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Pékin défend sa politique de changes et nie des manipulations
Chine
Publié dans Le Maghreb le 07 - 04 - 2010


La Chine a vivement défendu sa politique de changes mardi, niant toute manipulation du yuan et rejetant l'argument selon lequel une hausse du yuan réduirait le déficit commercial américain avec la Chine. Lors de conférences de presse différentes, une porte-parole du ministère des Affaires étrangères et deux économistes du gouvernement ont suggéré que la devise chinoise pourrait reprendre sa hausse après 20 mois de pause, mais ils ont également prévenu que Pékin agirait prudemment et selon ses propres modalités. "Nous ne voulons pas voir notre taux de change rester inchangé", a ainsi déclaré Zhang Yansheng, directeur général de l'Institut pour la recherche économique internationale, un groupe de réflexion du Comité national de développement et de réforme, une agence de planification importante. Rendre le yuan plus souple est une tâche difficile, notamment en raison de l'absence d'instruments de couverture en Chine et du manque d'expérience des sociétés chinoises dans la gestion d'un taux de change flottant, a souligné l'économiste. De son côté, une porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois, Jiang Yu, a déclaré que son pays continuerait d'améliorer son régime de change, mais qu'il ne le ferait qu'en fonction du calendrier et des méthodes de son choix. La porte-parole a indiqué que la Chine ne manipulait jamais le yuan et a appelé les deux pays à résoudre leurs différends par le dialogue. "Le taux de change du renminbi n'est pas la raison principale du déficit commercial entre la Chine et les Etats-Unis", a-t-elle déclaré lors d'un point de presse. "Bien entendu, une appréciation du RMB n'est pas la solution à un rééquilibrage des échanges commerciaux entre la Chine et les Etats-Unis." Le ministère des Affaires étrangères n'a pas en principe voix au chapitre en matière de politique de change, laquelle répond principalement à des préoccupations intérieures, telles que la nécessité de maintenir la croissance économique et l'emploi. La Chine a refixé sa devise au billet vert à hauteur d'un dollar pour 6,83 yuans depuis juillet 2008 afin d'aider ses exportateurs à faire face à la crise du crédit. Au cours des trois années précédentes, Pékin avait laissé le yuan gagner progressivement 21% face au dollar. Les marchés financiers espèrent que la Chine permettra à sa devise de reprendre sa progression durant l'année afin de contenir l'inflation et de soutenir la demande intérieure. L'une des possibilités serait que l'appréciation du yuan s'accompagne d'un élargissement de la bande fluctuation de la devise chinoise, ce qui constituerait déjà une amélioration au regard de la politique de Pékin en matière de change. De fait, le yuan ne peut actuellement pas évoluer de plus ou moins 0,5% par rapport à un taux de change fixé tous les jours par la banque centrale. Ba Shusong, vice-directeur général de l'Institut d'analyse financière et économiste du gouvernement chinois, a esquissé un tel scénario mais a également dit que la Chine devrait être très prudente quant au calendrier retenu et à l'évolution de la devise. Ba Shusong, dont l'institut fait partie du Development Research Centre, un groupe de réflexion du gouvernement, a également dit qu'une hausse du yuan ne serait pas déterminante dans le déséquilibre des échanges commerciaux entre la Chine et les Etats-Unis. En effet, selon l'économiste, le déficit commercial américain avec la Chine pourrait même se creuser si la devise chinoise s'apprécie, comme cela avait été le cas entre mi-2005 et mi-2008. La porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a toutefois rappelé que toute évolution de la politique monétaire chinoise se ferait en respectant trois principes : cela se fera à l'initiative de Pékin, d'une manière contrôlée et graduelle. Selon Wu Xiaoling, ancien vice-gouverneur de la banque centrale chinoise l'origine du problème ne réside pas dans un yuan faible, mais dans le coût relativement bas de la main d'oeuvre et des ressources en Chine. "Le fait qu'on estime le yuan sous-évalué est en réalité dû au fait que les prix chinois, y compris des ressources et de la main d'oeuvre, n'ont pas encore atteint les standards internationaux", explique-t-elle. Le ministère du Commerce a répété que de nombreuses entreprises risquaient la ruine et que des millions d'emplois seraient menacés en cas de renforcement du yuan. La Banque centrale chinoise semble de son côté plus favorable à davantage de flexibilité. Pékin avait laissé le yuan s'apprécier de 21% face au dollar entre juillet 2005 et juillet 2008, avant de réarrimer de fait le renminbi au billet vert à un taux de près de 6,83 dollars pour aider l'économie chinoise à sortir de la crise économique. Notons que le porte-parole de la Maison blanche Robert Gibbs a réaffirmé que le président Barack Obama voulait une devise chinoise fondée sur le marché. Le yuan chinois ou renminbi est arrimé au dollar et évolue dans une fourchette étroite. Les Etats-Unis accusent le yuan d'être artificiellement sous-évalué. "Chaque fois que le président et son administration rencontrent les dirigeants chinois, cette question est soulevée. Elle a été soulevée directement à Pékin par le président en novembre", a déclaré Robert Gibbs lors d'un point de presse. "Le président a dit plusieurs fois récemment que la devise chinoise devait être basée sur le marché", a-t-il ajouté.

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