Avec les grèves annoncées dans plusieurs secteurs, la rentrée sociale risque fort d'être explosive. Les syndicats qui ont appelé à ces mouvements de protestation semblent décider à passer à l'action, comme c'est le cas du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES). Ce dernier a, en effet et par la voix de son coordonnateur national, réitéré cette volonté d'initier un mouvement de grève dès l'entame de la rentrée universitaire. «Nous n'avons désormais que la grève et la protestation pour faire valoir nos droits» dira à ce propos Abdelmalek Rahmani annonçant par lamême occasion que le conseil national du Cnes, qui tiendra une session les 16 et 17 du mois en cours, devrait justement trancher sur la question de la nature et des modalités de ce mouvement de protestation. Car, lorsque cette instance du CNES a décidé dans sa dernière session tenue à la fin du mois de juin de passer à l'action et «de mettre fin à cette supercherie» elle n'a pas précisé la nature de cette action. Sera-t-elle une grève ouverte et Illimitée ou juste une grève limitée et cyclique ? «C'est au conseil national de décider» dira encore Abdelmalek Rahmani, visiblement très dépité. Notre interlocuteur, joint hier par téléphone, pointe un doigt accusateur en direction du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. « Il n' y a aucun signe de la tutelle, d'où ce mécontentement total des enseignants» estime le premier responsable du CNES ajoutant : «On est dans le flou total, nous n'avons aucune information alors que la rentrée universitaire est à nos portes». Le département de Rachid Harraoubia n'a donc pas essayé de prendre langue avec le CNES pour tenter d'apaiser la situation et d'amorcer le dialogue autour de sa plate-forme de revendications. Cette dernière tourne principalement autour de deux questions, à savoir le régime indemnitaire et le logement, soit «deux lourds dossiers » comme l'a indiqué Abdelmalek Rahmani qui reconnaît que ces deux questions dépassent les simples prérogatives du ministère de l'Enseignement supérieur puisque elles dépendent du gouvernement. «Le partenariat stratégique que nous avons voulu construire avec le ministère a échoué. Le ministère nous mets sous pression et nous n'avons plus le choix alors que nous aurions souhaité avoir une rentrée universitaire normale». Abdelmalek Rahmani considère que la tutelle n'a rien fait sur le dossier du régime indemnitaire. «Nous demandons à la tutelle de mettre en œuvre les orientations du président de la République et ce n'est pas trop demandé»estime le coordinateur du CNES. Rahmani fait allusion au discours du président Abdelaziz Bouteflika prononcé le 2 novembre de l'année dernière à Sétif à l'occasion de l'ouverture de l'année universitaire. «Dans son discours, le chef de l'Etat s'est nettement prononcé en faveur d'un salaire digne du statut des enseignants universitaires» déclare encore notre interlocuteur. On comprend dès lors pourquoi « la grève est inévitable» souligne enfin Abdelalek Rahmani. Avec les grèves annoncées dans plusieurs secteurs, la rentrée sociale risque fort d'être explosive. Les syndicats qui ont appelé à ces mouvements de protestation semblent décider à passer à l'action, comme c'est le cas du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES). Ce dernier a, en effet et par la voix de son coordonnateur national, réitéré cette volonté d'initier un mouvement de grève dès l'entame de la rentrée universitaire. «Nous n'avons désormais que la grève et la protestation pour faire valoir nos droits» dira à ce propos Abdelmalek Rahmani annonçant par lamême occasion que le conseil national du Cnes, qui tiendra une session les 16 et 17 du mois en cours, devrait justement trancher sur la question de la nature et des modalités de ce mouvement de protestation. Car, lorsque cette instance du CNES a décidé dans sa dernière session tenue à la fin du mois de juin de passer à l'action et «de mettre fin à cette supercherie» elle n'a pas précisé la nature de cette action. Sera-t-elle une grève ouverte et Illimitée ou juste une grève limitée et cyclique ? «C'est au conseil national de décider» dira encore Abdelmalek Rahmani, visiblement très dépité. Notre interlocuteur, joint hier par téléphone, pointe un doigt accusateur en direction du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. « Il n' y a aucun signe de la tutelle, d'où ce mécontentement total des enseignants» estime le premier responsable du CNES ajoutant : «On est dans le flou total, nous n'avons aucune information alors que la rentrée universitaire est à nos portes». Le département de Rachid Harraoubia n'a donc pas essayé de prendre langue avec le CNES pour tenter d'apaiser la situation et d'amorcer le dialogue autour de sa plate-forme de revendications. Cette dernière tourne principalement autour de deux questions, à savoir le régime indemnitaire et le logement, soit «deux lourds dossiers » comme l'a indiqué Abdelmalek Rahmani qui reconnaît que ces deux questions dépassent les simples prérogatives du ministère de l'Enseignement supérieur puisque elles dépendent du gouvernement. «Le partenariat stratégique que nous avons voulu construire avec le ministère a échoué. Le ministère nous mets sous pression et nous n'avons plus le choix alors que nous aurions souhaité avoir une rentrée universitaire normale». Abdelmalek Rahmani considère que la tutelle n'a rien fait sur le dossier du régime indemnitaire. «Nous demandons à la tutelle de mettre en œuvre les orientations du président de la République et ce n'est pas trop demandé»estime le coordinateur du CNES. Rahmani fait allusion au discours du président Abdelaziz Bouteflika prononcé le 2 novembre de l'année dernière à Sétif à l'occasion de l'ouverture de l'année universitaire. «Dans son discours, le chef de l'Etat s'est nettement prononcé en faveur d'un salaire digne du statut des enseignants universitaires» déclare encore notre interlocuteur. On comprend dès lors pourquoi « la grève est inévitable» souligne enfin Abdelalek Rahmani.