Hortefeux affirme qu'il «s'agit d'étrangers en situation irrégulière et qui étaient clairement en relation avec le jihadiste français de retour d'Afghanistan Ryad Hannouni Hortefeux affirme qu'il «s'agit d'étrangers en situation irrégulière et qui étaient clairement en relation avec le jihadiste français de retour d'Afghanistan Ryad Hannouni Les 12 hommes arrêtés mardi dans le sud de la France, dans ce que les médias ont appellé «un coup de filet dans la mouvance islamiste», pourraient bien n'être que des délinquants s'adonnant au trafic de papiers. Ce sont des étrangers sans papiers dont le lien avec Al-Qaïda est loin d'être établi. La police française a laborieusement connecté le groupe arrêté à Ryad Hannouni le «jihadiste». Hier, le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a "espéré" que l'extradition du "jihadiste français" Ryad Hannouni, détenu en Italie depuis son arrestation début septembre, intervienne d'ici fin octobre, dans une intervention sur France Inter. Sur les 12 interpellations réalisées mardi dans la «mouvance islamiste» dans le cadre de deux affaires différentes, dont une concerne trois personnes pour leurs liens présumés avec Hannouni, Hortefeux affirme qu'il «s'agit d'étrangers en situation irrégulière et qui étaient clairement en relation avec le jihadiste français de retour d'Afghanistan Ryad Hannouni, qui avait quitté la France en 2009 et qui a été interpellé à Naples le 3 septembre». Clandestins égal terroristes ? Sans préjuger de l'avenir, il semble que les policiers français ont été vite en besogne dans cette affaire. Le ministre reconnaît lui-même que les investigations sont en cours. "Nous avons demandé son extradition (...) et j'espère que cette extradition pourra avoir lieu le 21 octobre", a précisé Hortefeux, sans autre détail sur cette échéance. Les services français avaient été informés par leurs homologues italiens, dès début septembre, de l'arrestation de Hannouni, qui faisait l'objet d'un mandat d'arrêt international diffusé dans l'ensemble des pays signataires de la Convention de Schengen. Quant aux charges qui pèsent sur ces trois hommes placés en garde à vue, le ministre a affirmé qu'"incontestablement, ils appartiennent à une filière de trafic de faux documents et d'immigration clandestine". "La question est de savoir s'ils participent réellement au soutien logistique d'opérations terroristes", a-t-il ajouté. Concernant la seconde opération dans laquelle neuf personnes ont été arrêtées en région marseillaise (centre-ville, Quartiers Nord, Aubagne, Marignane) ainsi qu'à Avignon, M. Hortefeux a estimé que "leurs objectifs sont un peu plus ambigus"."Une partie très clairement est liée au grand banditisme, et d'autres s'inscrivent dans la mouvance islamiste radicale, alors est-ce que c'est du grand banditisme, est-ce qu'ils préparaient des attentats ? L'un n'étant d'ailleurs pas incompatible avec l'autre", a-t-il ajouté. "L'enquête devra permettre d'y voir beaucoup plus clair. Tout ceci démontre que les services de sécurité sont vigilants, actifs et réactifs", a-t-il assuré. De nouvelles forces ont été injectées dans le dispositif Vigipirate à Paris et des policiers supplémentaires ont été réaffectés à la surveillance des personnalités. Les 12 hommes arrêtés mardi dans le sud de la France, dans ce que les médias ont appellé «un coup de filet dans la mouvance islamiste», pourraient bien n'être que des délinquants s'adonnant au trafic de papiers. Ce sont des étrangers sans papiers dont le lien avec Al-Qaïda est loin d'être établi. La police française a laborieusement connecté le groupe arrêté à Ryad Hannouni le «jihadiste». Hier, le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a "espéré" que l'extradition du "jihadiste français" Ryad Hannouni, détenu en Italie depuis son arrestation début septembre, intervienne d'ici fin octobre, dans une intervention sur France Inter. Sur les 12 interpellations réalisées mardi dans la «mouvance islamiste» dans le cadre de deux affaires différentes, dont une concerne trois personnes pour leurs liens présumés avec Hannouni, Hortefeux affirme qu'il «s'agit d'étrangers en situation irrégulière et qui étaient clairement en relation avec le jihadiste français de retour d'Afghanistan Ryad Hannouni, qui avait quitté la France en 2009 et qui a été interpellé à Naples le 3 septembre». Clandestins égal terroristes ? Sans préjuger de l'avenir, il semble que les policiers français ont été vite en besogne dans cette affaire. Le ministre reconnaît lui-même que les investigations sont en cours. "Nous avons demandé son extradition (...) et j'espère que cette extradition pourra avoir lieu le 21 octobre", a précisé Hortefeux, sans autre détail sur cette échéance. Les services français avaient été informés par leurs homologues italiens, dès début septembre, de l'arrestation de Hannouni, qui faisait l'objet d'un mandat d'arrêt international diffusé dans l'ensemble des pays signataires de la Convention de Schengen. Quant aux charges qui pèsent sur ces trois hommes placés en garde à vue, le ministre a affirmé qu'"incontestablement, ils appartiennent à une filière de trafic de faux documents et d'immigration clandestine". "La question est de savoir s'ils participent réellement au soutien logistique d'opérations terroristes", a-t-il ajouté. Concernant la seconde opération dans laquelle neuf personnes ont été arrêtées en région marseillaise (centre-ville, Quartiers Nord, Aubagne, Marignane) ainsi qu'à Avignon, M. Hortefeux a estimé que "leurs objectifs sont un peu plus ambigus"."Une partie très clairement est liée au grand banditisme, et d'autres s'inscrivent dans la mouvance islamiste radicale, alors est-ce que c'est du grand banditisme, est-ce qu'ils préparaient des attentats ? L'un n'étant d'ailleurs pas incompatible avec l'autre", a-t-il ajouté. "L'enquête devra permettre d'y voir beaucoup plus clair. Tout ceci démontre que les services de sécurité sont vigilants, actifs et réactifs", a-t-il assuré. De nouvelles forces ont été injectées dans le dispositif Vigipirate à Paris et des policiers supplémentaires ont été réaffectés à la surveillance des personnalités.