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Les petites bourses éprouvées
Béjaia, à quelques jours de l'Aïd                   
Publié dans Le Midi Libre le 05 - 09 - 2010

Le mois sacré du Ramadhan tire à sa fin et l'ambiance des achats s'installe chez chaque citoyen. Les magasins de vêtements et de produits de confiserie sont pris d'assaut jour et nuit.
Le mois sacré du Ramadhan tire à sa fin et l'ambiance des achats s'installe chez chaque citoyen. Les magasins de vêtements et de produits de confiserie sont pris d'assaut jour et nuit.
Malgré la cherté qui s'affiche, les citoyens ne dérogent pas à la règle et font leurs emplettes avec plus de courage que d'envie. Les magasins de vêtements exposent leurs marchandises pour attirer d'éventuels acheteurs. Ce sont plutôt les enfants qui sont très nombreux à accompagner leurs parents pour faire leur choix d'habits. Cette année encore, les prix sont trop excessifs. Les habits sont chers et il faut débourser cinq à six mille dinars pour habiller un seul enfant. Au centre-ville ou à travers les arcades d'Ihaddadene, le choix de vêtements y est mais les prix ne sont pas à la portée des parents. Le  pantalon pour enfant à 1.600 DA, les chaussures entre 2.500 et 3.000 DA, le pull à 1.400 DA,  auxquels il faudrait ajouter une blouse pour la rentrée scolaire à 850 DA ; un montant loin d'être à la portée de tous. Certes, tradition oblige, l'Aïd el-Fitr demeure plus la fête des enfants. Cette joie des enfants vient greffer la bourse familiale saignée déjà à blanc par un mois de Ramadhan coûteux, en plus des frais de l'Aïd et de la rentrée scolaire. Les ménagères s'affairent, quant à elles, pour s'approvisionner en produits de confiserie, encore plus chers cette année, pour préparer les différents gâteaux qui garniront la meïdat de l'aïd. Selon un citoyen, c'est la période la plus dure de l'année. Il dira : «Avec la Ramadhan et l'Aïd, j'ai dû jongler sur mon portefeuilles. Je touche 25 mille DA et j'ai quatre enfants tous scolarisés. Le salaire ne me suffit même pas à les habiller, en plus il faut s'attendre aux fournitures scolaires. Comme vous voyez, ce n'est pas facile d'affronter la cherté de la vie.» Un autre citoyen enchaînera : «J'ai dû emprunter de l'argent pour habiller mes enfants. Même les 3 mille DA de la prime de scolarité n'arrivent jamais à temps ; ils les donnent une semaine et même plus après la rentrée scolaire, alors que la logique veut qu'on la perçoive vers la fin des vacances d'été.» Pour d'autres citoyens, la seule issue pour habiller les enfants, ce sont les marchés hebdomadaires où des prix abordables sont affichés au détriment de la qualité des vêtements made in China. Ainsi, c'est moins cher que les magasins, plutôt c'est à  moitié prix. Les magasins de la friperie se frottent également les mains. Les prix sont à la portée de tous. Des pantalons, robes et pull à 300 DA, des chaussures peu usés à 500 DA la paire. Dans ces magasins, les gens achètent sans contrainte car ils trouvent de belles occasions qui vont satisfaire leurs enfants. Certes, la chaleur de l'été se poursuit avec la fièvre des prix que les citoyens doivent endurer pour boucler le mois du Rmadhan et s'apprêter à faire un autre effort à quelques jours de l'Aïd pour le bonheur de leurs enfants.
Malgré la cherté qui s'affiche, les citoyens ne dérogent pas à la règle et font leurs emplettes avec plus de courage que d'envie. Les magasins de vêtements exposent leurs marchandises pour attirer d'éventuels acheteurs. Ce sont plutôt les enfants qui sont très nombreux à accompagner leurs parents pour faire leur choix d'habits. Cette année encore, les prix sont trop excessifs. Les habits sont chers et il faut débourser cinq à six mille dinars pour habiller un seul enfant. Au centre-ville ou à travers les arcades d'Ihaddadene, le choix de vêtements y est mais les prix ne sont pas à la portée des parents. Le  pantalon pour enfant à 1.600 DA, les chaussures entre 2.500 et 3.000 DA, le pull à 1.400 DA,  auxquels il faudrait ajouter une blouse pour la rentrée scolaire à 850 DA ; un montant loin d'être à la portée de tous. Certes, tradition oblige, l'Aïd el-Fitr demeure plus la fête des enfants. Cette joie des enfants vient greffer la bourse familiale saignée déjà à blanc par un mois de Ramadhan coûteux, en plus des frais de l'Aïd et de la rentrée scolaire. Les ménagères s'affairent, quant à elles, pour s'approvisionner en produits de confiserie, encore plus chers cette année, pour préparer les différents gâteaux qui garniront la meïdat de l'aïd. Selon un citoyen, c'est la période la plus dure de l'année. Il dira : «Avec la Ramadhan et l'Aïd, j'ai dû jongler sur mon portefeuilles. Je touche 25 mille DA et j'ai quatre enfants tous scolarisés. Le salaire ne me suffit même pas à les habiller, en plus il faut s'attendre aux fournitures scolaires. Comme vous voyez, ce n'est pas facile d'affronter la cherté de la vie.» Un autre citoyen enchaînera : «J'ai dû emprunter de l'argent pour habiller mes enfants. Même les 3 mille DA de la prime de scolarité n'arrivent jamais à temps ; ils les donnent une semaine et même plus après la rentrée scolaire, alors que la logique veut qu'on la perçoive vers la fin des vacances d'été.» Pour d'autres citoyens, la seule issue pour habiller les enfants, ce sont les marchés hebdomadaires où des prix abordables sont affichés au détriment de la qualité des vêtements made in China. Ainsi, c'est moins cher que les magasins, plutôt c'est à  moitié prix. Les magasins de la friperie se frottent également les mains. Les prix sont à la portée de tous. Des pantalons, robes et pull à 300 DA, des chaussures peu usés à 500 DA la paire. Dans ces magasins, les gens achètent sans contrainte car ils trouvent de belles occasions qui vont satisfaire leurs enfants. Certes, la chaleur de l'été se poursuit avec la fièvre des prix que les citoyens doivent endurer pour boucler le mois du Rmadhan et s'apprêter à faire un autre effort à quelques jours de l'Aïd pour le bonheur de leurs enfants.


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