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La clinique ophtalmologique de Djelfa malade de sa bonne réputation
Les malades qui affluent de partout se heurtent à une organisation decevante
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 10 - 2010

Située à quelques enjambées du centre-ville, à une centaine de mètres de l'imposante bâtisse de la wilaya, la clinique se distingue par une architecture moderne qui tranche avec les traditions des constructions locales. «Le centre est équipé d'une technologie de pointe. Sa mission est de donner des services avec la meilleure qualité scientifique et le profond contenu humain, en vue d'offrir, encore une fois, la contribution de Cuba pour améliorer la santé et la qualité de vie des citoyens des pays frères.
Située à quelques enjambées du centre-ville, à une centaine de mètres de l'imposante bâtisse de la wilaya, la clinique se distingue par une architecture moderne qui tranche avec les traditions des constructions locales. «Le centre est équipé d'une technologie de pointe. Sa mission est de donner des services avec la meilleure qualité scientifique et le profond contenu humain, en vue d'offrir, encore une fois, la contribution de Cuba pour améliorer la santé et la qualité de vie des citoyens des pays frères.
12, 45, 09 et bien entendu 17, les plaques minéralogiques des véhicules stationnés le long de la voie qui mène vers la clinique ophtalmologique de l‘amitié algéro-cubaine de Djelfa renseignent sur la provenance des malades. L‘hôpital a acquis une réputation flatteuse depuis son ouverture en 2008. De nombreux patients affluent vers cette structure sanitaire pour recevoir des soins. Reportage sur un hôpital malade de sa réputation. Djelfa à 5h et des poussières en ce début d‘octobre. Il fait frais en ces premiers jours d‘automne. La météo a pourtant annoncé une journée caniculaire sur l‘ensemble du pays. Les gens qui sont venus à Djelfa en bras de chemise en ont eu pour leur frais. Ils n‘ont pas tenu compte des fortes amplitudes thermiques qui règnent sur les Hauts-Plateaux. Direction la clinique ophtalmologique de l‘amitié algéro-cubaine de Djelfa. Située à quelques enjambées du centre-ville, à une centaine de mètres de l‘imposante bâtisse de la wilaya, la clinique se distingue par une architecture moderne qui tranche avec les traditions des constructions locales. « Le centre est équipé d‘une technologie de pointe. Sa mission est de donner des prestations avec la meilleure qualité scientifique et le profond contenu humain, qu‘offre encore une fois, la contribution de Cuba pour améliorer la santé et la qualité de vie des citoyens des pays frères, en offrant la disponibilité des moyens matériels de haute technologie et de professionnalisme avec un niveau scientifique très élevé, engagés avec la science, l‘humanité et la solidarité entre les peuples », lit-on sur le site Internet de la clinique de l‘amitié algéro-ubaine. Une meilleure qualité scientifique et de l‘humanisme dans la qualité de l‘accueil des patients, c‘est ce que cherchent les malades qui affluent de toutes les régions d‘Algérie, vers cette structure sanitaire à la réputation bien établie. Des qualités que l‘on ne trouve pas dans les hôpitaux publics. Il faut dire que le site de par sa proprété et l‘ordre qui y règne à l‘intérieur inspire « confiance » et donne une impression que le travail qui se fait est « sérieux » et le bouche à oreille a fait le reste.
Des malades issus d‘horizons divers
Des voitures immatriculées des divers points du territoire national sont stationnées le long de la voie qui mène à la clinique. Des malades venus du profond pays guettent l‘ouverture de la grille qui leur permet l‘accès à l‘hôpital. Certains ont passé la nuit dans leurs voitures. D‘autres ont sollicité leurs proches résidant dans la ville de Djelfa. Alors que certains sont arrivés à l‘aube devant la structure sanitaire après avoir parcouru des centaines de kilomètres en voitures ou en bus. Beaucoup de patients accompagnés de leurs parents sont agglutinés au portail de la clinique attendant son ouverture. Des personnes âgées et des enfants font le pied de grue, espérant au plus profond d‘eux-mêmes qu‘il auront la chance de se faire consulter par les réputés ophtalmologistes cubains. 6h 30mn, le lourd portail s‘ouvre enfin. La cohue s‘installe et on joue des coudes pour se positionner au plus près des barreaux en fer de la grille. Les plus costauds physiquement, s‘entend, auront le dernier mot. Deux agents de la clinique font face à la foule. L‘un est algérien, portant l‘uniforme propre aux agents de sécurité à une entreprise, l‘autre est un cubain, tiré à quatre épingles. Le "compañero" de Fidel Castro tient à la main la liste des malades qui ont pris la précaution de prendre un rendez-vous. Il commence à égrener des noms, souvent écorchés, que le vigile algérien prend soin de répéter pour se faire comprendre de ses compatriotes. Une dizaine de patients s‘engouffrent par la petite porte d‘un pas alerte sur l‘allée qui mène à l‘intérieur du bâtiment. Des éclats de voix se font entendre. Une patiente âgée exige d‘être accompagnée par ses deux enfants. Niet de l‘agent de sécurité qui lui fit comprendre qu‘un seul suffira pour l‘assister devant le médecin. Des palabres à ne plus en finir pour persuader la bonne dame que la bonne marche de l‘établissement est tributaire du flux des personnes admises au sein de la structure sanitaire. La raison a fini par l‘emporter et le Cubain qui semble avoir appris à composer avec les sautes d‘humeur de nos concitoyens reprend l‘énumération de la liste des personnes qui auront le privilège d‘être auscultés par les médecins cubains. Une dizaine d‘autres malades prennent le même chemin que ceux qui les ont précédés. Les autres attendront devant le portail fermé encore quelque temps pour voir de nouveau le Cubain toujours flanqué de son collègue algérien revenir pour inviter d‘autres patients à rejoindre la salle d‘attente à l‘intérieur de la clinique.
En attente d‘une hypothétique consultation
Un moment de répit pour les patients malheureux pour étaler leurs états d‘âme. M.S. est venu de Sétif. Il est là depuis 24 h. Le premier jour, il a patienté comme on lui a conseillé de le faire dans l‘espoir de décrocher le sésame pour une consultation. Peine perdue. A 13 h, on annonce que la liste est close pour ce jour. Dilemme pour lui. Retourner à Sétif ou passer la nuit dans un hôtel à Djelfa. Un petit calcul et il prend la résolution de rester dans la ville. La recherche d‘un hôtel s‘est avérée ardue. Djelfa manque cruellement d‘infrastructures hôtelières. Le développement prodigieux qu‘a connu la ville a néanmoins laissé à la traîne ce secteur. Manque d‘initiative des autorités de la localité ou absence d‘investisseurs intéressés par ce créneau ? La question reste posée. Il a fini par trouver l‘oiseau rare, mais assez cher pour les prestations qu‘il fournit. Il n‘est enregistré sur aucun classement qui régit l‘activité. L‘âme en peine, notre bonhomme ne sait pas comment agrémenter sa fin de journée. Aucun lieu de loisir ou de distraction n‘existe dans la ville. Il reste les cafés. Pour la restauration, il a l‘embarras du choix entre pizzerias et gargotes qui tirent avantage des bas prix de la viande ovine qui affichent des prix raisonnables sur le marché local.
La désillusion
Il est revenu le lendemain pointer devant la portail de la clinique dès l‘aube avec l‘espoir que ce sera le bon jour pour lui. S. F, lui est de Ain Defla. Son médecin traitant qui a diagnostiqué une profonde lésion sur son œil gauche l‘a orienté vers les ophtalmologues cubains de Djelfa avec une lettre retraçant ses antécédents médicaux. Il est arrivé dans la ville à 4h du matin, sans un rendez-vous précis. Il s‘est bien renseigné sur la clinique. Des proches parents lui ont suggéré de se présenter dès l‘aurore pour augmenter ses chances d‘obtenir le droit de consultation. Il faut croire que beaucoup de personnes ont eu le même tuyau. Il est surpris par l‘affluence qu‘il trouve sur les lieux. Il a vite compris que ses chances étaient infimes. Mais il attend que la clinique ouvre ses portes pour être fixé sur son sort. L‘attente est longue et risque de s‘avérer vaine. Beaucoup de malades vont passer avant lui. Ils ont des rendez-vous. Des bribes de conversations qu‘il a eues avec ces malades, il conclut que son tour ne viendra pas en ce jour et qu‘il est impératif qu‘il prenne rendez-vous par téléphoner ou par fax et il recevra par ces mêmes outils de communication. Ce que ses amis ont omis de lui dire par manque d‘information sur les procédures à suivre pour lui éviter un long déplacement aussi inutile que coûteux. Ils sont des dizaines de patients qui se trouvent dans le même cas que lui. Ouvert en avril 2008, l‘hôpital de l‘amitié algéro-cubaine est doté d‘équipements de pointe. Il est le fruit d‘investissements cubains. L‘hôpital traite toutes les maladies de l‘oeil dont la cornée, la chirurgie réfractive et bien d‘autres spécialités.
12, 45, 09 et bien entendu 17, les plaques minéralogiques des véhicules stationnés le long de la voie qui mène vers la clinique ophtalmologique de l‘amitié algéro-cubaine de Djelfa renseignent sur la provenance des malades. L‘hôpital a acquis une réputation flatteuse depuis son ouverture en 2008. De nombreux patients affluent vers cette structure sanitaire pour recevoir des soins. Reportage sur un hôpital malade de sa réputation. Djelfa à 5h et des poussières en ce début d‘octobre. Il fait frais en ces premiers jours d‘automne. La météo a pourtant annoncé une journée caniculaire sur l‘ensemble du pays. Les gens qui sont venus à Djelfa en bras de chemise en ont eu pour leur frais. Ils n‘ont pas tenu compte des fortes amplitudes thermiques qui règnent sur les Hauts-Plateaux. Direction la clinique ophtalmologique de l‘amitié algéro-cubaine de Djelfa. Située à quelques enjambées du centre-ville, à une centaine de mètres de l‘imposante bâtisse de la wilaya, la clinique se distingue par une architecture moderne qui tranche avec les traditions des constructions locales. « Le centre est équipé d‘une technologie de pointe. Sa mission est de donner des prestations avec la meilleure qualité scientifique et le profond contenu humain, qu‘offre encore une fois, la contribution de Cuba pour améliorer la santé et la qualité de vie des citoyens des pays frères, en offrant la disponibilité des moyens matériels de haute technologie et de professionnalisme avec un niveau scientifique très élevé, engagés avec la science, l‘humanité et la solidarité entre les peuples », lit-on sur le site Internet de la clinique de l‘amitié algéro-ubaine. Une meilleure qualité scientifique et de l‘humanisme dans la qualité de l‘accueil des patients, c‘est ce que cherchent les malades qui affluent de toutes les régions d‘Algérie, vers cette structure sanitaire à la réputation bien établie. Des qualités que l‘on ne trouve pas dans les hôpitaux publics. Il faut dire que le site de par sa proprété et l‘ordre qui y règne à l‘intérieur inspire « confiance » et donne une impression que le travail qui se fait est « sérieux » et le bouche à oreille a fait le reste.
Des malades issus d‘horizons divers
Des voitures immatriculées des divers points du territoire national sont stationnées le long de la voie qui mène à la clinique. Des malades venus du profond pays guettent l‘ouverture de la grille qui leur permet l‘accès à l‘hôpital. Certains ont passé la nuit dans leurs voitures. D‘autres ont sollicité leurs proches résidant dans la ville de Djelfa. Alors que certains sont arrivés à l‘aube devant la structure sanitaire après avoir parcouru des centaines de kilomètres en voitures ou en bus. Beaucoup de patients accompagnés de leurs parents sont agglutinés au portail de la clinique attendant son ouverture. Des personnes âgées et des enfants font le pied de grue, espérant au plus profond d‘eux-mêmes qu‘il auront la chance de se faire consulter par les réputés ophtalmologistes cubains. 6h 30mn, le lourd portail s‘ouvre enfin. La cohue s‘installe et on joue des coudes pour se positionner au plus près des barreaux en fer de la grille. Les plus costauds physiquement, s‘entend, auront le dernier mot. Deux agents de la clinique font face à la foule. L‘un est algérien, portant l‘uniforme propre aux agents de sécurité à une entreprise, l‘autre est un cubain, tiré à quatre épingles. Le "compañero" de Fidel Castro tient à la main la liste des malades qui ont pris la précaution de prendre un rendez-vous. Il commence à égrener des noms, souvent écorchés, que le vigile algérien prend soin de répéter pour se faire comprendre de ses compatriotes. Une dizaine de patients s‘engouffrent par la petite porte d‘un pas alerte sur l‘allée qui mène à l‘intérieur du bâtiment. Des éclats de voix se font entendre. Une patiente âgée exige d‘être accompagnée par ses deux enfants. Niet de l‘agent de sécurité qui lui fit comprendre qu‘un seul suffira pour l‘assister devant le médecin. Des palabres à ne plus en finir pour persuader la bonne dame que la bonne marche de l‘établissement est tributaire du flux des personnes admises au sein de la structure sanitaire. La raison a fini par l‘emporter et le Cubain qui semble avoir appris à composer avec les sautes d‘humeur de nos concitoyens reprend l‘énumération de la liste des personnes qui auront le privilège d‘être auscultés par les médecins cubains. Une dizaine d‘autres malades prennent le même chemin que ceux qui les ont précédés. Les autres attendront devant le portail fermé encore quelque temps pour voir de nouveau le Cubain toujours flanqué de son collègue algérien revenir pour inviter d‘autres patients à rejoindre la salle d‘attente à l‘intérieur de la clinique.
En attente d‘une hypothétique consultation
Un moment de répit pour les patients malheureux pour étaler leurs états d‘âme. M.S. est venu de Sétif. Il est là depuis 24 h. Le premier jour, il a patienté comme on lui a conseillé de le faire dans l‘espoir de décrocher le sésame pour une consultation. Peine perdue. A 13 h, on annonce que la liste est close pour ce jour. Dilemme pour lui. Retourner à Sétif ou passer la nuit dans un hôtel à Djelfa. Un petit calcul et il prend la résolution de rester dans la ville. La recherche d‘un hôtel s‘est avérée ardue. Djelfa manque cruellement d‘infrastructures hôtelières. Le développement prodigieux qu‘a connu la ville a néanmoins laissé à la traîne ce secteur. Manque d‘initiative des autorités de la localité ou absence d‘investisseurs intéressés par ce créneau ? La question reste posée. Il a fini par trouver l‘oiseau rare, mais assez cher pour les prestations qu‘il fournit. Il n‘est enregistré sur aucun classement qui régit l‘activité. L‘âme en peine, notre bonhomme ne sait pas comment agrémenter sa fin de journée. Aucun lieu de loisir ou de distraction n‘existe dans la ville. Il reste les cafés. Pour la restauration, il a l‘embarras du choix entre pizzerias et gargotes qui tirent avantage des bas prix de la viande ovine qui affichent des prix raisonnables sur le marché local.
La désillusion
Il est revenu le lendemain pointer devant la portail de la clinique dès l‘aube avec l‘espoir que ce sera le bon jour pour lui. S. F, lui est de Ain Defla. Son médecin traitant qui a diagnostiqué une profonde lésion sur son œil gauche l‘a orienté vers les ophtalmologues cubains de Djelfa avec une lettre retraçant ses antécédents médicaux. Il est arrivé dans la ville à 4h du matin, sans un rendez-vous précis. Il s‘est bien renseigné sur la clinique. Des proches parents lui ont suggéré de se présenter dès l‘aurore pour augmenter ses chances d‘obtenir le droit de consultation. Il faut croire que beaucoup de personnes ont eu le même tuyau. Il est surpris par l‘affluence qu‘il trouve sur les lieux. Il a vite compris que ses chances étaient infimes. Mais il attend que la clinique ouvre ses portes pour être fixé sur son sort. L‘attente est longue et risque de s‘avérer vaine. Beaucoup de malades vont passer avant lui. Ils ont des rendez-vous. Des bribes de conversations qu‘il a eues avec ces malades, il conclut que son tour ne viendra pas en ce jour et qu‘il est impératif qu‘il prenne rendez-vous par téléphoner ou par fax et il recevra par ces mêmes outils de communication. Ce que ses amis ont omis de lui dire par manque d‘information sur les procédures à suivre pour lui éviter un long déplacement aussi inutile que coûteux. Ils sont des dizaines de patients qui se trouvent dans le même cas que lui. Ouvert en avril 2008, l‘hôpital de l‘amitié algéro-cubaine est doté d‘équipements de pointe. Il est le fruit d‘investissements cubains. L‘hôpital traite toutes les maladies de l‘oeil dont la cornée, la chirurgie réfractive et bien d‘autres spécialités.


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