Le traitement des tumeurs malignes de la prostate, en favorisant le recours à l'hormonothérapie, "est devenu incontournable", a affirmé, samedi à Constantine, le Pr Kamel Bouzid, président de la Société algérienne d'oncologie médicale. S'exprimant en marge des travaux des 6e journées internationales de cancérologie de Constantine (JICC), le Pr. Bouzid qui assure également les fonctions de médecin-chef du service d'oncologie médicale au centre Pierre et Marie Curie d'Alger, a indiqué que le cancer de la prostate, considéré comme étant le deuxième en nombre de cas après celui du sein, touche chaque année "des dizaines de milliers d'hommes en Algérie". "Les risques augmentent avec l'âge et les spécialistes recommandent un dépistage après 50 ans ou plus tôt en cas d'antécédents familiaux, car, plus il est détecté tôt, mieux il est traité", a affirmé le spécialiste qui recommande vivement l'hormonothérapie, les hormones étant des substances qui jouent, selon lui, un "rôle déterminant dans la croissance des cancers". Lorsqu'il s'agit de cancers dits hormono-dépendants (ou hormono-sensibles), la multiplication de certains types de cellules cancéreuses est stimulée par des hormones naturelles. Les androgènes produits par les testicules sont, de ce fait, "capables de jouer un rôle dans le développement des cancers de la prostate", a-t-il expliqué. L'hormonothérapie consiste, notamment, à bloquer les hormones pour qu'elles cessent de stimuler le cancer. Pour ce faire, l'on peut recourir à l'ablation chirurgicale des testicules ou à des médicaments, offrant ainsi de nombreuses possibilités de traitement, a assuré le Pr Bouzid. Les avancées réalisées dans la prise en charge des cancers, dont ceux de la vessie et de la prostate, sont "très importantes", permettant d'augmenter la survie de 5 ans dans 50% des cas, a-t-il également affirmé. Pour leur part, des spécialistes en oncologie médicale représentant les CHU de Constantine, de Tizi -Ouzou et d'Alger se sont accordés à affirmer, dans une intervention commune sur les options thérapeutiques dans le cancer du rein métastatique, que la prise en charge de ce genre de tumeurs affectant cette zone a également connu de "grands progrès" depuis les essais thérapeutiques ciblés à partir de 2004. L'on est passé d'une époque de "certitudes malheureuses" représentées notamment par l'inefficacité de la chimiothérapie et de l'immunothérapie dont la toxicité est très élevée, à une époque "d'incertitudes heureuses", ont souligné les intervenants, précisant que l'"époque des incertitudes heureuses" est caractérisée par l'avènement des thérapies ciblées ouvrant des perspectives à moyen et long termes et donc de nouveaux espoirs de guérison et d'augmentation de survie pour de nombreux patients. L'objectif du traitement ciblé du cancer du rein métastatique est la stabilisation de la maladie, "à moyen, et pourquoi pas à long terme", ont-ils souligné, assurant que vivre avec le cancer est devenu possible, "dans des conditions acceptables et on assiste même, ces dernières années, à la ''chronicisation'' de la maladie, ce qui augure de meilleurs lendemains pour les cancéreux". Les 6e JICC se tiennent depuis vendredi au palais de la culture Malek-Haddad. Devant durer trois jours, elles sont initiées par la Société algérienne d'oncologie médicale, l'association des urologues de Constantine, la Faculté de médecine, l'EHS d'uro-néphrologie, le CHU et l'Arab medical association against cancer (AMAAC). Le traitement des tumeurs malignes de la prostate, en favorisant le recours à l'hormonothérapie, "est devenu incontournable", a affirmé, samedi à Constantine, le Pr Kamel Bouzid, président de la Société algérienne d'oncologie médicale. S'exprimant en marge des travaux des 6e journées internationales de cancérologie de Constantine (JICC), le Pr. Bouzid qui assure également les fonctions de médecin-chef du service d'oncologie médicale au centre Pierre et Marie Curie d'Alger, a indiqué que le cancer de la prostate, considéré comme étant le deuxième en nombre de cas après celui du sein, touche chaque année "des dizaines de milliers d'hommes en Algérie". "Les risques augmentent avec l'âge et les spécialistes recommandent un dépistage après 50 ans ou plus tôt en cas d'antécédents familiaux, car, plus il est détecté tôt, mieux il est traité", a affirmé le spécialiste qui recommande vivement l'hormonothérapie, les hormones étant des substances qui jouent, selon lui, un "rôle déterminant dans la croissance des cancers". Lorsqu'il s'agit de cancers dits hormono-dépendants (ou hormono-sensibles), la multiplication de certains types de cellules cancéreuses est stimulée par des hormones naturelles. Les androgènes produits par les testicules sont, de ce fait, "capables de jouer un rôle dans le développement des cancers de la prostate", a-t-il expliqué. L'hormonothérapie consiste, notamment, à bloquer les hormones pour qu'elles cessent de stimuler le cancer. Pour ce faire, l'on peut recourir à l'ablation chirurgicale des testicules ou à des médicaments, offrant ainsi de nombreuses possibilités de traitement, a assuré le Pr Bouzid. Les avancées réalisées dans la prise en charge des cancers, dont ceux de la vessie et de la prostate, sont "très importantes", permettant d'augmenter la survie de 5 ans dans 50% des cas, a-t-il également affirmé. Pour leur part, des spécialistes en oncologie médicale représentant les CHU de Constantine, de Tizi -Ouzou et d'Alger se sont accordés à affirmer, dans une intervention commune sur les options thérapeutiques dans le cancer du rein métastatique, que la prise en charge de ce genre de tumeurs affectant cette zone a également connu de "grands progrès" depuis les essais thérapeutiques ciblés à partir de 2004. L'on est passé d'une époque de "certitudes malheureuses" représentées notamment par l'inefficacité de la chimiothérapie et de l'immunothérapie dont la toxicité est très élevée, à une époque "d'incertitudes heureuses", ont souligné les intervenants, précisant que l'"époque des incertitudes heureuses" est caractérisée par l'avènement des thérapies ciblées ouvrant des perspectives à moyen et long termes et donc de nouveaux espoirs de guérison et d'augmentation de survie pour de nombreux patients. L'objectif du traitement ciblé du cancer du rein métastatique est la stabilisation de la maladie, "à moyen, et pourquoi pas à long terme", ont-ils souligné, assurant que vivre avec le cancer est devenu possible, "dans des conditions acceptables et on assiste même, ces dernières années, à la ''chronicisation'' de la maladie, ce qui augure de meilleurs lendemains pour les cancéreux". Les 6e JICC se tiennent depuis vendredi au palais de la culture Malek-Haddad. Devant durer trois jours, elles sont initiées par la Société algérienne d'oncologie médicale, l'association des urologues de Constantine, la Faculté de médecine, l'EHS d'uro-néphrologie, le CHU et l'Arab medical association against cancer (AMAAC).