Au lendemain de l'Aïd, les prix des produits de large consommation, déjà élevés tout au long du mois de Ramadhan, ont subi des hausses notables et risquent fort d'épuiser davantage les bourses des ménagères toute la fin de semaine dernière à Sétif. Mis à part les deux jours des fêtes de l'Aïd et le lendemain où les marchés des fruits et légumes présentaient des étals quasi déserts, la journée d'hier a laissé apparaître un climat de spéculation et de surenchère. En effet, les citoyens emportés par la frénésie des préparatifs de l'Aïd, quelques jours avant, se sont vus confrontés à un nouveau décor fait de pénurie et de cherté. Pour les produits disponibles, la pomme de terre à titre d'exemple, qui était fixée à 30 DA a atteint aisément la barre des 60 DA, la tomate affichée auparavant à 20 DA est fixée, elle aussi, à 60 DA, l'oignon à 55 DA, la salade à 200 DA alors que les fruits de saison et les viandes se sont éclipsés carrément des étals. Autant dire que les points d'approvisionnement traditionnels n'accueillaient pas grand-monde. Les consommateurs n'ont d'autre choix que de s'orienter vers les vendeurs à la criée qui stationnent leurs camionnettes devant les cités. Il s'agit, pour leur majorité, de maraîchers, qui se chargent d'écouler, eux-mêmes, leur marchandise auprès du consommateur. Ce qui se place en porte-à-faux avec l'argument avancé par les commerçants parlant de la trêve des cultivateurs. Un prétexte régulièrement évoqué par les commerçants pour justifier les pénuries des produits de large consommation et leur cherté au lendemain des fêtes de l'Aïd. Selon la ménagère, la fluctuation des prix du marché de la consommation qui s'est répercutée négativement sur les petites bourses après la saignée de Ramadhan, celle de l'Aïd et enfin celle de la rentrée scolaire, risque fort de perdurer durant toute la semaine à venir avant d'atteindre une stabilité relative. Selon les témoignages de quelques citoyens, le phénomène en question n'est guère nouveau car la célébration de l'Aïd est souvent synonyme de pénurie et d'anarchie commerciale. Au lendemain de l'Aïd, les prix des produits de large consommation, déjà élevés tout au long du mois de Ramadhan, ont subi des hausses notables et risquent fort d'épuiser davantage les bourses des ménagères toute la fin de semaine dernière à Sétif. Mis à part les deux jours des fêtes de l'Aïd et le lendemain où les marchés des fruits et légumes présentaient des étals quasi déserts, la journée d'hier a laissé apparaître un climat de spéculation et de surenchère. En effet, les citoyens emportés par la frénésie des préparatifs de l'Aïd, quelques jours avant, se sont vus confrontés à un nouveau décor fait de pénurie et de cherté. Pour les produits disponibles, la pomme de terre à titre d'exemple, qui était fixée à 30 DA a atteint aisément la barre des 60 DA, la tomate affichée auparavant à 20 DA est fixée, elle aussi, à 60 DA, l'oignon à 55 DA, la salade à 200 DA alors que les fruits de saison et les viandes se sont éclipsés carrément des étals. Autant dire que les points d'approvisionnement traditionnels n'accueillaient pas grand-monde. Les consommateurs n'ont d'autre choix que de s'orienter vers les vendeurs à la criée qui stationnent leurs camionnettes devant les cités. Il s'agit, pour leur majorité, de maraîchers, qui se chargent d'écouler, eux-mêmes, leur marchandise auprès du consommateur. Ce qui se place en porte-à-faux avec l'argument avancé par les commerçants parlant de la trêve des cultivateurs. Un prétexte régulièrement évoqué par les commerçants pour justifier les pénuries des produits de large consommation et leur cherté au lendemain des fêtes de l'Aïd. Selon la ménagère, la fluctuation des prix du marché de la consommation qui s'est répercutée négativement sur les petites bourses après la saignée de Ramadhan, celle de l'Aïd et enfin celle de la rentrée scolaire, risque fort de perdurer durant toute la semaine à venir avant d'atteindre une stabilité relative. Selon les témoignages de quelques citoyens, le phénomène en question n'est guère nouveau car la célébration de l'Aïd est souvent synonyme de pénurie et d'anarchie commerciale.