Laminés par les fastidieuses et sempiternelles dépenses occasionnées par les fêtes familiales qui foisonnent durant la saison estivale, les pères de famille appréhendent, à juste titre, le mois sacré du Ramadhan et la rentrée scolaire. Laminés par les fastidieuses et sempiternelles dépenses occasionnées par les fêtes familiales qui foisonnent durant la saison estivale, les pères de famille appréhendent, à juste titre, le mois sacré du Ramadhan et la rentrée scolaire. Durant deux mois, voire plus, la gent féminine saisit l'opportunité de la célébration des mariages, fiançailles, circoncisions et autres réussites aux examens scolaires et universitaires pour se délasser et vivre des soirées mémorables animées par des orchestres, chanteurs émérites et disc-josckey. Ces cérémonies exigent de conséquentes dépenses, à savoir frais du bain maure, de la coiffeuse, de la "rechka", des cadeaux dédiés, du taxi, etc. Selon nos interlocuteurs, la maîtresse de maison se permet d'assister, en moyenne, à une vigntaine de cérémonies chaque été avec toutes les dépenses que cela engendre ! Par ailleurs, les parents sont harcelés par leurs enfants qui sont attirés par les bienfaits de la plage et des baignades. Un budget est consenti pour ces sorties en direction des villes balnéaires de Skikda, Annaba, El-Kala, El-Marsa, Chetaïbi et autres pour permettre à toute la famille de goûter aux joies de la grande bleue. C'est complètement "lessivé" que le malheureux salarié s'apprête à affronter le mois sacré du Ramadhan, censé être un mois de piété et de solidarité, qui arrive avec son cortège de dépenses faramineuses puisque la maîtresse de maison devra confectionner de délicieux plats onéreux. Le fameux panier de la ménagère est la bête noire du père de famille qui devra débour-ser pour l'achat des viandes, poissons, légumes frais, fruits, confiseries, zlabia, sodas, jus de fruits, etc. D'aucuns redoutent cette rentrée sociale qui bouscule le train-train quotidien de notre société qui suffoque déjà sous le poids des dépenses. Décidément, le chef de famille est confronté à longueur d'année à des sacrifices financiers car il ne faut pas oublier les fêtes religieuses de l'Aïd el-fitr, Aïd el adha, Achoura, Mouloud Ennabaoui… La rentrée des classes aura lieu le 13 septembre, soit trois jours après l'Aïd el-fitr et elle exige l'achat d'effets vestimentaires, chaussures, tabliers, cartables, fournitures et manuels scolaires, sans oublier le versement obligatoire des frais scolaires relatifs à l'assurance, coopérative, etc. Un père de famille, dont trois enfants voire plus sont scolarisés, devra impérativement débourser des liasses de billets de banque ! Les emprunts auprès des proches et amis pour répondre à cette avalanche de dépenses sont incontournables. Les mères de famille se rendent à Annaba, auprès de l'agence BDL, pour gager leurs bijoux poinçonnés en or afin de prétendre à un prêt soumis à des intérêts. Cette formule a fait tache d'huile car ce mont de piété permet de gager un bracelet, une gourmette, une bague, des boucles d'oreilles pour recevoir en contre-partie quelques milliers de dinars. Il reste à espérer que l'entraide et la solidarité qui caractérisent notre société viendront au secours des démunis ! Durant deux mois, voire plus, la gent féminine saisit l'opportunité de la célébration des mariages, fiançailles, circoncisions et autres réussites aux examens scolaires et universitaires pour se délasser et vivre des soirées mémorables animées par des orchestres, chanteurs émérites et disc-josckey. Ces cérémonies exigent de conséquentes dépenses, à savoir frais du bain maure, de la coiffeuse, de la "rechka", des cadeaux dédiés, du taxi, etc. Selon nos interlocuteurs, la maîtresse de maison se permet d'assister, en moyenne, à une vigntaine de cérémonies chaque été avec toutes les dépenses que cela engendre ! Par ailleurs, les parents sont harcelés par leurs enfants qui sont attirés par les bienfaits de la plage et des baignades. Un budget est consenti pour ces sorties en direction des villes balnéaires de Skikda, Annaba, El-Kala, El-Marsa, Chetaïbi et autres pour permettre à toute la famille de goûter aux joies de la grande bleue. C'est complètement "lessivé" que le malheureux salarié s'apprête à affronter le mois sacré du Ramadhan, censé être un mois de piété et de solidarité, qui arrive avec son cortège de dépenses faramineuses puisque la maîtresse de maison devra confectionner de délicieux plats onéreux. Le fameux panier de la ménagère est la bête noire du père de famille qui devra débour-ser pour l'achat des viandes, poissons, légumes frais, fruits, confiseries, zlabia, sodas, jus de fruits, etc. D'aucuns redoutent cette rentrée sociale qui bouscule le train-train quotidien de notre société qui suffoque déjà sous le poids des dépenses. Décidément, le chef de famille est confronté à longueur d'année à des sacrifices financiers car il ne faut pas oublier les fêtes religieuses de l'Aïd el-fitr, Aïd el adha, Achoura, Mouloud Ennabaoui… La rentrée des classes aura lieu le 13 septembre, soit trois jours après l'Aïd el-fitr et elle exige l'achat d'effets vestimentaires, chaussures, tabliers, cartables, fournitures et manuels scolaires, sans oublier le versement obligatoire des frais scolaires relatifs à l'assurance, coopérative, etc. Un père de famille, dont trois enfants voire plus sont scolarisés, devra impérativement débourser des liasses de billets de banque ! Les emprunts auprès des proches et amis pour répondre à cette avalanche de dépenses sont incontournables. Les mères de famille se rendent à Annaba, auprès de l'agence BDL, pour gager leurs bijoux poinçonnés en or afin de prétendre à un prêt soumis à des intérêts. Cette formule a fait tache d'huile car ce mont de piété permet de gager un bracelet, une gourmette, une bague, des boucles d'oreilles pour recevoir en contre-partie quelques milliers de dinars. Il reste à espérer que l'entraide et la solidarité qui caractérisent notre société viendront au secours des démunis !