Les habitants du village Ouled Said dans la commune de Chabet El Ameur, à une quarantaine de kilomètres à l'est du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès, sont confrontés journellement à une multitude de problèmes. Les habitants du village Ouled Said dans la commune de Chabet El Ameur, à une quarantaine de kilomètres à l'est du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès, sont confrontés journellement à une multitude de problèmes. Ce village se trouve pour ainsi dire isolé en raison de la dégradation avancée de la route le reliant au chef-lieu communal. Elle est parsemée de nids-de-poule de crevasses au point où les véhicules tout-terrains trouvent d'énormes difficultés pour y circuler. Selon le SG du comité de village, ladite route a été revêtue, il y a de cela plus de cinq ans et n'a pas pu tenir en raison d'absence de caniveaux et système de drainage d'eau de pluie. De ce fait, les villageois sont durement pénalisés par une situation qui n'a que trop duré. Les transporteurs sont les plus touchés et se plaignent de l'état de déliquescence du réseau routier. En 2008, les transporteurs dudit village avaient organisé une grève pour protester et exprimer leur mécontentement contre la dégradation de la route, mais en vain. Notre interlocuteur, le SG du comité de village, nous a informé que leur organisation a alerté, à plusieurs reprises, les autorités locales, particulièrement le P/APC de Chabet El Ameur, afin de lancer une opération de revêtement, mais en vain. Mais, ajoute notre interlocuteur « on nous a dit que la route sera revêtue incessamment, chose que nous ne croyons plus, car depuis des années on ne nous fait que des promesses ». Les habitants de ce village ainsi que celui de Azzouza ont vécu, durant trois années consécutives, un calvaire inoubliable, en traversant un Oued en raison de l'effondrement d'un pont reliant le chef-lieu communal au versant nord-est de la localité. Le pont a été reconstruit récemment et a coûté une enveloppe de 12 milliards de cts. Le calvaire des villageois ne se limite pas à la route. Le problème d'eau potable se pose avec acuité notamment en période estivale. Les villageois ont passé un pénible été cette année car l'eau n'a pas coulé dans les robinets durant plus de cinq mois. La raison de la pénurie, selon les responsables locaux, est que le village se trouve au bout de la chaîne AEP Timezrite-Naciria, d'une longueur de 50 km, et l'eau arrive rarement. L'autre raison avancée est liée au piquage illicite de la chaîne par des citoyens. Devant cette pénurie, les villageois n'ont d'autre choix que d'acheter des citernes où s'approvisionner à la seule fontaine de village et qui a été mise à sec de fait de l'accroissement de la demande en cette matière précieuse. Pour que les villageois arrivent à boire de l'eau potable, le comité demande le raccordement du village depuis le nouveau branchement de Taksebt dont les travaux sont en cours et devront alimenter le chef-lieu communal en eau potable l'année prochaine. L'absence d'infrastructures de base a rendu le quotidien des villageois plus dur. Il est le seul village à n'avoir pas été doté d'un centre de soins. Pour une simple consultation, les habitants rallient le centre de soins se trouvant au chef-lieu de la commune. Selon notre interlocuteur, le projet d'une salle de soins était inscrit en 2006 et, depuis, il n'a pas vu le jour. Récemment, l'APC a pris l'engagement d'inscrire son étude sur les PCD 2010 et sera enregistré dans le prochain exercice. Mais les citoyens sont sceptiques quant à la volonté des responsables locaux d'inscrire et réaliser ce projet. Ce projet piétine depuis cinq ans en raison d'une gestion aléatoire des affaires des citoyens. Il en est de même pour les infrastructures éducatives. Le village est mal loti. L'école primaire Hamel Sliman, est dans un état lamentable. La cour de cet établissement est défoncée et non aménagée. Les vespasiennes n'offrent nullement les règles préalables d'hygiène. L'équipement des clases est ancien et vétuste. Les collégiens des autres villages qui ne sont pas dotés de CEM trouvent d'énormes difficultés à rejoindre les bancs de l'école en raison de l'absence de transport scolaire. Les villageois imputent cette situation aux responsables locaux qui ne tiennent pas leurs promesses électorales. Et à chaque mandat électoral, les citoyens de la commune attendent inlassablement le lancement de la machine de développement et l'amélioration de leur cadre de vie, mais c'est toujours le même résultat, un chaos généralisé par une gestion anachronique des affaires de la cité. Ce village se trouve pour ainsi dire isolé en raison de la dégradation avancée de la route le reliant au chef-lieu communal. Elle est parsemée de nids-de-poule de crevasses au point où les véhicules tout-terrains trouvent d'énormes difficultés pour y circuler. Selon le SG du comité de village, ladite route a été revêtue, il y a de cela plus de cinq ans et n'a pas pu tenir en raison d'absence de caniveaux et système de drainage d'eau de pluie. De ce fait, les villageois sont durement pénalisés par une situation qui n'a que trop duré. Les transporteurs sont les plus touchés et se plaignent de l'état de déliquescence du réseau routier. En 2008, les transporteurs dudit village avaient organisé une grève pour protester et exprimer leur mécontentement contre la dégradation de la route, mais en vain. Notre interlocuteur, le SG du comité de village, nous a informé que leur organisation a alerté, à plusieurs reprises, les autorités locales, particulièrement le P/APC de Chabet El Ameur, afin de lancer une opération de revêtement, mais en vain. Mais, ajoute notre interlocuteur « on nous a dit que la route sera revêtue incessamment, chose que nous ne croyons plus, car depuis des années on ne nous fait que des promesses ». Les habitants de ce village ainsi que celui de Azzouza ont vécu, durant trois années consécutives, un calvaire inoubliable, en traversant un Oued en raison de l'effondrement d'un pont reliant le chef-lieu communal au versant nord-est de la localité. Le pont a été reconstruit récemment et a coûté une enveloppe de 12 milliards de cts. Le calvaire des villageois ne se limite pas à la route. Le problème d'eau potable se pose avec acuité notamment en période estivale. Les villageois ont passé un pénible été cette année car l'eau n'a pas coulé dans les robinets durant plus de cinq mois. La raison de la pénurie, selon les responsables locaux, est que le village se trouve au bout de la chaîne AEP Timezrite-Naciria, d'une longueur de 50 km, et l'eau arrive rarement. L'autre raison avancée est liée au piquage illicite de la chaîne par des citoyens. Devant cette pénurie, les villageois n'ont d'autre choix que d'acheter des citernes où s'approvisionner à la seule fontaine de village et qui a été mise à sec de fait de l'accroissement de la demande en cette matière précieuse. Pour que les villageois arrivent à boire de l'eau potable, le comité demande le raccordement du village depuis le nouveau branchement de Taksebt dont les travaux sont en cours et devront alimenter le chef-lieu communal en eau potable l'année prochaine. L'absence d'infrastructures de base a rendu le quotidien des villageois plus dur. Il est le seul village à n'avoir pas été doté d'un centre de soins. Pour une simple consultation, les habitants rallient le centre de soins se trouvant au chef-lieu de la commune. Selon notre interlocuteur, le projet d'une salle de soins était inscrit en 2006 et, depuis, il n'a pas vu le jour. Récemment, l'APC a pris l'engagement d'inscrire son étude sur les PCD 2010 et sera enregistré dans le prochain exercice. Mais les citoyens sont sceptiques quant à la volonté des responsables locaux d'inscrire et réaliser ce projet. Ce projet piétine depuis cinq ans en raison d'une gestion aléatoire des affaires des citoyens. Il en est de même pour les infrastructures éducatives. Le village est mal loti. L'école primaire Hamel Sliman, est dans un état lamentable. La cour de cet établissement est défoncée et non aménagée. Les vespasiennes n'offrent nullement les règles préalables d'hygiène. L'équipement des clases est ancien et vétuste. Les collégiens des autres villages qui ne sont pas dotés de CEM trouvent d'énormes difficultés à rejoindre les bancs de l'école en raison de l'absence de transport scolaire. Les villageois imputent cette situation aux responsables locaux qui ne tiennent pas leurs promesses électorales. Et à chaque mandat électoral, les citoyens de la commune attendent inlassablement le lancement de la machine de développement et l'amélioration de leur cadre de vie, mais c'est toujours le même résultat, un chaos généralisé par une gestion anachronique des affaires de la cité.