L'accès universel à la prise en charge du VIH-sida est possible dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. C'est le message mis en avant par le rapport annuel conjoint de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), de l'Onusida et de l'Unicef, publié avant hier mardi. Il souligne les "progrès remarquables constatés en Afrique orientale et australe, région la plus durement touchée par le VIH", et y voit "des raisons d'espérer". Les institutions onusiennes constatent cependant que l'objectif de l'accès universel ne sera pas atteint à la date prévue. En 2006, les Etats membres des Nations unies se sont engagés à atteindre "d'ici à 2010 l'objectif d'un accès universel à la prévention de l'infection à VIH, au traitement ainsi qu'à la prise en charge et au soutien des malades". L'accès universel est défini comme la couverture d'au moins 80 % de la population ayant besoin d'un traitement ou de services (tests de dépistage, prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant). Ce quatrième rapport annuel dresse un bilan positif à la fin 2009 de l'élargissement de l'accès à la prévention, au traitement et à la prise en charge de l'infection à VIH. "Nous constatons des progrès un peu partout, avec une couverture de 36 % de la population concernée pour les antirétroviraux et de plus de 50 % pour la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant", souligne le docteur Yves Souteyrand, du département VIH-sida de l'OMS. En 2005 et 2008, le pourcentage de mères séropositives recevant un traitement pour empêcher la contamination de leur enfant était respectivement de 15 % et de 45 %. Si elle augmente, la proportion de femmes enceintes bénéficiant d'un test de dépistage de l'infection à VIH reste faible : elle est passée de 7 % en 2005 à 21 % en 2008 et 26 % en 2009. Accès universel A la fin 2009, 5,24 millions de personnes recevaient des médicaments antirétroviraux dans les pays à revenu faible ou moyen, soit 1,2 million de plus qu'à la fin 2008. Le taux de couverture est passé de 28 %, à la fin décembre 2008, à 36 %, à la fin 2009, si l'on applique les nouvelles recommandations, formulées en 2009-2010, qui préconisent de démarrer le traitement plus précocement. L'accès universel à la prise en charge du VIH-sida est possible dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. C'est le message mis en avant par le rapport annuel conjoint de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), de l'Onusida et de l'Unicef, publié avant hier mardi. Il souligne les "progrès remarquables constatés en Afrique orientale et australe, région la plus durement touchée par le VIH", et y voit "des raisons d'espérer". Les institutions onusiennes constatent cependant que l'objectif de l'accès universel ne sera pas atteint à la date prévue. En 2006, les Etats membres des Nations unies se sont engagés à atteindre "d'ici à 2010 l'objectif d'un accès universel à la prévention de l'infection à VIH, au traitement ainsi qu'à la prise en charge et au soutien des malades". L'accès universel est défini comme la couverture d'au moins 80 % de la population ayant besoin d'un traitement ou de services (tests de dépistage, prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant). Ce quatrième rapport annuel dresse un bilan positif à la fin 2009 de l'élargissement de l'accès à la prévention, au traitement et à la prise en charge de l'infection à VIH. "Nous constatons des progrès un peu partout, avec une couverture de 36 % de la population concernée pour les antirétroviraux et de plus de 50 % pour la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant", souligne le docteur Yves Souteyrand, du département VIH-sida de l'OMS. En 2005 et 2008, le pourcentage de mères séropositives recevant un traitement pour empêcher la contamination de leur enfant était respectivement de 15 % et de 45 %. Si elle augmente, la proportion de femmes enceintes bénéficiant d'un test de dépistage de l'infection à VIH reste faible : elle est passée de 7 % en 2005 à 21 % en 2008 et 26 % en 2009. Accès universel A la fin 2009, 5,24 millions de personnes recevaient des médicaments antirétroviraux dans les pays à revenu faible ou moyen, soit 1,2 million de plus qu'à la fin 2008. Le taux de couverture est passé de 28 %, à la fin décembre 2008, à 36 %, à la fin 2009, si l'on applique les nouvelles recommandations, formulées en 2009-2010, qui préconisent de démarrer le traitement plus précocement.