Une soirée didactique de musique andalouse a été animée, samedi à Oran, par le Grand Concert de "Nassim El-Andalous", une des principales associations culturelles dédiées à ce genre musical en Algérie. Cette manifestation culturelle a été organisée en plein air, dans l'enceinte de l'Institut de développement des ressources humaines (IDRH) de haï El-Menzah (Canastel), en partenariat avec l'institut espagnol Cervantès. De nombreux mélomanes ont assisté à cette rencontre qui a permis au président de l'association "Nassim El-Andalous", Dali Youcef Amine, d'expliquer les notions essentielles de la structure de la Nouba, appellation signifiant "à tour de rôle", en référence à la structure en suite des morceaux exécutés. "La notion de suite musicale fut créée au XIVe siècle par Ziryab, le fondateur de l'école de Cordoue venu de Baghdad qui fut le premier pôle de la musique andalouse", a rappelé le spécialiste en signalant que sur les 24 noubas recensées à l'époque de la civilisation arabo-musulmane d'Andalousie, la moitié seulement subsiste aujourd'hui en Algérie et dans les autres pays du Maghreb. "Douze modes rythmiques ont disparu ou existent à l'état incomplet en raison des déperditions inhérentes à la transmission orale au fil des siècles et du fait de l'absence, à l'époque, d'un système de notation (solfège)", a-t-il indiqué. Abordant l'architecture de la nouba, Dali Youcef a présenté le prototype de la structure classique de l'école de Tlemcen, affirmant qu'elle se caractérise par une terminologie fidèle à celle du temps de Ziryab. Les phases musicales successives, a-t-il précisé, sont dites "Mshaliya" pour l'introduction courte, annonçant la base mélodique de la nouba, "Tushiyat En-nouba" jouée uniquement avec les instruments, "Tushiyat El-Incirafat" et "Tushiyat El-Kamal". Ces morceaux sont articulés entre eux par cinq "Koursis", compositions chantées et jouées qui sont appelées, en l'occurrence, "M'çadar", "Btayhi", "Darj", "Inciraf" et "Ikhlass" Une soirée didactique de musique andalouse a été animée, samedi à Oran, par le Grand Concert de "Nassim El-Andalous", une des principales associations culturelles dédiées à ce genre musical en Algérie. Cette manifestation culturelle a été organisée en plein air, dans l'enceinte de l'Institut de développement des ressources humaines (IDRH) de haï El-Menzah (Canastel), en partenariat avec l'institut espagnol Cervantès. De nombreux mélomanes ont assisté à cette rencontre qui a permis au président de l'association "Nassim El-Andalous", Dali Youcef Amine, d'expliquer les notions essentielles de la structure de la Nouba, appellation signifiant "à tour de rôle", en référence à la structure en suite des morceaux exécutés. "La notion de suite musicale fut créée au XIVe siècle par Ziryab, le fondateur de l'école de Cordoue venu de Baghdad qui fut le premier pôle de la musique andalouse", a rappelé le spécialiste en signalant que sur les 24 noubas recensées à l'époque de la civilisation arabo-musulmane d'Andalousie, la moitié seulement subsiste aujourd'hui en Algérie et dans les autres pays du Maghreb. "Douze modes rythmiques ont disparu ou existent à l'état incomplet en raison des déperditions inhérentes à la transmission orale au fil des siècles et du fait de l'absence, à l'époque, d'un système de notation (solfège)", a-t-il indiqué. Abordant l'architecture de la nouba, Dali Youcef a présenté le prototype de la structure classique de l'école de Tlemcen, affirmant qu'elle se caractérise par une terminologie fidèle à celle du temps de Ziryab. Les phases musicales successives, a-t-il précisé, sont dites "Mshaliya" pour l'introduction courte, annonçant la base mélodique de la nouba, "Tushiyat En-nouba" jouée uniquement avec les instruments, "Tushiyat El-Incirafat" et "Tushiyat El-Kamal". Ces morceaux sont articulés entre eux par cinq "Koursis", compositions chantées et jouées qui sont appelées, en l'occurrence, "M'çadar", "Btayhi", "Darj", "Inciraf" et "Ikhlass"