Les mouvements de grève sur les terminaux pétroliers de Fos-sur-mer (Bouches-du-Rhône) ainsi que sur les bassins de Marseille ont un impact économique lourd, selon les acteurs du secteur qui tirent la sonnette d'alarme pour l'avenir. Les mouvements de grève sur les terminaux pétroliers de Fos-sur-mer (Bouches-du-Rhône) ainsi que sur les bassins de Marseille ont un impact économique lourd, selon les acteurs du secteur qui tirent la sonnette d'alarme pour l'avenir. Après plus d'une dizaine de jours de grève, le mouvement qui bloque les terminaux pétroliers de Fos-Lavera est en train de réduire l'activité des raffineries de la zone. Celle de Total entamera aujourd'hui dimanche les procédures de mise à l'arrêt progressive. La CMA-CGM, 3e armateur mondial dont le siège se trouve dans la cité phocéenne, a ainsi décidé de "restreindre ses escales au Port de Marseille à destination du Nord de l'Afrique, avec une seule escale au lieu de cinq". Selon Raymond Vidil, P-DG de Marfret, transporteur maritime. "Notre activité sur le Maghreb est complètement" stoppée, la grève dans le port de Marseille pourrait aussi entraîner des ruptures d'approvisionnement dans les stations-service en France d'ici une à deux semaines, a déclaré l'Union française des industries pétrolières. La situation risque d'empirer après que les salariés du raffinage ont voté vendredi en faveur d'une grève reconductible à partir du 12 octobre dans la plupart des raffineries françaises dans le cadre du mouvement national contre le projet de réforme des retraites du gouvernement. "S'il n'y a pas de blocage la semaine prochaine dans les raffineries, on a une à deux semaines devant nous pour trouver une solution au conflit ", a dit un porte-parole de l'Union française des industries pétrolières (Ufip). Quatre des six raffineries alimentées par le port de Marseille devraient s'arrêter faute de matières premières à partir d'aujourd'hui dimanche, a-t-il précisé. Vendredi, 51 navires (3 chimiquiers, 11 navires propane/butane, 19 pétroliers de brut, 15 pétroliers de raffiné et 3 péniches) étaient bloqués dans la rade de Fos. Selon l'UFIP. L'immobilisation d'un navire de type tanker coûte entre 30 et 50 mille euros par jour. La dernière grande grève (15 jours) sur les terminaux pétroliers, en 2008, avait coûté environ 30 millions d'euros, selon la même source. Après plus d'une dizaine de jours de grève, le mouvement qui bloque les terminaux pétroliers de Fos-Lavera est en train de réduire l'activité des raffineries de la zone. Celle de Total entamera aujourd'hui dimanche les procédures de mise à l'arrêt progressive. La CMA-CGM, 3e armateur mondial dont le siège se trouve dans la cité phocéenne, a ainsi décidé de "restreindre ses escales au Port de Marseille à destination du Nord de l'Afrique, avec une seule escale au lieu de cinq". Selon Raymond Vidil, P-DG de Marfret, transporteur maritime. "Notre activité sur le Maghreb est complètement" stoppée, la grève dans le port de Marseille pourrait aussi entraîner des ruptures d'approvisionnement dans les stations-service en France d'ici une à deux semaines, a déclaré l'Union française des industries pétrolières. La situation risque d'empirer après que les salariés du raffinage ont voté vendredi en faveur d'une grève reconductible à partir du 12 octobre dans la plupart des raffineries françaises dans le cadre du mouvement national contre le projet de réforme des retraites du gouvernement. "S'il n'y a pas de blocage la semaine prochaine dans les raffineries, on a une à deux semaines devant nous pour trouver une solution au conflit ", a dit un porte-parole de l'Union française des industries pétrolières (Ufip). Quatre des six raffineries alimentées par le port de Marseille devraient s'arrêter faute de matières premières à partir d'aujourd'hui dimanche, a-t-il précisé. Vendredi, 51 navires (3 chimiquiers, 11 navires propane/butane, 19 pétroliers de brut, 15 pétroliers de raffiné et 3 péniches) étaient bloqués dans la rade de Fos. Selon l'UFIP. L'immobilisation d'un navire de type tanker coûte entre 30 et 50 mille euros par jour. La dernière grande grève (15 jours) sur les terminaux pétroliers, en 2008, avait coûté environ 30 millions d'euros, selon la même source.