Les observateurs étrangers indésirables en Birmanie La commission électorale birmane a annoncé, lundi, que les observateurs et les médias étrangers ne seront pas autorisés à se rendre en Birmanie en vue de superviser ou de couvrir les élections du 7 novembre. Le président de cette commission, Thein Soe, a affirmé devant des diplomates et des journalistes que les diplomates étrangers et les représentants des agences de l'ONU déjà présents en Birmanie pourraient observer le scrutin étant donné qu'ils sont représentants de leur pays. "Les diplomates sont des représentants de leur pays. Donc, nous estimons qu'il n'est pas nécessaire d'autoriser d'autres pays à observer séparément", a ajouté M. Soe. Concernant les médias étrangers, la même source estime que les agences de presse étrangères avaient déjà des journalistes basés en Birmanie, et que les journalistes étrangers ne seraient donc pas autorisés à y entrer pour le scrutin. La Birmanie organisera le 7 novembre prochain les premières élections législatives dans le pays depuis 20 ans. Le dernier scrutin législatif remonte à 1990, lorsque la Ligue nationale pour la démocratie (LND), de l'opposante et Prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi l'avait très largement remporté. La LND, avait obtenu 392 des 485 sièges en compétition, mais les militaires avaient refusé d'abandonner le pouvoir. Près de 40 partis ont déjà été enregistrés pour le scrutin alors que la LND, fondée en 1988, a été dissoute. 3 morts et huit blessés dans l'explosion d'une bombe en Afghanistan L'explosion, lundi matin, d'une bombe artisanale près d'un poste de police de Herat, dans l'ouest de l'Afghanistan, a provoqué la mort de trois civils et huit blessés, ont annoncé les autorités locales. "Trois civils ont été tués et huit personnes, dont sept civils et un policier, ont été blessées dans l'explosion", a précisé un porte-parole du gouvernorat, Naqeebullah Arween. Herat, la 2e ville du pays, est l'une des cités les plus prospères d'Afghanistan. Située dans l'ouest, Herat est relativement calme par rapport aux villes du sud ou de l'est afghan, mais les violences s'y multiplient ces derniers mois. Plus d'une trentaine de morts dans des violences au Pakistan Plus d'une trentaine de personnes ont trouvé la mort en trois jours de violences survenues en marge d'une élection partielle à Karachi, dans le sud du Pakistan, a indiqué lundi la police pakistanaise. "Nous avons enregistré la mort de 31 personnes depuis samedi dans la dernière vague d'assassinats ciblés, dans différents hôpitaux de la ville", a déclaré à la presse le médecin-légiste de la police de Karachi, Hamid Parhiar. Dimanche, les autorités ont fait état de 21 morts lors de ces incidents. Selon la police, cette vague de violences est liée au scrutin partiel à l'issue duquel le parti Muttahida Qawmi Movement (MQM) a réussi, dimanche, à remplacer son député provincial Raza Haider, tué par des inconnus en août dernier. Le MQM est un partenaire de la coalition au pouvoir menée par le Parti du Peuple du Pakistan, originaire de la province méridionale du Sindh dont Karachi est la capitale. L'assassinat du député provincial Raza Haider, en août dernier, avait provoqué une série de violences meurtrières qui ont fait 85 morts à Karachi, métropole économique du sud du pays. APS Les observateurs étrangers indésirables en Birmanie La commission électorale birmane a annoncé, lundi, que les observateurs et les médias étrangers ne seront pas autorisés à se rendre en Birmanie en vue de superviser ou de couvrir les élections du 7 novembre. Le président de cette commission, Thein Soe, a affirmé devant des diplomates et des journalistes que les diplomates étrangers et les représentants des agences de l'ONU déjà présents en Birmanie pourraient observer le scrutin étant donné qu'ils sont représentants de leur pays. "Les diplomates sont des représentants de leur pays. Donc, nous estimons qu'il n'est pas nécessaire d'autoriser d'autres pays à observer séparément", a ajouté M. Soe. Concernant les médias étrangers, la même source estime que les agences de presse étrangères avaient déjà des journalistes basés en Birmanie, et que les journalistes étrangers ne seraient donc pas autorisés à y entrer pour le scrutin. La Birmanie organisera le 7 novembre prochain les premières élections législatives dans le pays depuis 20 ans. Le dernier scrutin législatif remonte à 1990, lorsque la Ligue nationale pour la démocratie (LND), de l'opposante et Prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi l'avait très largement remporté. La LND, avait obtenu 392 des 485 sièges en compétition, mais les militaires avaient refusé d'abandonner le pouvoir. Près de 40 partis ont déjà été enregistrés pour le scrutin alors que la LND, fondée en 1988, a été dissoute. 3 morts et huit blessés dans l'explosion d'une bombe en Afghanistan L'explosion, lundi matin, d'une bombe artisanale près d'un poste de police de Herat, dans l'ouest de l'Afghanistan, a provoqué la mort de trois civils et huit blessés, ont annoncé les autorités locales. "Trois civils ont été tués et huit personnes, dont sept civils et un policier, ont été blessées dans l'explosion", a précisé un porte-parole du gouvernorat, Naqeebullah Arween. Herat, la 2e ville du pays, est l'une des cités les plus prospères d'Afghanistan. Située dans l'ouest, Herat est relativement calme par rapport aux villes du sud ou de l'est afghan, mais les violences s'y multiplient ces derniers mois. Plus d'une trentaine de morts dans des violences au Pakistan Plus d'une trentaine de personnes ont trouvé la mort en trois jours de violences survenues en marge d'une élection partielle à Karachi, dans le sud du Pakistan, a indiqué lundi la police pakistanaise. "Nous avons enregistré la mort de 31 personnes depuis samedi dans la dernière vague d'assassinats ciblés, dans différents hôpitaux de la ville", a déclaré à la presse le médecin-légiste de la police de Karachi, Hamid Parhiar. Dimanche, les autorités ont fait état de 21 morts lors de ces incidents. Selon la police, cette vague de violences est liée au scrutin partiel à l'issue duquel le parti Muttahida Qawmi Movement (MQM) a réussi, dimanche, à remplacer son député provincial Raza Haider, tué par des inconnus en août dernier. Le MQM est un partenaire de la coalition au pouvoir menée par le Parti du Peuple du Pakistan, originaire de la province méridionale du Sindh dont Karachi est la capitale. L'assassinat du député provincial Raza Haider, en août dernier, avait provoqué une série de violences meurtrières qui ont fait 85 morts à Karachi, métropole économique du sud du pays. APS