Les boulevards et avenues de la capitale, a-t-on constaté, ne disposent pas de toilettes publiques. Au niveau du centre-ville, par exemple, satisfaire un besoin biologique est, malheureusement, de nos jours synonyme de défi. Les vespasiennes de la capitale se comptent sur les doigts d'une seule main. Un sexagénaire interrogé à Didouche-Mourad nous dira à ce propos : «Les toilettes publiques font partie des besoins du citoyen, comme le transport, les soins et autres.» Cette absence de «coins d'aisance» a mené la population algéroise, particulièrement les hommes, à se soulager n'importe où, engendrant des odeurs nauséabondes qui, faut-il le souligner, contribuent à la dégradation du tissu urbain de la capitale. Quant aux femmes, si par malheur elles sont prises d'un besoin urgent, les pauvres doivent impérativement prendre leur mal en patience. «C'est une honte de ne pas trouver où se soulager dans la capitale», souligne une mère de trois enfants. «Les personnes qui ont du mal à se retenir souffrent le martyre à cause de ce problème», lance un diabétique. Par ailleurs, ce qui est étonnant, c'est que cette absence de toilettes est enregistrée même au niveau des restaurants et cafés. Les rares commerçants qui en disposent, faut-il le préciser, gardent les clefs de ces lieux qui sont généralement, a-t-on pu constater, infectes et lamentables. Il faut dire que pour la plupart de ces toilettes «disponibles» dans certains commerces de la capitale, un masque d'oxygène est impérativement «recommandé» pour y passer quelques secondes. Ces toilettes ne sont ouvertes que pour les consommateurs et si un passant demande, naïvement, l'utilisation des toilettes qui sont, rappelons-le, une exigence par les autorités locales, les commerçants leur répondent que «les sanitaires sont fermés pour travaux». A cet effet, la nécessité de doter la capitale de toilettes publiques se pose donc avec acuité. Les Algérois, pour leur part, doivent s'engager davantage dans cette affaire. Leur participation devra consister à garder ces lieux propres et ne pas les abîmer. Il est, toutefois, utile de souligner que le manque flagrant de toilettes publiques dans la capitale, et d'ailleurs dans la majorité des grandes agglomérations, constitue en réalité une tare pour les Algériens qui pourra jouer un rôle négatif dans la promotion du tourisme. Les boulevards et avenues de la capitale, a-t-on constaté, ne disposent pas de toilettes publiques. Au niveau du centre-ville, par exemple, satisfaire un besoin biologique est, malheureusement, de nos jours synonyme de défi. Les vespasiennes de la capitale se comptent sur les doigts d'une seule main. Un sexagénaire interrogé à Didouche-Mourad nous dira à ce propos : «Les toilettes publiques font partie des besoins du citoyen, comme le transport, les soins et autres.» Cette absence de «coins d'aisance» a mené la population algéroise, particulièrement les hommes, à se soulager n'importe où, engendrant des odeurs nauséabondes qui, faut-il le souligner, contribuent à la dégradation du tissu urbain de la capitale. Quant aux femmes, si par malheur elles sont prises d'un besoin urgent, les pauvres doivent impérativement prendre leur mal en patience. «C'est une honte de ne pas trouver où se soulager dans la capitale», souligne une mère de trois enfants. «Les personnes qui ont du mal à se retenir souffrent le martyre à cause de ce problème», lance un diabétique. Par ailleurs, ce qui est étonnant, c'est que cette absence de toilettes est enregistrée même au niveau des restaurants et cafés. Les rares commerçants qui en disposent, faut-il le préciser, gardent les clefs de ces lieux qui sont généralement, a-t-on pu constater, infectes et lamentables. Il faut dire que pour la plupart de ces toilettes «disponibles» dans certains commerces de la capitale, un masque d'oxygène est impérativement «recommandé» pour y passer quelques secondes. Ces toilettes ne sont ouvertes que pour les consommateurs et si un passant demande, naïvement, l'utilisation des toilettes qui sont, rappelons-le, une exigence par les autorités locales, les commerçants leur répondent que «les sanitaires sont fermés pour travaux». A cet effet, la nécessité de doter la capitale de toilettes publiques se pose donc avec acuité. Les Algérois, pour leur part, doivent s'engager davantage dans cette affaire. Leur participation devra consister à garder ces lieux propres et ne pas les abîmer. Il est, toutefois, utile de souligner que le manque flagrant de toilettes publiques dans la capitale, et d'ailleurs dans la majorité des grandes agglomérations, constitue en réalité une tare pour les Algériens qui pourra jouer un rôle négatif dans la promotion du tourisme.