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140 millions d'Indiens musulmans célèbrent le Ramadan
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 09 - 2010

C'est une ambiance de fête qui règne aux alentours de la Jama Masjid, la grande mosquée de New Delhi. Comme dans tout le reste du pays, la population musulmane de ce quartier a commencé à célébrer le mois du Ramadan et respecte à ce titre un jeûne strict de l'aube au crépuscule.  Les premiers fidèles s'installent autour des nappes 
C'est une ambiance de fête qui règne aux alentours de la Jama Masjid, la grande mosquée de New Delhi. Comme dans tout le reste du pays, la population musulmane de ce quartier a commencé à célébrer le mois du Ramadan et respecte à ce titre un jeûne strict de l'aube au crépuscule.  Les premiers fidèles s'installent autour des nappes 
Des éclairages ont été spécialement installés pour le Ramadan 18h30 dans la cour intérieure de la Jama Masjid, au cœur du quartier du vieux Delhi. Assis en tailleur, les fidèles musulmans sont réunis le long de grandes nappes en papier qui s'étendent sur plusieurs mètres. Devant chacun d'eux, quelques fruits et un verre d'eau qui sont offerts par la mosquée.
"Plus que trois minutes", murmure un vieil homme à la barbe blanche bien taillée. Certains épluchent déjà leurs bananes. D'autres, les yeux fermés, inclinent leurs mains vers le ciel tout en récitant quelques sourates du bout des lèvres. Désormais, la lumière du soleil a pratiquement disparu.
Soudain, deux coups de canons viennent briser le silence qui s'était installé. C'est le signe du début de l'Iftar, ce repas du soir où les musulmans rompent le jeûne du Ramadan. Dans le plus pur respect de la tradition, chacun commence par manger une datte. Depuis l'aube, soit quatorze heures, ces hommes et femmes n'ont rien avalé, "pas même une goutte d'eau" selon leurs dires. Et pourtant personne ne se précipite sur la nourriture.
"Le Ramzan (Ramadan en Ourdou, ndlr) est un des cinq piliers de l'Islam. C'est le mois des bénédictions et le jeûne qui l'accompagne n'est en aucun cas vécu comme une pénitence", explique Salim, venu à la mosquée avec son collègue de travail.
A New Delhi, un comité d'Oulémas et d'experts est chargé d'observer les cycles lunaires et d'établir le calendrier islamique en conséquence.
Le Ramadan est avant tout une réjouissance pour les musulmans. L'atmosphère qui règne autour de la Jama Masjid est clairement festive. Dans la cour intérieure, des femmes aux dupattas colorés échangent quelques paroles pendant que leurs enfants courent les uns après les autres. La nuit tombée, des guirlandes illuminent les remparts de la mosquée ainsi que l'allée principale du marché, dans laquelle tous les fidèles se ruent après la prière.
"Le Ramadan est suivi par près de 90 % des musulmans. Seuls les malades et les enfants en bas-âge ne le pratiquent pas", affirme Aahsmi, dont l'accent anglais est aussi impeccable que son kurta-pyjama blanc. "Avec ma femme et mes deux fils, nous avons fait 30 km depuis Noida pour venir jusqu'ici et profiter de l'ambiance", précise t-il. Comme Aashmi, ils sont nombreux à s'être déplacés en famille.
Cela fait le bonheur des commerçants. Qu'ils soient vendeurs de nourriture, de vêtements ou de bijoux, leur chiffre d'affaire connaît un pic pendant le Ramadan. Pour les derniers jours, il est d'ailleurs prévu d'ouvrir certaines échoppes plus tard dans la nuit. Car ici, tout le monde a déjà à l'esprit la fête de l'Aïd el Fitr.
Des éclairages ont été spécialement installés pour le Ramadan 18h30 dans la cour intérieure de la Jama Masjid, au cœur du quartier du vieux Delhi. Assis en tailleur, les fidèles musulmans sont réunis le long de grandes nappes en papier qui s'étendent sur plusieurs mètres. Devant chacun d'eux, quelques fruits et un verre d'eau qui sont offerts par la mosquée.
"Plus que trois minutes", murmure un vieil homme à la barbe blanche bien taillée. Certains épluchent déjà leurs bananes. D'autres, les yeux fermés, inclinent leurs mains vers le ciel tout en récitant quelques sourates du bout des lèvres. Désormais, la lumière du soleil a pratiquement disparu.
Soudain, deux coups de canons viennent briser le silence qui s'était installé. C'est le signe du début de l'Iftar, ce repas du soir où les musulmans rompent le jeûne du Ramadan. Dans le plus pur respect de la tradition, chacun commence par manger une datte. Depuis l'aube, soit quatorze heures, ces hommes et femmes n'ont rien avalé, "pas même une goutte d'eau" selon leurs dires. Et pourtant personne ne se précipite sur la nourriture.
"Le Ramzan (Ramadan en Ourdou, ndlr) est un des cinq piliers de l'Islam. C'est le mois des bénédictions et le jeûne qui l'accompagne n'est en aucun cas vécu comme une pénitence", explique Salim, venu à la mosquée avec son collègue de travail.
A New Delhi, un comité d'Oulémas et d'experts est chargé d'observer les cycles lunaires et d'établir le calendrier islamique en conséquence.
Le Ramadan est avant tout une réjouissance pour les musulmans. L'atmosphère qui règne autour de la Jama Masjid est clairement festive. Dans la cour intérieure, des femmes aux dupattas colorés échangent quelques paroles pendant que leurs enfants courent les uns après les autres. La nuit tombée, des guirlandes illuminent les remparts de la mosquée ainsi que l'allée principale du marché, dans laquelle tous les fidèles se ruent après la prière.
"Le Ramadan est suivi par près de 90 % des musulmans. Seuls les malades et les enfants en bas-âge ne le pratiquent pas", affirme Aahsmi, dont l'accent anglais est aussi impeccable que son kurta-pyjama blanc. "Avec ma femme et mes deux fils, nous avons fait 30 km depuis Noida pour venir jusqu'ici et profiter de l'ambiance", précise t-il. Comme Aashmi, ils sont nombreux à s'être déplacés en famille.
Cela fait le bonheur des commerçants. Qu'ils soient vendeurs de nourriture, de vêtements ou de bijoux, leur chiffre d'affaire connaît un pic pendant le Ramadan. Pour les derniers jours, il est d'ailleurs prévu d'ouvrir certaines échoppes plus tard dans la nuit. Car ici, tout le monde a déjà à l'esprit la fête de l'Aïd el Fitr.


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