Les autorités chinoises envisagent de rester fermes quant aux pressions étrangères exercées en vue d'une appréciation du yuan, a déclaré hier un conseiller de la banque centrale chinoise, cité dans un site internet d'informations financières. Les déclarations de Li Daokui viennent après que le secrétaire américain au Trésor Timothy Geithner eut appelé une nouvelle fois Pékin à lutter pour une appréciation du yuan, dont le faible niveau actuel favoriserait de façon outrageuse les exportateurs chinois. "La Chine d'aujourd'hui n'est pas le Japon de 1985, ce n'est pas un pays qui dépend totalement de la demande étrangère", a déclaré ce conseiller de la banque centrale de Chine lors d'un forum économique à Pékin. La Chine avait déjà promis en juin de relâcher son contrôle sur le yuan, dont la valeur reste "essentiellement" inchangée sur les deux dernières années en raison des interventions "très substantielles" des autorités chinoises, selon les experts. Depuis juin le yuan s'est apprécié d'environ 1,6% face au dollar et il a progressé de 0,7% cette semaine, avant l'intervention de M. Geithner devant le Congrès américain. Pour les autorités américaines, revoir la valeur du yuan est un "simple principe d'équité" en vertu duquel les entreprises américaines concurrentes dans les marchés de la Chine devraient avoir les mêmes droits dont jouissent les entreprises chinoises aux Etats-Unis. Alors que le Président Barack Obama souhaite promouvoir les exportations des Etats-Unis comme un moyen de générer des emplois et réduire le gros déséquilibre commercial, ces objectifs seront difficiles à réaliser sans un meilleur accès à l'économie de plus en plus grande et croissante de la Chine . Signature d'un accord entre l'Irak et la Turquie sur le transit de pétrole L'Irak a signé hier avec la Turquie un accord prolongeant pour 15 ans l'utilisation d'un oléoduc permettant l'acheminement du pétrole irakien vers le port turc de Ceyhan, a annoncé le ministre du Pétrole irakien, Hussein Chahristani. "Nous avons signé un accord pour prolonger l'utilisation de l'oléoduc pendant 15 ans", a déclaré M. Chahristani, lors de la cérémonie de signature organisée en présence du ministre turc de l'Energie, Taner Yildiz. Le renouvellement de l'accord, qui avait expiré en mars, est le fruit de longues négociations et fait suite à un accord préliminaire, annoncé en juin. Le prix payé par Baghdad pour utiliser cet oléoduc va passer de 75 cents par baril à 1 dollar, a expliqué M. Chahristani. Selon lui, la quantité de brut transportée devrait atteindre un million de barils par jour dans "les prochaines années", contre 450 mille à 640 mille actuellement. L'oléoduc, long de 970 kilomètres, relie les champs pétroliers de Kirkouk, dans le nord de l'Irak, au terminal turc de Ceyhan, où le brut est embarqué sur des pétroliers à destination des marchés mondiaux Les autorités chinoises envisagent de rester fermes quant aux pressions étrangères exercées en vue d'une appréciation du yuan, a déclaré hier un conseiller de la banque centrale chinoise, cité dans un site internet d'informations financières. Les déclarations de Li Daokui viennent après que le secrétaire américain au Trésor Timothy Geithner eut appelé une nouvelle fois Pékin à lutter pour une appréciation du yuan, dont le faible niveau actuel favoriserait de façon outrageuse les exportateurs chinois. "La Chine d'aujourd'hui n'est pas le Japon de 1985, ce n'est pas un pays qui dépend totalement de la demande étrangère", a déclaré ce conseiller de la banque centrale de Chine lors d'un forum économique à Pékin. La Chine avait déjà promis en juin de relâcher son contrôle sur le yuan, dont la valeur reste "essentiellement" inchangée sur les deux dernières années en raison des interventions "très substantielles" des autorités chinoises, selon les experts. Depuis juin le yuan s'est apprécié d'environ 1,6% face au dollar et il a progressé de 0,7% cette semaine, avant l'intervention de M. Geithner devant le Congrès américain. Pour les autorités américaines, revoir la valeur du yuan est un "simple principe d'équité" en vertu duquel les entreprises américaines concurrentes dans les marchés de la Chine devraient avoir les mêmes droits dont jouissent les entreprises chinoises aux Etats-Unis. Alors que le Président Barack Obama souhaite promouvoir les exportations des Etats-Unis comme un moyen de générer des emplois et réduire le gros déséquilibre commercial, ces objectifs seront difficiles à réaliser sans un meilleur accès à l'économie de plus en plus grande et croissante de la Chine . Signature d'un accord entre l'Irak et la Turquie sur le transit de pétrole L'Irak a signé hier avec la Turquie un accord prolongeant pour 15 ans l'utilisation d'un oléoduc permettant l'acheminement du pétrole irakien vers le port turc de Ceyhan, a annoncé le ministre du Pétrole irakien, Hussein Chahristani. "Nous avons signé un accord pour prolonger l'utilisation de l'oléoduc pendant 15 ans", a déclaré M. Chahristani, lors de la cérémonie de signature organisée en présence du ministre turc de l'Energie, Taner Yildiz. Le renouvellement de l'accord, qui avait expiré en mars, est le fruit de longues négociations et fait suite à un accord préliminaire, annoncé en juin. Le prix payé par Baghdad pour utiliser cet oléoduc va passer de 75 cents par baril à 1 dollar, a expliqué M. Chahristani. Selon lui, la quantité de brut transportée devrait atteindre un million de barils par jour dans "les prochaines années", contre 450 mille à 640 mille actuellement. L'oléoduc, long de 970 kilomètres, relie les champs pétroliers de Kirkouk, dans le nord de l'Irak, au terminal turc de Ceyhan, où le brut est embarqué sur des pétroliers à destination des marchés mondiaux