135 millions de Brésilens ont voté hier cinq fois : ils élisent leur président de la République, leurs députés, deux tiers des sénateurs, les gouverneurs des 27 Etats et les assemblées législatives correspondantes. 135 millions de Brésilens ont voté hier cinq fois : ils élisent leur président de la République, leurs députés, deux tiers des sénateurs, les gouverneurs des 27 Etats et les assemblées législatives correspondantes. Cent trente-cinq millions de Brésiliens se sont rendus, hier, pour élire leur nouveau président. Archi favorite, Dilma Rousseff pourrait être élue dès le premier tour. Particularité du scrutin : tous les candidats appartiennent à la gauche brésilienne. La cas de figure est unique dans le monde démocratique : le Brésil (200 millions d'habitants) est un pays sans droite, où toute la classe politique, à des degrés divers, se proclame "de gauche". Mode d'emploi de cette "méga-élection" 135 millions de Brésilens ont voté, hier, cinq fois : ils élisent leur président de la République, leurs députés, deux tiers des sénateurs, les gouverneurs des 27 Etats et les assemblées législatives correspondantes. Le scrutin s'est déroulé par vote électronique. Ce processus inauguré en 1996 jouit de la confiance des Brésiliens et des observateurs du monde entier. 364.090 personnes sont candidats aux législatives. Le vote est obligatoire, sauf pour les analphabètes (10% de l'électorat) En tête dans les sondages depuis juillet, Dilma Rousseff devrait recueillir autour de 50% des suffrages exprimés. Le meilleur sondage de José Serra le donnait deuxième, avec 29%. L'écologiste Marina Silva réalise un bon score si elle dépasse 10% ; historique si elle atteint 15%. Le score du trublion contestataire Plinio de Arruda Sampaio pourrait être inférieur à 1%. 60% des Brésiliens s'apprêtent à voter pour une femme (Dilma ou Marina) Ainsi, des quatre candidats à la présidentielle de ce dimanche 3 octobre 2010, à commencer, évidemment, par la dauphine du président Lula, Dilma Rousseff, 63 ans. Ancienne militante d'extrême gauche, la candidate du Parti des travailleurs (PT) est opposée au co-fondateur du Parti social-démocrate brésilien (PSDB), José Serra, 68 ans. Lequel, comme son adversaire, s'est autrefois opposé au régime militaire (1964-1985). De gauche également : Marina Silva, 50 ans. Ex-ministre de l'Environnement, la candidate du Parti Vert (PV) a longtemps milité au PT avant de démissionner et de rendre sa carte du parti en 2008. Enfin, l'inépuisable Plinio de Arruda Sampaio, 80 ans, est lui aussi un démissionnaire du PT, dont il fut pourtant l'un des fondateurs historiques. Ecœuré par les scandales de corruption impliquant le PT pendant le premier mandat de Lula, il a claqué la porte en 2005. Aujourd'hui candidat du Parti Socialisme et Liberté (PSOL), il devrait attirer autour de 1% des intentions de votes. Avec un tel casting, le président sortant ne s'est pas privé de fanfaronner durant les mois de campagne : "Cette élection me convient parfaitement puisque j'ai personnellement travaillé avec trois candidats sur quatre!" A côté des trois compagnons de route de Lula, José Serra passe, par contraste, pour un "conservateur". Ce qui est beaucoup dire. Le candidat du PSDB s'apparente en réalité au centre-gauche européen et ne déparerait pas au SPD allemand ou chez les Sociaux-démocrates suédois. Certains le classent à tort à droite ; en réalité, il est seulement moins à gauche que les autres. Cent trente-cinq millions de Brésiliens se sont rendus, hier, pour élire leur nouveau président. Archi favorite, Dilma Rousseff pourrait être élue dès le premier tour. Particularité du scrutin : tous les candidats appartiennent à la gauche brésilienne. La cas de figure est unique dans le monde démocratique : le Brésil (200 millions d'habitants) est un pays sans droite, où toute la classe politique, à des degrés divers, se proclame "de gauche". Mode d'emploi de cette "méga-élection" 135 millions de Brésilens ont voté, hier, cinq fois : ils élisent leur président de la République, leurs députés, deux tiers des sénateurs, les gouverneurs des 27 Etats et les assemblées législatives correspondantes. Le scrutin s'est déroulé par vote électronique. Ce processus inauguré en 1996 jouit de la confiance des Brésiliens et des observateurs du monde entier. 364.090 personnes sont candidats aux législatives. Le vote est obligatoire, sauf pour les analphabètes (10% de l'électorat) En tête dans les sondages depuis juillet, Dilma Rousseff devrait recueillir autour de 50% des suffrages exprimés. Le meilleur sondage de José Serra le donnait deuxième, avec 29%. L'écologiste Marina Silva réalise un bon score si elle dépasse 10% ; historique si elle atteint 15%. Le score du trublion contestataire Plinio de Arruda Sampaio pourrait être inférieur à 1%. 60% des Brésiliens s'apprêtent à voter pour une femme (Dilma ou Marina) Ainsi, des quatre candidats à la présidentielle de ce dimanche 3 octobre 2010, à commencer, évidemment, par la dauphine du président Lula, Dilma Rousseff, 63 ans. Ancienne militante d'extrême gauche, la candidate du Parti des travailleurs (PT) est opposée au co-fondateur du Parti social-démocrate brésilien (PSDB), José Serra, 68 ans. Lequel, comme son adversaire, s'est autrefois opposé au régime militaire (1964-1985). De gauche également : Marina Silva, 50 ans. Ex-ministre de l'Environnement, la candidate du Parti Vert (PV) a longtemps milité au PT avant de démissionner et de rendre sa carte du parti en 2008. Enfin, l'inépuisable Plinio de Arruda Sampaio, 80 ans, est lui aussi un démissionnaire du PT, dont il fut pourtant l'un des fondateurs historiques. Ecœuré par les scandales de corruption impliquant le PT pendant le premier mandat de Lula, il a claqué la porte en 2005. Aujourd'hui candidat du Parti Socialisme et Liberté (PSOL), il devrait attirer autour de 1% des intentions de votes. Avec un tel casting, le président sortant ne s'est pas privé de fanfaronner durant les mois de campagne : "Cette élection me convient parfaitement puisque j'ai personnellement travaillé avec trois candidats sur quatre!" A côté des trois compagnons de route de Lula, José Serra passe, par contraste, pour un "conservateur". Ce qui est beaucoup dire. Le candidat du PSDB s'apparente en réalité au centre-gauche européen et ne déparerait pas au SPD allemand ou chez les Sociaux-démocrates suédois. Certains le classent à tort à droite ; en réalité, il est seulement moins à gauche que les autres.