Tout laboratoire ou fournisseur étrangers désirant traiter avec l'Algérie dans le domaine du médicament et de l'équipement médical devra signer un contrat de partenariat l'obligeant à s'installer en Algérie. Tout laboratoire ou fournisseur étrangers désirant traiter avec l'Algérie dans le domaine du médicament et de l'équipement médical devra signer un contrat de partenariat l'obligeant à s'installer en Algérie. Cette nouvelle mesure a pour objectif de réduire le coût des importations en matière de produits pharmaceutiques. C'est ce qu'a annoncé, jeudi à Alger, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès. « Nous exigeons de chaque laboratoire intéressé d'être un vrai partenaire en s'installant en Algérie », a-t-il déclaré, en marge d'une séance de travail avec une délégation d'entreprise polonaise, dirigée par le président de la Chambre polonaise du commerce, Andrzej Arendarski. Désormais, il ne sera plus question d'importer des médicaments ou des équipements médicaux, mais plutôt d'installer des usines en Algérie. Pour rappel, le gouvernement a interdit en 2009 l'importation des médicaments fabriqués localement. Ce qui a permis de réduire la facture des dépenses pour l'achat de médicaments. Les importations ont ainsi connu une baisse conséquente de 44,36% au cours du premier trimestre de 2010. La facture est passée de 198,47 millions de dollars à 110,43 millions de dollars, soit - 88 millions de dollars. Et pour continuer dans cette optique, les pouvoirs publics ambitionnent de fabriquer des médicaments de marques étrangères ou autre montage d'équipements médicaux sur le territoire national. Tout en soulignant la disponibilité de l'argent et de la main d'œuvre nationale, le ministre a indiqué, à ce propos, que ceux qui veulent traiter avec l'Algérie, dans le cadre du plan quinquennal, doivent savoir que nous avons besoin de fabrication de médicaments, de vaccins et d'équipements médicaux. Le transfert des technologies est impératif pour nous, a-t-il précisé. Par ailleurs, concernant la coopération avec la Pologne, Ould Abbès a souligné que l'Algérie s'intéresse au renforcement de la coopération bilatérale, dans les domaines de la chirurgie infantile et cardiaque, de l'équipement médical ainsi que celui de la formation et des échanges d'expériences, qui sont des points déjà inclus dans le protocole d'accord de 2006. Le ministre a ajouté que les Polonais ont proposé deux secteurs importants qui concernent les domaines du matériel chirurgical et orthopédique pour la réparation des accidentés ainsi que du matériel concernant l'assainissement, l'hygiène des hôpitaux, les appelant eux aussi à installer des usines en Algérie. Il a annoncé, à ce titre, l'ouverture prochaine de 57 unités de radiothérapie pour les cancéreux, précisant que son ministère ainsi que celui de l'Habitat vont procéder au lancement d'un appel d'offres. De son côté, Andrzej Arendarski a relevé que les domaines d'intérêt de son pays sont les équipements médicaux, les produits consommables et du bâtiment, notamment en ce qui concerne la construction d'hôpitaux. A. B. Cette nouvelle mesure a pour objectif de réduire le coût des importations en matière de produits pharmaceutiques. C'est ce qu'a annoncé, jeudi à Alger, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès. « Nous exigeons de chaque laboratoire intéressé d'être un vrai partenaire en s'installant en Algérie », a-t-il déclaré, en marge d'une séance de travail avec une délégation d'entreprise polonaise, dirigée par le président de la Chambre polonaise du commerce, Andrzej Arendarski. Désormais, il ne sera plus question d'importer des médicaments ou des équipements médicaux, mais plutôt d'installer des usines en Algérie. Pour rappel, le gouvernement a interdit en 2009 l'importation des médicaments fabriqués localement. Ce qui a permis de réduire la facture des dépenses pour l'achat de médicaments. Les importations ont ainsi connu une baisse conséquente de 44,36% au cours du premier trimestre de 2010. La facture est passée de 198,47 millions de dollars à 110,43 millions de dollars, soit - 88 millions de dollars. Et pour continuer dans cette optique, les pouvoirs publics ambitionnent de fabriquer des médicaments de marques étrangères ou autre montage d'équipements médicaux sur le territoire national. Tout en soulignant la disponibilité de l'argent et de la main d'œuvre nationale, le ministre a indiqué, à ce propos, que ceux qui veulent traiter avec l'Algérie, dans le cadre du plan quinquennal, doivent savoir que nous avons besoin de fabrication de médicaments, de vaccins et d'équipements médicaux. Le transfert des technologies est impératif pour nous, a-t-il précisé. Par ailleurs, concernant la coopération avec la Pologne, Ould Abbès a souligné que l'Algérie s'intéresse au renforcement de la coopération bilatérale, dans les domaines de la chirurgie infantile et cardiaque, de l'équipement médical ainsi que celui de la formation et des échanges d'expériences, qui sont des points déjà inclus dans le protocole d'accord de 2006. Le ministre a ajouté que les Polonais ont proposé deux secteurs importants qui concernent les domaines du matériel chirurgical et orthopédique pour la réparation des accidentés ainsi que du matériel concernant l'assainissement, l'hygiène des hôpitaux, les appelant eux aussi à installer des usines en Algérie. Il a annoncé, à ce titre, l'ouverture prochaine de 57 unités de radiothérapie pour les cancéreux, précisant que son ministère ainsi que celui de l'Habitat vont procéder au lancement d'un appel d'offres. De son côté, Andrzej Arendarski a relevé que les domaines d'intérêt de son pays sont les équipements médicaux, les produits consommables et du bâtiment, notamment en ce qui concerne la construction d'hôpitaux. A. B.