Comme nous l'avions annoncé dans nos précédentes éditions, aujourd'hui, plusieurs associations tiennent un rassemblement sur le pont Saint-Michel à Paris pour commémorer le massacre d'Algériens par la police de Maurice Papon le 17 octobre 1961. Plusieurs manifestations sont prévues en France même si les résistances à ce travail de mémoire sont plus que jamais tenaces en France. Après plusieurs années de cérémonies de recueillement qui passaient presque inaperçues, l'évènement réunit de plus en plus de personnes : Algériens, militants français des droits ou amis de l'Algérie grâce à un travail continu des organisations d'Algériens en France et à nombre de cinéastes et d'écrivains qui ont consacré leurs œuvres à la mémoire. Comme chaque année, la commémoration officielle, autrement dit par les représentants diplomatiques algériens, se tient en marge de celle des associations. Vendredi, pour la première fois, un membre du gouvernement s'est recueilli sur le lieu du massacre avec quelques fonctionnaires des consulats et de l'ambassade d'Algérie. Halim Benatallah, le secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale à l'étranger, a déclaré à cette occasion que son geste affirme «l'importance qu'accordent le président de la République et le gouvernement aux sacrifices consentis par la communauté nationale à l'étranger». M. Halim Benatallah a ajouté qu'il «est crucial à la veille du 49e anniversaire de la commémoration de ces tragiques évènements que les plus hautes autorités du pays expriment leur compassion à notre communauté en France qui a fait d'énormes sacrifices pour faire recouvrer à l'Algérie son indépendance et sa dignité». Il est à rappeler que M. Benatallah est en visite de cinq jours en France où il doit inaugurer, notamment, le nouveau consulat de Montpellier. Aujourd'hui en matinée, l'ambassadeur d'Algérie, M. Missoum Sbih, et le maire de Paris, Bertrand Delanoe, déposeront une gerbe de fleurs près de la plaque commémorative sur le pont Saint-Michel. Au même moment, M. Bentallah sera à Nanterre, haut lieu de la mémoire de l'immigration algérienne, pour une cérémonie similaire. Nous y reviendrons. Comme nous l'avions annoncé dans nos précédentes éditions, aujourd'hui, plusieurs associations tiennent un rassemblement sur le pont Saint-Michel à Paris pour commémorer le massacre d'Algériens par la police de Maurice Papon le 17 octobre 1961. Plusieurs manifestations sont prévues en France même si les résistances à ce travail de mémoire sont plus que jamais tenaces en France. Après plusieurs années de cérémonies de recueillement qui passaient presque inaperçues, l'évènement réunit de plus en plus de personnes : Algériens, militants français des droits ou amis de l'Algérie grâce à un travail continu des organisations d'Algériens en France et à nombre de cinéastes et d'écrivains qui ont consacré leurs œuvres à la mémoire. Comme chaque année, la commémoration officielle, autrement dit par les représentants diplomatiques algériens, se tient en marge de celle des associations. Vendredi, pour la première fois, un membre du gouvernement s'est recueilli sur le lieu du massacre avec quelques fonctionnaires des consulats et de l'ambassade d'Algérie. Halim Benatallah, le secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale à l'étranger, a déclaré à cette occasion que son geste affirme «l'importance qu'accordent le président de la République et le gouvernement aux sacrifices consentis par la communauté nationale à l'étranger». M. Halim Benatallah a ajouté qu'il «est crucial à la veille du 49e anniversaire de la commémoration de ces tragiques évènements que les plus hautes autorités du pays expriment leur compassion à notre communauté en France qui a fait d'énormes sacrifices pour faire recouvrer à l'Algérie son indépendance et sa dignité». Il est à rappeler que M. Benatallah est en visite de cinq jours en France où il doit inaugurer, notamment, le nouveau consulat de Montpellier. Aujourd'hui en matinée, l'ambassadeur d'Algérie, M. Missoum Sbih, et le maire de Paris, Bertrand Delanoe, déposeront une gerbe de fleurs près de la plaque commémorative sur le pont Saint-Michel. Au même moment, M. Bentallah sera à Nanterre, haut lieu de la mémoire de l'immigration algérienne, pour une cérémonie similaire. Nous y reviendrons.