Les jeunes constituent plus de 70% de la population. Aussi, l'absence de toute autre activité a contraint ces derniers à opter pour l'aventure en quittant le patelin dans le seul espoir de gagner leur pain ailleurs. Les jeunes constituent plus de 70% de la population. Aussi, l'absence de toute autre activité a contraint ces derniers à opter pour l'aventure en quittant le patelin dans le seul espoir de gagner leur pain ailleurs. En jachère depuis des lustres, le tout petit hameau d'El-Fedj, dans la commune de Zitouna, wilaya d'El-Tarf, retrouve la vie après un passage à vide de plus de quarante années environ. Une renaissance due à la volonté et au savoir de ses habitants, pour la majorité écrasante des cultivateurs. Les jeunes constituent plus de 70% de la population. Aussi, l'absence de toute autre activité a contraint ces derniers à opter pour l'aventure en quittant le patelin dans le seul espoir de gagner leur pain ailleurs. Ceux qui sont restés ne sont que des personnes âgées mais capables encore, malgré le poids des ans, de retrousser les manches afin de pouvoir retourner des terres arables. La pratique agricole sous toutes ses formes constitue la seule activité de ces paisibles paysans vivant de ce que peuvent rapporter les immenses étendues de terres ainsi que des éclaires verdoyantes presque toute l'année. Le problème qui se pose avec acuité est le manque flagrant d'eau douce et la pauvreté du sous-sol en ressources phréatiques. Dans le bas, il y a une source qui servait, autrefois, à alimenter tout le village, mais vu la vétusté des canalisations, ce projet fut entièrement abandonné. Dans l'entourage immédiat, l'on ne dénombre aucune source sur un rayon de cinq kilomètres environ, hormis une borne fontaine datant de l'avant-indépendance qui alimente même les habitants de la localité de Zitouna quand l'eau venait à manquer. En ces derniers jours du Ramadhan, il faut être patient pour pouvoir remplir quelques litres. L'attente pourrait durer deux heures. De par ces pratiques, la petite localité s'est métamorphosée pour devenir un véritable lieu où il fait bon vivre. Le hameau dispose de potentialités agricoles indéniables, mais il faut de gros moyens pour les exploiter à leur juste valeur. A cent mètres, se trouve une forêt dense constituée de chêne-liège et chêne-zen pouvant offrir à une dizaine de jeunes du travail et une fraîcheur qu'on ne trouve nulle part ailleurs par ces journées caniculaires. Le hameau, sur le plan infrastructures, est dépourvu de tout. Pas de magasins commerciaux ni même pas une école. Il faut s'approvisionner et étudier au chef-lieu Zitouna. Même pas une petite épicerie pour s'acheter le nécessaire du quotidien. Les ménagères délèguent leurs chérubins qui arpentent trois kilomètres pour s'acheter du savon, du sucre, de la semoule, etc. La seule consolation de la localité demeure la pratique du maraîchage et ce, en fonction de la pluviométrie annuelle. "C'est un passe-temps pour ne pas sombrer dans la monotonie quotidienne", nous confie un vieil homme occupé à bêcher une parcelle de terrain qu'il venait de défricher. Ces habitants affables et hospitaliers réclament leur part de développement. Ce sont les contraintes journalières qui font fuir les jeunes de cette localité vers d'autres cieux à la recherche d'un travail rémunérateur pour subvenir aux besoins de leurs proches. Les nombreux jeunes qui ont quitté le village à l'adolescence ne sont pas revenus. Ils se sont installés à Zitouna définitivement ou dans une des localités de la région d'Annaba, plus proche du géant industriel la SNS d'El-Hadjar. La localité, qui offre de bonnes perspectives, a besoin en ce moment précis d'une véritable impulsion pour pouvoir retenir ses enfants qu'elle a vu naître. Image apparemment désolante et inquiétante d'un petit hameau situé à plus de mille mètres dominant à la fois son chef-lieu communal et la wilaya El-Tarf. En jachère depuis des lustres, le tout petit hameau d'El-Fedj, dans la commune de Zitouna, wilaya d'El-Tarf, retrouve la vie après un passage à vide de plus de quarante années environ. Une renaissance due à la volonté et au savoir de ses habitants, pour la majorité écrasante des cultivateurs. Les jeunes constituent plus de 70% de la population. Aussi, l'absence de toute autre activité a contraint ces derniers à opter pour l'aventure en quittant le patelin dans le seul espoir de gagner leur pain ailleurs. Ceux qui sont restés ne sont que des personnes âgées mais capables encore, malgré le poids des ans, de retrousser les manches afin de pouvoir retourner des terres arables. La pratique agricole sous toutes ses formes constitue la seule activité de ces paisibles paysans vivant de ce que peuvent rapporter les immenses étendues de terres ainsi que des éclaires verdoyantes presque toute l'année. Le problème qui se pose avec acuité est le manque flagrant d'eau douce et la pauvreté du sous-sol en ressources phréatiques. Dans le bas, il y a une source qui servait, autrefois, à alimenter tout le village, mais vu la vétusté des canalisations, ce projet fut entièrement abandonné. Dans l'entourage immédiat, l'on ne dénombre aucune source sur un rayon de cinq kilomètres environ, hormis une borne fontaine datant de l'avant-indépendance qui alimente même les habitants de la localité de Zitouna quand l'eau venait à manquer. En ces derniers jours du Ramadhan, il faut être patient pour pouvoir remplir quelques litres. L'attente pourrait durer deux heures. De par ces pratiques, la petite localité s'est métamorphosée pour devenir un véritable lieu où il fait bon vivre. Le hameau dispose de potentialités agricoles indéniables, mais il faut de gros moyens pour les exploiter à leur juste valeur. A cent mètres, se trouve une forêt dense constituée de chêne-liège et chêne-zen pouvant offrir à une dizaine de jeunes du travail et une fraîcheur qu'on ne trouve nulle part ailleurs par ces journées caniculaires. Le hameau, sur le plan infrastructures, est dépourvu de tout. Pas de magasins commerciaux ni même pas une école. Il faut s'approvisionner et étudier au chef-lieu Zitouna. Même pas une petite épicerie pour s'acheter le nécessaire du quotidien. Les ménagères délèguent leurs chérubins qui arpentent trois kilomètres pour s'acheter du savon, du sucre, de la semoule, etc. La seule consolation de la localité demeure la pratique du maraîchage et ce, en fonction de la pluviométrie annuelle. "C'est un passe-temps pour ne pas sombrer dans la monotonie quotidienne", nous confie un vieil homme occupé à bêcher une parcelle de terrain qu'il venait de défricher. Ces habitants affables et hospitaliers réclament leur part de développement. Ce sont les contraintes journalières qui font fuir les jeunes de cette localité vers d'autres cieux à la recherche d'un travail rémunérateur pour subvenir aux besoins de leurs proches. Les nombreux jeunes qui ont quitté le village à l'adolescence ne sont pas revenus. Ils se sont installés à Zitouna définitivement ou dans une des localités de la région d'Annaba, plus proche du géant industriel la SNS d'El-Hadjar. La localité, qui offre de bonnes perspectives, a besoin en ce moment précis d'une véritable impulsion pour pouvoir retenir ses enfants qu'elle a vu naître. Image apparemment désolante et inquiétante d'un petit hameau situé à plus de mille mètres dominant à la fois son chef-lieu communal et la wilaya El-Tarf.