Me Ali Haroun, ex responsable de la fédération FLN de France et ex membre du Conseil national de la révolution algérienne a reconnu hier lors d'une conférence-débat qu'il animait à Alger au centre d'El Moudjahid sur les massacres du 17 octobre 1961, qu'il ignorait où se trouvaient une partie des archives de la fédération de France du FLN. Me Ali Haroun, ex responsable de la fédération FLN de France et ex membre du Conseil national de la révolution algérienne a reconnu hier lors d'une conférence-débat qu'il animait à Alger au centre d'El Moudjahid sur les massacres du 17 octobre 1961, qu'il ignorait où se trouvaient une partie des archives de la fédération de France du FLN. En effet à une question posée par le Midi Libre, l'ex responsable de cette structure du FLN historique devait expliquer qu'il avait perdu la trace de l'une des deux catégories qui formaient le fonds archivistique de la fédération FLN de France. Selon le conférencier il avait existé « deux séries d'archives ». La première série, celle qui devait échoir entre les mains du Gouvernement provisoire de la République algérienne, va se perdre à l'en croire lors de la crise de l'été 1962 qui a vu s'affronter l'armée des frontières et le GPRA. « Les archives de la 1e série a indiqué le conférencier ont été remises au GPRA, celui-ci les a reçues je peux vous l'assurer ». Et Ali Haroun de préciser que « ce qui s'est passé ensuite, m'a été rapporté, d'après ce qu'on m'a dit, les archives ont été ensuite transférées à Tunis, et c'est bien Pierre Chaulet qui s'en est occupé, ces archives ont toutes été reliées, classées ». « En 62 lors de la crise, tous ces documents ajoute le conférencier ont été mis dans plusieurs cartons, c'est ce qu'on m'a dit, moi je n'y étais pas, ils ont été interceptés par d'autres personnes, des Algériens ». Et Ali Haroun de s'interroger: « Où sont-elles ces archives ? » « Je ne sais pas » a-t-il asséné. Quant à la 2e série d'archives, le conférencier a restitué leur parcours. Selon lui toutes iront aux Archives nationales. Mais Ali Haroun affirme ne pas être au courant comme cela avait été rapporté par la presse, si l'historien Mohamed Harbi avait remis des documents d'archives aux Archives nationales. « On a remis la 2e série au pilier de la fédération de France, Harbi, je ne sais pas, posez la question à Harbi, voir ce qu'il a remis etc., nous on a remis poursuit l'orateur au moins 300 kg rangés dans plusieurs caisses, il y avait Saïd Bouaziz et Amar Lemdani qui étaient vivants, et Omar Boudaoud, nous les avons remis à monsieur Badjadja qui était à l'époque directeur des Archives nationales ». « Celui qui a tout classé ajoute Ali Haroun est mort il y a un mois. C'est Hocine Bouzaher (dit Salim, NDLR) qui est allé en France récupérer tous les documents parvenus de Belgique, d'Allemagne et de Suisse ». Selon le conférencier, « tout a été reclassé à l'ambassade d'Algérie en France, Hocine Bouzaher a passé des jours et des semaines à tout mettre dans les caisses qui sont venues à Alger,» a poursuivi Ali Haroun. Et de rappeler que « nous les avons remises nous-mêmes aux Archives nationales en présence de la télévision ». Questionné sur le film «Hors-la-loi» de Bouchareb dont l'histoire a pour toile de fond la guerre qu'a menée le FLN en France, Ali Haroun a eu cette réponse : « Excusez-moi, je n'ai pas vu le film, donc je ne peux pas dire mon avis ». A noter que les moudjahidine Mohamed Mechati, membre du "groupe des 21", dit aussi "des 22", et à titre posthume Rabah Bouaziz et Aït Mokhtar ont été honorés par l'APC d'Alger-centre qui leur a offert des présents symboliques. Par ailleurs, les militants et les militantes de la cause nationale présents hier ont rendu un hommage appuyé aux étrangers et aux chrétiens qui ont soutenu la cause algérienne et ont réclamé l'institution d'une journée d'hommage dédiée « aux étrangers morts pour l'Algérie ». En effet à une question posée par le Midi Libre, l'ex responsable de cette structure du FLN historique devait expliquer qu'il avait perdu la trace de l'une des deux catégories qui formaient le fonds archivistique de la fédération FLN de France. Selon le conférencier il avait existé « deux séries d'archives ». La première série, celle qui devait échoir entre les mains du Gouvernement provisoire de la République algérienne, va se perdre à l'en croire lors de la crise de l'été 1962 qui a vu s'affronter l'armée des frontières et le GPRA. « Les archives de la 1e série a indiqué le conférencier ont été remises au GPRA, celui-ci les a reçues je peux vous l'assurer ». Et Ali Haroun de préciser que « ce qui s'est passé ensuite, m'a été rapporté, d'après ce qu'on m'a dit, les archives ont été ensuite transférées à Tunis, et c'est bien Pierre Chaulet qui s'en est occupé, ces archives ont toutes été reliées, classées ». « En 62 lors de la crise, tous ces documents ajoute le conférencier ont été mis dans plusieurs cartons, c'est ce qu'on m'a dit, moi je n'y étais pas, ils ont été interceptés par d'autres personnes, des Algériens ». Et Ali Haroun de s'interroger: « Où sont-elles ces archives ? » « Je ne sais pas » a-t-il asséné. Quant à la 2e série d'archives, le conférencier a restitué leur parcours. Selon lui toutes iront aux Archives nationales. Mais Ali Haroun affirme ne pas être au courant comme cela avait été rapporté par la presse, si l'historien Mohamed Harbi avait remis des documents d'archives aux Archives nationales. « On a remis la 2e série au pilier de la fédération de France, Harbi, je ne sais pas, posez la question à Harbi, voir ce qu'il a remis etc., nous on a remis poursuit l'orateur au moins 300 kg rangés dans plusieurs caisses, il y avait Saïd Bouaziz et Amar Lemdani qui étaient vivants, et Omar Boudaoud, nous les avons remis à monsieur Badjadja qui était à l'époque directeur des Archives nationales ». « Celui qui a tout classé ajoute Ali Haroun est mort il y a un mois. C'est Hocine Bouzaher (dit Salim, NDLR) qui est allé en France récupérer tous les documents parvenus de Belgique, d'Allemagne et de Suisse ». Selon le conférencier, « tout a été reclassé à l'ambassade d'Algérie en France, Hocine Bouzaher a passé des jours et des semaines à tout mettre dans les caisses qui sont venues à Alger,» a poursuivi Ali Haroun. Et de rappeler que « nous les avons remises nous-mêmes aux Archives nationales en présence de la télévision ». Questionné sur le film «Hors-la-loi» de Bouchareb dont l'histoire a pour toile de fond la guerre qu'a menée le FLN en France, Ali Haroun a eu cette réponse : « Excusez-moi, je n'ai pas vu le film, donc je ne peux pas dire mon avis ». A noter que les moudjahidine Mohamed Mechati, membre du "groupe des 21", dit aussi "des 22", et à titre posthume Rabah Bouaziz et Aït Mokhtar ont été honorés par l'APC d'Alger-centre qui leur a offert des présents symboliques. Par ailleurs, les militants et les militantes de la cause nationale présents hier ont rendu un hommage appuyé aux étrangers et aux chrétiens qui ont soutenu la cause algérienne et ont réclamé l'institution d'une journée d'hommage dédiée « aux étrangers morts pour l'Algérie ».