La santé mentale en Algérie se dégrade continuellement. Elle est à la traîne dans le développement et la prise en charge de cette catégorie sociale. Alors que 30 mille malades mentaux sont soignés dans des structures hospitalières ou des centres spécialisés, 150 mille errent dans les rues sans aucune prise en charge dans l‘indifférence de tous. Ces chiffres ont été révélés par le professeur Farid Kacha, chef de service des maladies mentales à l‘hôpital psychiatrique de Cheraga à Alger et qui, dans une déclaration à la radio Chaine III, a affirmé que «la prise en charge ne doit pas s‘arrêter au niveau médical. Il faut que les pouvoirs publics s‘impliquent, notamment en matière d‘infrastructures". Les maladies de l‘âme demandent davantage de moyens car elles ne sont pas toujours décelées à temps.. 30 à 40% des suicides sont dus aux dépressions nerveuses qui ne sont pas diagnostiquées à temps. Les malades mentaux qui vagabondent ne sont pas l‘affaire des médecins, il doit y avoir, selon les psychiatres, une coordination entre le ministère de la Solidarité, de l‘Intérieur et celui de la Santé publique. Combien de personnes ont été victimes des agressions de ces SDF sans que les pouvoirs publics interviennent. Une directive émanant du ministère de la Santé, à caractère juridique, portant sur la prise en charge de santé publique des malades mentaux en situation de vagabondage, ne sera opérationnelle qu‘après leur recensement par les communes dans chacune des wilayas. Les psychiatres sont unanimes à dire qu"Il est faux de croire que les malades mentaux sont irrécupérables en condamnant au passage la stigmatisation de cette frange de malades. Il est regrettable que beaucoup de malades ne soient pas déclarés par leurs familles en raison des tabous ou simplement par ignorance, pensant qu‘ils sont condamnés. En fait, c‘est le jugement que porte sur eux la société qui est condamnable. Les malades schizophrènes amplifient les suicides, près de 13% finissent par se donner la mort volontairement. L‘aliénation mentale est la traduction propre de la misère, de la malvie, de la dépravation et des maux sociaux qui épuisent la population algérienne. Qu‘on se remmémore la thèse de la sociale thérapie de Frantz Fanon qui a été son cheval de bataille.. La santé mentale en Algérie se dégrade continuellement. Elle est à la traîne dans le développement et la prise en charge de cette catégorie sociale. Alors que 30 mille malades mentaux sont soignés dans des structures hospitalières ou des centres spécialisés, 150 mille errent dans les rues sans aucune prise en charge dans l‘indifférence de tous. Ces chiffres ont été révélés par le professeur Farid Kacha, chef de service des maladies mentales à l‘hôpital psychiatrique de Cheraga à Alger et qui, dans une déclaration à la radio Chaine III, a affirmé que «la prise en charge ne doit pas s‘arrêter au niveau médical. Il faut que les pouvoirs publics s‘impliquent, notamment en matière d‘infrastructures". Les maladies de l‘âme demandent davantage de moyens car elles ne sont pas toujours décelées à temps.. 30 à 40% des suicides sont dus aux dépressions nerveuses qui ne sont pas diagnostiquées à temps. Les malades mentaux qui vagabondent ne sont pas l‘affaire des médecins, il doit y avoir, selon les psychiatres, une coordination entre le ministère de la Solidarité, de l‘Intérieur et celui de la Santé publique. Combien de personnes ont été victimes des agressions de ces SDF sans que les pouvoirs publics interviennent. Une directive émanant du ministère de la Santé, à caractère juridique, portant sur la prise en charge de santé publique des malades mentaux en situation de vagabondage, ne sera opérationnelle qu‘après leur recensement par les communes dans chacune des wilayas. Les psychiatres sont unanimes à dire qu"Il est faux de croire que les malades mentaux sont irrécupérables en condamnant au passage la stigmatisation de cette frange de malades. Il est regrettable que beaucoup de malades ne soient pas déclarés par leurs familles en raison des tabous ou simplement par ignorance, pensant qu‘ils sont condamnés. En fait, c‘est le jugement que porte sur eux la société qui est condamnable. Les malades schizophrènes amplifient les suicides, près de 13% finissent par se donner la mort volontairement. L‘aliénation mentale est la traduction propre de la misère, de la malvie, de la dépravation et des maux sociaux qui épuisent la population algérienne. Qu‘on se remmémore la thèse de la sociale thérapie de Frantz Fanon qui a été son cheval de bataille..