L'euro poursuivait son repli face au dollar, hier, plombé par un regain d'inquiétudes sur la santé du secteur bancaire irlandais, mais restait ancré au-dessus de 1,34 dollar, le billet vert restant affaibli par les perspectives de nouvelles mesures de soutien aux Etats-Unis. L'euro cotait 1,3443 dollar contre 1,3488 dollar vendredi, après être monté à 1,3495 dollar la veille, égalant son niveau le plus fort depuis le 20 avril atteint vendredi. Face au yen, la devise européenne perdait également du terrain 113,19 yens contre 113,58 yens vendredi. Le billet vert se stabilisait face à la monnaie nippone à 84,19 yens contre 84,20 yens vendredi soir. L'euro pliait sous le poids d'inquiétudes liées à la situation financière de l'Irlande, alors que le pays doit annoncer cette semaine le coût total de la restructuration par l'Etat de la banque en crise Anglo Irish, nationalisée en 2009. Cependant, "si les spéculations sur le coût de la restructuration d'Anglo Irish peut atténuer les effets de la faiblesse continue du dollar, elles deviendront prédominantes si l'Irlande devait faire appel au Fonds européen de stabilité financière (EFSF)" pour lever des fonds, commentaient les analystes. Une telle opération est totalement exclue par le gouvernement, mais les inquiétudes sur la solidité du secteur bancaire irlandais alimentaient un retour des spéculations sur le fait que l'Irlande pourrait nécessiter un recours à l'aide du Fonds monétaire international (FMI) pour lui permettre de surmonter la crise de son secteur bancaire, rumeur qui avait déjà fortement pesé sur l'euro à la mi-septembre, soulignait encore les analystes. Mais l'euro restait fermement ancré au-dessus du seuil de 1,34 dollar, le billet vert restant pour sa part plombé par des inquiétudes sur l'économie américaine qui ont poussé, la semaine précédente, la Réserve fédérale américaine (Fed) à se dire prête à injecter de nouveau des liquidités pour soutenir la trop faible reprise économique aux Etats-Unis. Ainsi, les cambistes seront particulièrement attentifs à la publication aux Etats-Unis, aujourd'hui, des prix des logements pour juillet et de l'indice de confiance des consommateurs pour septembre, avant de scruter, vendredi, les dépenses et revenus des ménages ainsi que l'indice d'activité manufacturière pour septembre et les dépenses de construction pour août. R. E. L'euro poursuivait son repli face au dollar, hier, plombé par un regain d'inquiétudes sur la santé du secteur bancaire irlandais, mais restait ancré au-dessus de 1,34 dollar, le billet vert restant affaibli par les perspectives de nouvelles mesures de soutien aux Etats-Unis. L'euro cotait 1,3443 dollar contre 1,3488 dollar vendredi, après être monté à 1,3495 dollar la veille, égalant son niveau le plus fort depuis le 20 avril atteint vendredi. Face au yen, la devise européenne perdait également du terrain 113,19 yens contre 113,58 yens vendredi. Le billet vert se stabilisait face à la monnaie nippone à 84,19 yens contre 84,20 yens vendredi soir. L'euro pliait sous le poids d'inquiétudes liées à la situation financière de l'Irlande, alors que le pays doit annoncer cette semaine le coût total de la restructuration par l'Etat de la banque en crise Anglo Irish, nationalisée en 2009. Cependant, "si les spéculations sur le coût de la restructuration d'Anglo Irish peut atténuer les effets de la faiblesse continue du dollar, elles deviendront prédominantes si l'Irlande devait faire appel au Fonds européen de stabilité financière (EFSF)" pour lever des fonds, commentaient les analystes. Une telle opération est totalement exclue par le gouvernement, mais les inquiétudes sur la solidité du secteur bancaire irlandais alimentaient un retour des spéculations sur le fait que l'Irlande pourrait nécessiter un recours à l'aide du Fonds monétaire international (FMI) pour lui permettre de surmonter la crise de son secteur bancaire, rumeur qui avait déjà fortement pesé sur l'euro à la mi-septembre, soulignait encore les analystes. Mais l'euro restait fermement ancré au-dessus du seuil de 1,34 dollar, le billet vert restant pour sa part plombé par des inquiétudes sur l'économie américaine qui ont poussé, la semaine précédente, la Réserve fédérale américaine (Fed) à se dire prête à injecter de nouveau des liquidités pour soutenir la trop faible reprise économique aux Etats-Unis. Ainsi, les cambistes seront particulièrement attentifs à la publication aux Etats-Unis, aujourd'hui, des prix des logements pour juillet et de l'indice de confiance des consommateurs pour septembre, avant de scruter, vendredi, les dépenses et revenus des ménages ainsi que l'indice d'activité manufacturière pour septembre et les dépenses de construction pour août. R. E.