La pression s'accentue sur les Etats-Unis, après les révélations sur les cas de mauvais traitements couverts ou commis par l'armée américaine lors de la guerre en Irak, entre 2004 et 2009. La pression s'accentue sur les Etats-Unis, après les révélations sur les cas de mauvais traitements couverts ou commis par l'armée américaine lors de la guerre en Irak, entre 2004 et 2009. 400 mille rapports d'incidents, écrits de janvier 2004 à fin 2009 par des soldats américains, relatent "plus de 300 cas de torture commis par les forces de la coalition". La pression s'accentue sur les Etats-Unis, après les révélations sur les cas de mauvais traitements couverts ou commis par l'armée américaine lors de la guerre en Irak, entre 2004 et 2009. Cela fait suite à la publication de 400 mille documents par le site WikiLeaks, le 22 octobre. Ces rapports d'incidents, écrits de janvier 2004 à fin 2009 par des soldats américains, relatent de nombreux cas de torture par les forces irakiennes, ainsi que "plus de 300 cas de torture commis par les forces de la coalition", selon le fondateur du site, Julian Assange. Ce dernier a assuré avoir voulu rétablir "la vérité" sur la guerre en Irak. Il a aussi promis la diffusion prochaine de nouveaux fichiers, cette fois sur l'Afghanistan. Les réactions se multiplient... A la suite de ces révélations, les réactions se sont multipliées. La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a condamné "la diffusion de toute information (...) faisant peser un risque sur la vie des soldats et des civils des Etats-Unis et de leurs alliés". Une position également partagée par les ministères britannique et australien de la Défense. De son côté, le vice-Premier ministre britannique Nick Clegg, connu pour son opposition à l'engagement de Londres dans la guerre en Irak, a réclamé une investigation, comme le souligne The Guardian. "Tout ce qui laisse à penser que des règles de base de la guerre, des conflits et du combat, ont été violées ou que de la torture a pu être de quelque manière que ce soit tolérée est extrêmement grave et doit être examiné", a-t-il déclaré. Le rapporteur spécial de l'ONU sur la torture, Manfred Nowak, a appelé le président américain Barack Obama à lancer une enquête. "Je me serais attendu à ce que - ce genre d'enquête - soit lancée depuis déjà longtemps, car le président Obama est arrivé au pouvoir en promettant le changement... Le président Obama a l'obligation de traiter les cas passés", a-t-il estimé sur la BBC. Amnesty International a elle aussi appelé Washington à lancer une enquête, évoquant "une grave violation du droit international" quand les forces américaines ont remis "des milliers de détenus aux forces irakiennes tout en sachant qu'elles continuaient à torturer". L'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch a demandé enfin que "l'Irak poursuive les responsables de tortures et d'autres crimes" et que "les Etats-Unis enquêtent". ... mais Washington refuse d'enquêter En Irak, les partisans du Premier ministre Nouri al-Maliki voient dans la publication des fichiers une tentative de déstabilisation de l'actuel chef du gouvernement qui tente de se maintenir au pouvoir pour un second mandat. 400 mille rapports d'incidents, écrits de janvier 2004 à fin 2009 par des soldats américains, relatent "plus de 300 cas de torture commis par les forces de la coalition". La pression s'accentue sur les Etats-Unis, après les révélations sur les cas de mauvais traitements couverts ou commis par l'armée américaine lors de la guerre en Irak, entre 2004 et 2009. Cela fait suite à la publication de 400 mille documents par le site WikiLeaks, le 22 octobre. Ces rapports d'incidents, écrits de janvier 2004 à fin 2009 par des soldats américains, relatent de nombreux cas de torture par les forces irakiennes, ainsi que "plus de 300 cas de torture commis par les forces de la coalition", selon le fondateur du site, Julian Assange. Ce dernier a assuré avoir voulu rétablir "la vérité" sur la guerre en Irak. Il a aussi promis la diffusion prochaine de nouveaux fichiers, cette fois sur l'Afghanistan. Les réactions se multiplient... A la suite de ces révélations, les réactions se sont multipliées. La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a condamné "la diffusion de toute information (...) faisant peser un risque sur la vie des soldats et des civils des Etats-Unis et de leurs alliés". Une position également partagée par les ministères britannique et australien de la Défense. De son côté, le vice-Premier ministre britannique Nick Clegg, connu pour son opposition à l'engagement de Londres dans la guerre en Irak, a réclamé une investigation, comme le souligne The Guardian. "Tout ce qui laisse à penser que des règles de base de la guerre, des conflits et du combat, ont été violées ou que de la torture a pu être de quelque manière que ce soit tolérée est extrêmement grave et doit être examiné", a-t-il déclaré. Le rapporteur spécial de l'ONU sur la torture, Manfred Nowak, a appelé le président américain Barack Obama à lancer une enquête. "Je me serais attendu à ce que - ce genre d'enquête - soit lancée depuis déjà longtemps, car le président Obama est arrivé au pouvoir en promettant le changement... Le président Obama a l'obligation de traiter les cas passés", a-t-il estimé sur la BBC. Amnesty International a elle aussi appelé Washington à lancer une enquête, évoquant "une grave violation du droit international" quand les forces américaines ont remis "des milliers de détenus aux forces irakiennes tout en sachant qu'elles continuaient à torturer". L'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch a demandé enfin que "l'Irak poursuive les responsables de tortures et d'autres crimes" et que "les Etats-Unis enquêtent". ... mais Washington refuse d'enquêter En Irak, les partisans du Premier ministre Nouri al-Maliki voient dans la publication des fichiers une tentative de déstabilisation de l'actuel chef du gouvernement qui tente de se maintenir au pouvoir pour un second mandat.