Les femmes en ménopause qui suivent une thérapie hormonale combinée ont un risque élevé de contracter un cancer avancé du sein et d'en mourir, selon les résultats d'une récente étude parue aux Etats-Unis. Les auteurs de l'étude ont analysé les résultats d'une étude clinique ayant porté sur 16.608 femmes âgées de 50 a 79 ans, dont une partie a été traitée avec une combinaison d'ústrogène et un progestatif pendant près de six ans et suivies ensuite durant près de huit ans. Aucune de ces femmes n'avait subi d'hystérectomie. Ils ont constaté que celles ayant suivi une thérapie hormonale avaient deux fois plus de risque de mourir d'un cancer du sein que les femmes qui ont pris un placebo (2,6 pour mille contre 1,3 pour mille). Selon l'étude, près de 24 pour cent des participantes atteintes d'un cancer du sein et ayant suivi une thérapie hormonale, ont vu leur tumeur se propager dans leurs nodules lymphatiques comparativement a 16 pour cent chez celles soumises a un placebo, précisent également les auteurs de l'étude parue dans le journal of the american medical association (Jama). L'analyse révèle que les participantes qui ont eu une thérapie hormonale (ústrogène plus progestatif) avaient un risque accru de 25 pour cent d'avoir un cancer avancé du sein comparé à celles du groupe du placebo (0,42 pour cent par an contre 0,34 pour cent par an) respectivement. Jusqu'alors, ''les études observationnelles avec quelques exceptions liaient les thérapies hormonales combinées à un accroissement des cancers du sein dotés de caractéristiques favorables, à savoir moins avancés et présentant une plus longue survie par rapport aux cancers du sein diagnostiqués chez des femmes ne recourant pas à des thérapies hormonales'', observent ces chercheurs. Cette dernière étude clinique relève au contraire que la thérapie hormonale accroît le risque de cancer du sein et interfère avec la détection de la tumeur cancéreuse conduisant à des diagnostics effectués à des stades beaucoup plus avancés de la maladie. APS Les femmes en ménopause qui suivent une thérapie hormonale combinée ont un risque élevé de contracter un cancer avancé du sein et d'en mourir, selon les résultats d'une récente étude parue aux Etats-Unis. Les auteurs de l'étude ont analysé les résultats d'une étude clinique ayant porté sur 16.608 femmes âgées de 50 a 79 ans, dont une partie a été traitée avec une combinaison d'ústrogène et un progestatif pendant près de six ans et suivies ensuite durant près de huit ans. Aucune de ces femmes n'avait subi d'hystérectomie. Ils ont constaté que celles ayant suivi une thérapie hormonale avaient deux fois plus de risque de mourir d'un cancer du sein que les femmes qui ont pris un placebo (2,6 pour mille contre 1,3 pour mille). Selon l'étude, près de 24 pour cent des participantes atteintes d'un cancer du sein et ayant suivi une thérapie hormonale, ont vu leur tumeur se propager dans leurs nodules lymphatiques comparativement a 16 pour cent chez celles soumises a un placebo, précisent également les auteurs de l'étude parue dans le journal of the american medical association (Jama). L'analyse révèle que les participantes qui ont eu une thérapie hormonale (ústrogène plus progestatif) avaient un risque accru de 25 pour cent d'avoir un cancer avancé du sein comparé à celles du groupe du placebo (0,42 pour cent par an contre 0,34 pour cent par an) respectivement. Jusqu'alors, ''les études observationnelles avec quelques exceptions liaient les thérapies hormonales combinées à un accroissement des cancers du sein dotés de caractéristiques favorables, à savoir moins avancés et présentant une plus longue survie par rapport aux cancers du sein diagnostiqués chez des femmes ne recourant pas à des thérapies hormonales'', observent ces chercheurs. Cette dernière étude clinique relève au contraire que la thérapie hormonale accroît le risque de cancer du sein et interfère avec la détection de la tumeur cancéreuse conduisant à des diagnostics effectués à des stades beaucoup plus avancés de la maladie. APS