarations provocatrices à l'endroit de l'APN, qui est une institution qui émane de la profondeur du peuple algérien et qui exprime sa volonté». A l'évidence le communiqué fait allusion aux propos du ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, qui a mis en doute la volonté de la Chambre basse d'aller jusqu'au bout de sa démarche et d'adopter ce projet de loi. Bernard Kouchner , dont les propos ont soulevé une salve de désapprobation en Algérie , émanant notamment des organisations de la famille révolutionnaire, a laissé entendre que l'APN est dépourvue de pouvoir et les vrais détenteurs du pouvoir ne sont pas favorables à ce projet de loi . A travers ce communiqué, Ennahda a voulu faire pression sur le bureau de l'APN, notamment sur Abdelaziz Ziari qui a tenu hier une réunion de coordination avec les membres du bureau du Conseil de la nation et le représentant du gouvernement, En l'occurrence Mahmoud Khoudri ministre chargé des relations avec le gouvernement, en vue d'entériner l'ordre du jour de la session d'automne. «Il est inconcevable que ce projet de loi, qui est devenu jour après jour source d'embarras aux yeux des Algériens tant pour le gouvernement que pour les parlementaires, ne soit pas inscrit dans cet ordre du jour. La crédibilité de cette institution passe par sa disponibilité de souscrire à cette revendication exprimée par la majorité des députés de la nation et à travers eux, le peuple algérien, et ce depuis l'Indépendance». Avant Ennahda la Fondation du 8-Mai-45 est monté au créneau, il y a juste quelques jours, pour exprimer son soutien au secrétaire général de l'Organisation nationale de moudjahidine (ONM), Saïd Abadou , qui s'est résolument prononcé en faveur de la promulgation de ce projet de loi. Il est même allé jusqu'à épingler ceux qui invoquent les termes des accords d'Evian pour justifier leur opposition à ce projet qui a été signé pour rappel, par 120 députés. Un projet qui se trouve dans les tiroirs du président de l'APN alors que le gouvernement a préféré ne pas émettre un quelconque avis renvoyant ainsi la balle à la Chambre basse mettant le président de cette dernière, Abdelaziz Ziari, dans une embarrassante position.