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Le solaire, le programme phare de l'Algérie
Journée technique sur les énergies renouvelables
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 10 - 2010

Parallèlement à la tenue du salon qui a connu un engouement, l'agence pour la promotion et la rationalisation de l'utilisation de l'énergie (APRUE) a organisé, hier, une journée technique portant sur les énergies renouvelables avec la participation d'experts algériens et tunisiens. Les tunisiens ont présenté leur expérience en matière de la généralisation de l'installation des chauffe-eaux solaires en Tunisie. Mais, ce sont tous les pays du Maghreb qui envisagent d'opter pour ces énergies renouvelables et propres sachant que pas moins de 3000 heures d'ensoleillement sont dénombrées en Algérie, notamment dans le Sahara. C'est ainsi que le directeur général de l'APRUE, Mohamed Salah Bouzeriba a souligné l'importance de l'année 2010 en tant qu'année de lancement effective de grands projets dans le secteur des énergies renouvelables, encouragés en cela, dit-il, par l'établissement du programme national de maîtrise de l'énergie (PNME) 2010-2014. Il a également rappelé, dans ce sens, la mise en place du fonds national pour les énergies renouvelables décidé à la faveur de la loi de finances 2010, le lancement de filières d'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et technologie dédiés aux énergies alternatives, ainsi qu'un intérêt plus marqué aux formations dan s les métiers de l'efficacité énergétique. Faut-il rappeler, dans ce sens, les programmes phares algériens qui sont Eco lumière, Prop Air, Eco Bat, Al-Sol et Top Industries qui sont initiés ces dernières par l'APRUE en partenariat avec des institutions nationales et internationales. Le PNME 2010-2014 est conçu, selon l'APRUE, comme le cadre de référence de la politique de maîtrise de l'énergie et l'un des instruments privilégiés de sa mise en œuvre. Le PNME prévoit ainsi l'introduction de 5 millions LBC au niveau des ménages, l'introduction de 50 000 lampes économiques et de 250 variateurs de tension dans l'éclairage public et l'introduction de 22 000 mètres carrés en capteurs de chauffe eau solaire collectifs, ainsi que l'introduction de mesures d'efficacité énergétique dans la construction de 3 000 logements. On peut également citer la rénovation thermique dans l'habitat existant (4 000 logements). Mme Ait Said a présenté au cours de cette conférence une communication portant sur le projet algérien « de diffusion de 400 chauffe-eau solaires au niveau d'un certain nombre de wilayas du pays, d'ici la fin de l'année 2011. Il est prévu dans cette perspective l'octroi de subventions pour ces premiers acquéreurs pour supporter la charge des frais d'installation. L'APRUE a déjà bénéficié d'un budget de 2,5 milliards DA, selon son DG, qui s'attend à une certaine hausse du fonds pour le porter à 10 milliards DA. Moncef Nejimi, un expert tunisien, a présenté quant à lui l'expérience tunisienne en matière des énergies renouvelables et de la maitrise de l'énergie. La Tunisie semble avoir fait de grands en avant dans l'introduction de nouvelles technologies solaires et la mise en place des mécanismes de financement et de l'accès aux crédits au profit des ménages. La Tunisie possède en 2010, dit-il, 80.000 M2 de surface de panneaux solaires. La Tunisie dispose d'un potentiel technique (qui ne prend pas en compte les contraintes économiques, financières et organisationnelles de la filière) de chauffe-eau solaires important qui dépasse 1,5 million de m2 à l'horizon 2010 et 2,5 millions de m2 en 2020. Compte tenu du prix actuel des énergies conventionnelles pour l'usager en Tunisie, le chauffe-eau solaire n'est en effet pas compétitif, a-t-il ajouté, par rapport au chauffe-eau à GPL, à gaz naturel et même au chauffe-eau électrique. Le coût initial d'acquisition du chauffe-eau solaire, nettement plus élevé que les chauffe-eau conventionnels, constitue également un frein pour sa diffusion à grande échelle. Pourtant, la diffusion du chauffe-eau solaire reste rentable pour la collectivité, compte tenu des cours mondiaux des combustibles conventionnels et des perspectives de leur évolution. Deux autres conférences sont prévues durant les deux prochains jours et portent sur l'efficacité énergétique dans le bâtiment et dans 'industrie.
Parallèlement à la tenue du salon qui a connu un engouement, l'agence pour la promotion et la rationalisation de l'utilisation de l'énergie (APRUE) a organisé, hier, une journée technique portant sur les énergies renouvelables avec la participation d'experts algériens et tunisiens. Les tunisiens ont présenté leur expérience en matière de la généralisation de l'installation des chauffe-eaux solaires en Tunisie. Mais, ce sont tous les pays du Maghreb qui envisagent d'opter pour ces énergies renouvelables et propres sachant que pas moins de 3000 heures d'ensoleillement sont dénombrées en Algérie, notamment dans le Sahara. C'est ainsi que le directeur général de l'APRUE, Mohamed Salah Bouzeriba a souligné l'importance de l'année 2010 en tant qu'année de lancement effective de grands projets dans le secteur des énergies renouvelables, encouragés en cela, dit-il, par l'établissement du programme national de maîtrise de l'énergie (PNME) 2010-2014. Il a également rappelé, dans ce sens, la mise en place du fonds national pour les énergies renouvelables décidé à la faveur de la loi de finances 2010, le lancement de filières d'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et technologie dédiés aux énergies alternatives, ainsi qu'un intérêt plus marqué aux formations dan s les métiers de l'efficacité énergétique. Faut-il rappeler, dans ce sens, les programmes phares algériens qui sont Eco lumière, Prop Air, Eco Bat, Al-Sol et Top Industries qui sont initiés ces dernières par l'APRUE en partenariat avec des institutions nationales et internationales. Le PNME 2010-2014 est conçu, selon l'APRUE, comme le cadre de référence de la politique de maîtrise de l'énergie et l'un des instruments privilégiés de sa mise en œuvre. Le PNME prévoit ainsi l'introduction de 5 millions LBC au niveau des ménages, l'introduction de 50 000 lampes économiques et de 250 variateurs de tension dans l'éclairage public et l'introduction de 22 000 mètres carrés en capteurs de chauffe eau solaire collectifs, ainsi que l'introduction de mesures d'efficacité énergétique dans la construction de 3 000 logements. On peut également citer la rénovation thermique dans l'habitat existant (4 000 logements). Mme Ait Said a présenté au cours de cette conférence une communication portant sur le projet algérien « de diffusion de 400 chauffe-eau solaires au niveau d'un certain nombre de wilayas du pays, d'ici la fin de l'année 2011. Il est prévu dans cette perspective l'octroi de subventions pour ces premiers acquéreurs pour supporter la charge des frais d'installation. L'APRUE a déjà bénéficié d'un budget de 2,5 milliards DA, selon son DG, qui s'attend à une certaine hausse du fonds pour le porter à 10 milliards DA. Moncef Nejimi, un expert tunisien, a présenté quant à lui l'expérience tunisienne en matière des énergies renouvelables et de la maitrise de l'énergie. La Tunisie semble avoir fait de grands en avant dans l'introduction de nouvelles technologies solaires et la mise en place des mécanismes de financement et de l'accès aux crédits au profit des ménages. La Tunisie possède en 2010, dit-il, 80.000 M2 de surface de panneaux solaires. La Tunisie dispose d'un potentiel technique (qui ne prend pas en compte les contraintes économiques, financières et organisationnelles de la filière) de chauffe-eau solaires important qui dépasse 1,5 million de m2 à l'horizon 2010 et 2,5 millions de m2 en 2020. Compte tenu du prix actuel des énergies conventionnelles pour l'usager en Tunisie, le chauffe-eau solaire n'est en effet pas compétitif, a-t-il ajouté, par rapport au chauffe-eau à GPL, à gaz naturel et même au chauffe-eau électrique. Le coût initial d'acquisition du chauffe-eau solaire, nettement plus élevé que les chauffe-eau conventionnels, constitue également un frein pour sa diffusion à grande échelle. Pourtant, la diffusion du chauffe-eau solaire reste rentable pour la collectivité, compte tenu des cours mondiaux des combustibles conventionnels et des perspectives de leur évolution. Deux autres conférences sont prévues durant les deux prochains jours et portent sur l'efficacité énergétique dans le bâtiment et dans 'industrie.

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