Dans le cadre de la stratégie énergétique de l'après-pétrole amorcée depuis déjà quelques années, l'Algérie ambitionne de se développer dans le secteur des énergies renouvelables. Pour se faire une série de rencontre et de déclaration convergeant toute vers cette objectif se sont multipliées ces dernier jours. Dans le cadre de la stratégie énergétique de l'après-pétrole amorcée depuis déjà quelques années, l'Algérie ambitionne de se développer dans le secteur des énergies renouvelables. Pour se faire une série de rencontre et de déclaration convergeant toute vers cette objectif se sont multipliées ces dernier jours. Ainsi, derniers en date à s'être prononcé sur le sujet, des membres de l'Assemblée populaire nationales (APN) ont appelé jeudi passé, le gouvernement à renforcer ses investissements dans le secteur des énergies renouvelables, véritable levier économique. Poursuivant le débat sur la Déclaration de politique générale du gouvernement, présentée par le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, les députés de plusieurs formations politiques ont affirmé que le développement du secteur des énergies renouvelables, notamment le solaire, permettra de générer de la richesse et de créer de nouveaux emplois. Ils ont estimé, dans ce contexte, que la conjoncture actuelle est favorable au développement de ce type d'énergies, appelées également "énergies propres ou non-polluantes", car l'Algérie pourrait exporter de l'électricité produite à partir du soleil vers des pays du Nord qui sont très demandeurs dans ce domaine. Pour sa part, le ministre de l'Energie et des Mines, M. Youcef Yousfi, a annoncé le même jour qu'un ''ambitieux programme'' pour le développement des énergies renouvelables sera présenté au gouvernement avant la fin de l'année. «Nous allons présenter avant la fin de l'année un programme ambitieux en matière de développement des énergies renouvelables", a-t-il indiqué dans une déclaration à la presse en marge d'une séance plénière à l'APN consacrée au débat sur la déclaration de politique générale du gouvernement. «C'est un programme qui comprend un certain nombre de projets que nous allons réaliser en Algérie'', a-t-il précisé. Le ministre a expliqué que parmi ces projets certains seront réalisés en partenariat, soulignant que ''nous allons demander trois choses à nos partenaires étrangers : l'acquisition de technologies en ce qui concerne les laboratoires de recherche et l'expertise, la fabrication des équipements nécessaires au développement des énergies renouvelables en Algérie, car le coût de leur importation serait excessif, et l'exportation des excédents d'électricité produite à partir de ces énergies vers des marchés extérieurs, notamment européens'', «Si les partenaires sont d'accord pour ces conditions, nous sommes prêts à y aller. S'ils ne le sont pas, nous n'allons pas y aller'', a-t-il ajouté. Par ailleurs, un salon international portant justement sur les énergies renouvelables intitulé ERA 2010 s'est déroulé durant la semaine écoulé à Tamanrasset. Une rencontre durant laquelle les participants ont mis en exergue l'importance d'une construction durable consommant moins d'énergie. En effet, lors des travaux de ces journée, la thématique de la «ville durable» a été longuement évoquée. Les débats ont d'ailleurs fait ressortir un fort besoin de construction durable et surtout à faible consommation énergétique. Lors d'une conférence qu'il a animé à cette occasion, le directeur de l'Institut national de recherche agronomique (INRA), M. Fouad Chehat, sous le thème "l'énergie renouvelable au service de l'agriculture", a fait ressorti la nécessité de recourir à cette alternative comme qui demeure «un enjeu majeur pour l'Algérie qui veut sortir conjointement de sa dépendance énergétique aux hydrocarbures et assurer sa sécurité alimentaire». D'autres communications ont notamment porté sur l'"efficience énergétique et l'éco-construction", "bâtiments durables et développement écologique", et "la transition énergétique aux Pays-Bas", animée par M. Franck Denys du ministère néerlandais des Affaires économiques. Cette dernière a été fortement appréciée en raison du fait que tout le monde retient "le syndrome hollandais" qui décrit la dépendance aux hydrocarbures et les réformes menées par ce pays européens pour s'en sortir. En marge du salon, la fondation Tassili-Sonatrach a procédé à la distribution de 20 fours solaires dans une opération de vulgarisation pour en généraliser l'utilisation et réduire l'utilisation de bois et, par conséquent, freiner la déforestation. Il convient de signaler une bonne affluence de citoyens à ce salon, intéressés en particulier par les moyens de s'équiper de manière individuelle en panneau solaire ou en chauffe-eau solaire. Les chauffe-eaux solaires et les pompes à eau alimentées par panneaux solaire, exposés à l'extérieur du chapiteau d'exposition (prés de 2000 m?), étaient d'un intérêt particulier lors de l'exposition. Il faut savoir que dans le grand Sud, les coupures électriques sont encore fréquentes et les possibilités d'augmenter la production d'énergie est assez limitée et surtout polluante car il s'agit de centrale à gas-oil. Les hommes d'affaires, pour leur part, prenaient contact avec les secteurs utilisateurs d'énergie particulièrement l'agriculture à travers le Haut commissariat pour le développement des steppes et le Commissariat pour le développement de l'agriculture des régions du Sahara. Des élus locaux des différentes wilayas de Tamanrasset ont également visité le salon. Certains étaient intéressés par la possibilité d'assurer l'éclairage public par l'énergie solaire, tandis que d'autres semblait être mus par le besoin de s'informer plus sur ces nouvelles techniques de production électrique et d'irrigation. Sur le plan de la coopération étrangère, les entreprises allemandes se sont dis très intéressées d'apporter leur contribution dans le cadre d'un partenariat au programme de l'Algérie visant à promouvoir les énergies renouvelables, notamment le solaire, l'éolien et le nucléaire. Toutefois lors d'une conférence de presse qu'il a animé la semaine écoulée, le directeur général de la Chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie AHK, M. Andeas Hergenrother, a affirmé «des entreprises allemandes sont intéressées pour développer l'énergie nucléaire en Algérie », mais cela suppose l'existence d'un cadre réglementaire. Parlant particulièrement de l'énergie solaire qui reste «très coûteuse», M. Hergenrother a expliqué, lors d'une conférence de presse animée au siège de la Chambre, que « les entreprises ne peuvent se lancer dans ce type de gros investissements s'il n'y pas de garantie d'achat et si l'Etat ne fixe pas les tarifs pour l'énergie qui sera produite ». Ainsi, derniers en date à s'être prononcé sur le sujet, des membres de l'Assemblée populaire nationales (APN) ont appelé jeudi passé, le gouvernement à renforcer ses investissements dans le secteur des énergies renouvelables, véritable levier économique. Poursuivant le débat sur la Déclaration de politique générale du gouvernement, présentée par le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, les députés de plusieurs formations politiques ont affirmé que le développement du secteur des énergies renouvelables, notamment le solaire, permettra de générer de la richesse et de créer de nouveaux emplois. Ils ont estimé, dans ce contexte, que la conjoncture actuelle est favorable au développement de ce type d'énergies, appelées également "énergies propres ou non-polluantes", car l'Algérie pourrait exporter de l'électricité produite à partir du soleil vers des pays du Nord qui sont très demandeurs dans ce domaine. Pour sa part, le ministre de l'Energie et des Mines, M. Youcef Yousfi, a annoncé le même jour qu'un ''ambitieux programme'' pour le développement des énergies renouvelables sera présenté au gouvernement avant la fin de l'année. «Nous allons présenter avant la fin de l'année un programme ambitieux en matière de développement des énergies renouvelables", a-t-il indiqué dans une déclaration à la presse en marge d'une séance plénière à l'APN consacrée au débat sur la déclaration de politique générale du gouvernement. «C'est un programme qui comprend un certain nombre de projets que nous allons réaliser en Algérie'', a-t-il précisé. Le ministre a expliqué que parmi ces projets certains seront réalisés en partenariat, soulignant que ''nous allons demander trois choses à nos partenaires étrangers : l'acquisition de technologies en ce qui concerne les laboratoires de recherche et l'expertise, la fabrication des équipements nécessaires au développement des énergies renouvelables en Algérie, car le coût de leur importation serait excessif, et l'exportation des excédents d'électricité produite à partir de ces énergies vers des marchés extérieurs, notamment européens'', «Si les partenaires sont d'accord pour ces conditions, nous sommes prêts à y aller. S'ils ne le sont pas, nous n'allons pas y aller'', a-t-il ajouté. Par ailleurs, un salon international portant justement sur les énergies renouvelables intitulé ERA 2010 s'est déroulé durant la semaine écoulé à Tamanrasset. Une rencontre durant laquelle les participants ont mis en exergue l'importance d'une construction durable consommant moins d'énergie. En effet, lors des travaux de ces journée, la thématique de la «ville durable» a été longuement évoquée. Les débats ont d'ailleurs fait ressortir un fort besoin de construction durable et surtout à faible consommation énergétique. Lors d'une conférence qu'il a animé à cette occasion, le directeur de l'Institut national de recherche agronomique (INRA), M. Fouad Chehat, sous le thème "l'énergie renouvelable au service de l'agriculture", a fait ressorti la nécessité de recourir à cette alternative comme qui demeure «un enjeu majeur pour l'Algérie qui veut sortir conjointement de sa dépendance énergétique aux hydrocarbures et assurer sa sécurité alimentaire». D'autres communications ont notamment porté sur l'"efficience énergétique et l'éco-construction", "bâtiments durables et développement écologique", et "la transition énergétique aux Pays-Bas", animée par M. Franck Denys du ministère néerlandais des Affaires économiques. Cette dernière a été fortement appréciée en raison du fait que tout le monde retient "le syndrome hollandais" qui décrit la dépendance aux hydrocarbures et les réformes menées par ce pays européens pour s'en sortir. En marge du salon, la fondation Tassili-Sonatrach a procédé à la distribution de 20 fours solaires dans une opération de vulgarisation pour en généraliser l'utilisation et réduire l'utilisation de bois et, par conséquent, freiner la déforestation. Il convient de signaler une bonne affluence de citoyens à ce salon, intéressés en particulier par les moyens de s'équiper de manière individuelle en panneau solaire ou en chauffe-eau solaire. Les chauffe-eaux solaires et les pompes à eau alimentées par panneaux solaire, exposés à l'extérieur du chapiteau d'exposition (prés de 2000 m?), étaient d'un intérêt particulier lors de l'exposition. Il faut savoir que dans le grand Sud, les coupures électriques sont encore fréquentes et les possibilités d'augmenter la production d'énergie est assez limitée et surtout polluante car il s'agit de centrale à gas-oil. Les hommes d'affaires, pour leur part, prenaient contact avec les secteurs utilisateurs d'énergie particulièrement l'agriculture à travers le Haut commissariat pour le développement des steppes et le Commissariat pour le développement de l'agriculture des régions du Sahara. Des élus locaux des différentes wilayas de Tamanrasset ont également visité le salon. Certains étaient intéressés par la possibilité d'assurer l'éclairage public par l'énergie solaire, tandis que d'autres semblait être mus par le besoin de s'informer plus sur ces nouvelles techniques de production électrique et d'irrigation. Sur le plan de la coopération étrangère, les entreprises allemandes se sont dis très intéressées d'apporter leur contribution dans le cadre d'un partenariat au programme de l'Algérie visant à promouvoir les énergies renouvelables, notamment le solaire, l'éolien et le nucléaire. Toutefois lors d'une conférence de presse qu'il a animé la semaine écoulée, le directeur général de la Chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie AHK, M. Andeas Hergenrother, a affirmé «des entreprises allemandes sont intéressées pour développer l'énergie nucléaire en Algérie », mais cela suppose l'existence d'un cadre réglementaire. Parlant particulièrement de l'énergie solaire qui reste «très coûteuse», M. Hergenrother a expliqué, lors d'une conférence de presse animée au siège de la Chambre, que « les entreprises ne peuvent se lancer dans ce type de gros investissements s'il n'y pas de garantie d'achat et si l'Etat ne fixe pas les tarifs pour l'énergie qui sera produite ».