C'est sur la base du P-V signé, ordonnant l'arrêt de la grève à tout le personnel protestataire, que le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a mis en exécution ses menaces de licenciement. Deux intendants, des représentants syndicaux de la CNPIE, ont été suspendus de leurs fonctions pour avoir observé la grève, et ce, au niveau des wilayas de Médéa et de Sétif. C'est sur la base du P-V signé, ordonnant l'arrêt de la grève à tout le personnel protestataire, que le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a mis en exécution ses menaces de licenciement. Deux intendants, des représentants syndicaux de la CNPIE, ont été suspendus de leurs fonctions pour avoir observé la grève, et ce, au niveau des wilayas de Médéa et de Sétif. Rien ne va plus pour les économes de l'éducation. En grève d'une semaine renouvelable depuis le 5 de ce mois, le corps des intendants a subi de plein fouet la colère de sa tutelle et se voit désormais lâché par l'UGTA. En effet, la Coordination nationale du personnel d'intendance du secteur (CNPIE), affiliée à l'organisation de Sidi Saïd, a appris hier qu'un P-V portant sur l'arrêt de la grève, a été co-signé, en début de semaine, entre le département de Benbouzid et un « ex-syndicaliste de la Coordination ». Ce dernier a été désigné par l'UGTA, pour négocier avec la tutelle, dans l'unique but d'apaiser les tensions et mettre un terme au débrayage, avec l'avènement de la rentrée scolaire. Une démarche qui n'a pas été du goût des contestataires. « Ils n'ont pas le droit de négocier avec une personne qui n'a aucun lien avec nous. L'UGTA a désigné un ancien membre de la Coordination, auquel nous avons retiré notre confiance, il y a deux ans », a déploré Abdeli Boujamaâ, membre de la CNPIE, que nous avons joint hier par téléphone. C'est sur la base du P-V signé, ordonnant l'arrêt de la grève à tout le personnel protestataire, que le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a mis en exécution ses menaces de licenciement. Deux intendants, des représentants syndicaux de la CNPIE, ont été suspendus de leurs fonctions pour avoir observé la grève, et ce, au niveau des wilayas de Médéa et de Sétif. Plusieurs de leurs collègues ont été destinataires de mises en demeure verbales. «Nous sommes à la croisée des chemins», a ajouté notre interlocuteur. Il s'est dit «étonné» par le retournement de veste de l'UGTA qui, il y a quelques semaines, reconnaissait la légitimité des revendications des intendants. D'ailleurs, Sidi Saïd avait même interpellé Benbouzid, le 2 juillet dernier, déplorant la marginalisation du corps des intendants du nouveau régime indemnitaire, a souligné M. Boujamaâ. « Je n'arrive pas à comprendre comment l'UGTA a pu nous lâcher dans ce moment si délicat. Elle nous a toujours soutenu dans nos revendications, voila qu'une fois en protestation, elle fait marche arrière », a-t-il regretté. De ce fait, la coordination de l'intendance compte porter l'affaire devant la justice pour faux et usage de faux. En outre, un rassemblement national aura lieu ce matin, devant le siège de la centrale syndicale, pour contester non seulement le licenciement de leurs collègues, mais dénoncer le recul de l'UGTA vis-à-vis de leur protestation. Et ce, en attendant l'autre sit-in prévu lundi prochain devant le siège du ministère de l'Education. Par ailleurs, interrogé sur un éventuel échec de leur grève suite à la réticence de plusieurs travailleurs, dû au passage à l'acte de Benbouzid, Boujamaâ a affirmé que si certains travailleurs se sont retirés par crainte de perdre leurs postes, la plupart sont en revanche décidés à aller jusqu'au bout de leur protestation, car ce genre d'« intimidations », poursuit-il, ne fait que renforcer la mobilisation du personnel. Pour rappel, les intendants reprochent à leur tutelle, leur exclusion du nouveau régime indemnitaire. Ils réclament l'octroi de la prime de l'expérience pédagogique et celle de la documentation. Rien ne va plus pour les économes de l'éducation. En grève d'une semaine renouvelable depuis le 5 de ce mois, le corps des intendants a subi de plein fouet la colère de sa tutelle et se voit désormais lâché par l'UGTA. En effet, la Coordination nationale du personnel d'intendance du secteur (CNPIE), affiliée à l'organisation de Sidi Saïd, a appris hier qu'un P-V portant sur l'arrêt de la grève, a été co-signé, en début de semaine, entre le département de Benbouzid et un « ex-syndicaliste de la Coordination ». Ce dernier a été désigné par l'UGTA, pour négocier avec la tutelle, dans l'unique but d'apaiser les tensions et mettre un terme au débrayage, avec l'avènement de la rentrée scolaire. Une démarche qui n'a pas été du goût des contestataires. « Ils n'ont pas le droit de négocier avec une personne qui n'a aucun lien avec nous. L'UGTA a désigné un ancien membre de la Coordination, auquel nous avons retiré notre confiance, il y a deux ans », a déploré Abdeli Boujamaâ, membre de la CNPIE, que nous avons joint hier par téléphone. C'est sur la base du P-V signé, ordonnant l'arrêt de la grève à tout le personnel protestataire, que le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a mis en exécution ses menaces de licenciement. Deux intendants, des représentants syndicaux de la CNPIE, ont été suspendus de leurs fonctions pour avoir observé la grève, et ce, au niveau des wilayas de Médéa et de Sétif. Plusieurs de leurs collègues ont été destinataires de mises en demeure verbales. «Nous sommes à la croisée des chemins», a ajouté notre interlocuteur. Il s'est dit «étonné» par le retournement de veste de l'UGTA qui, il y a quelques semaines, reconnaissait la légitimité des revendications des intendants. D'ailleurs, Sidi Saïd avait même interpellé Benbouzid, le 2 juillet dernier, déplorant la marginalisation du corps des intendants du nouveau régime indemnitaire, a souligné M. Boujamaâ. « Je n'arrive pas à comprendre comment l'UGTA a pu nous lâcher dans ce moment si délicat. Elle nous a toujours soutenu dans nos revendications, voila qu'une fois en protestation, elle fait marche arrière », a-t-il regretté. De ce fait, la coordination de l'intendance compte porter l'affaire devant la justice pour faux et usage de faux. En outre, un rassemblement national aura lieu ce matin, devant le siège de la centrale syndicale, pour contester non seulement le licenciement de leurs collègues, mais dénoncer le recul de l'UGTA vis-à-vis de leur protestation. Et ce, en attendant l'autre sit-in prévu lundi prochain devant le siège du ministère de l'Education. Par ailleurs, interrogé sur un éventuel échec de leur grève suite à la réticence de plusieurs travailleurs, dû au passage à l'acte de Benbouzid, Boujamaâ a affirmé que si certains travailleurs se sont retirés par crainte de perdre leurs postes, la plupart sont en revanche décidés à aller jusqu'au bout de leur protestation, car ce genre d'« intimidations », poursuit-il, ne fait que renforcer la mobilisation du personnel. Pour rappel, les intendants reprochent à leur tutelle, leur exclusion du nouveau régime indemnitaire. Ils réclament l'octroi de la prime de l'expérience pédagogique et celle de la documentation.