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Dilma Rousseff, la dame de fer du Brésil
Elle promet de poursuivre l'oeuvre de son prédecesseur lula
Publié dans Le Midi Libre le 02 - 11 - 2010

Dilma Rousseff, élue présidente du Brésil dimanche dernier, a réaffirmé son intention de poursuivre l'oeuvre de son prédécesseur, Lula, et de garantir les progrès économiques et sociaux qui ont permis au Brésil de devenir une grande puissance émergente.
Dilma Rousseff, élue présidente du Brésil dimanche dernier, a réaffirmé son intention de poursuivre l'oeuvre de son prédécesseur, Lula, et de garantir les progrès économiques et sociaux qui ont permis au Brésil de devenir une grande puissance émergente.
Portée par l'immense popularité du président sortant, Luiz Inacio Lula da Silva, la candidate du Parti des travailleurs (PT) au pouvoir, a remporté le second tour de l'élection présidentielle avec 56% des voix contre 33% pour son adversaire, le candidat social-démocrate, José Serra. Par milliers, les partisans de Rousseff ont envahi les rues de Sao Paulo et de Brasilia pour manifester leur joie et célébrer la victoire. Dans son premier discours après la publication des résultats, la présidente élue de 62 ans, manifestement émue, s'est engagée à éradiquer la misère du pays d'ici à la fin de son mandat de quatre ans. Elle a également promis de ne pas toucher au budget consacré aux programmes sociaux et aux projets d'infrastructures. Elle a assuré que les Brésiliens ne toléreraient pas un gouvernement qui vivrait au dessus de ses moyens et qu'elle ferait tout pour accroître l'efficacité de la dépense publique. "J'ai reçu de la part de millions de Brésiliens ce qui est peut-être la plus importante mission de ma vie", a-t-elle déclaré, les larmes aux yeux, à une salle comble. Flanquée de son directeur de campagne et ancien ministre des Finances, Antonio Palocci, Rousseff s'est engagée à prolonger ce qu'elle a appelé "une nouvelle ère de prospérité" et à respecter les contrats existants, soulignant ainsi qu'elle n'avait aucune intention de rompre avec la politique menée par Lula.
Bilan posetif de Lula
Rien ne prédisait pourtant Rousseff, dont le passé de guérilla lui a valu de passer près de trois ans en prison, à reprendre le flambeau de son prédécesseur et à devenir la première femme à présider la plus grande économie d'Amérique latine.
Cette économiste et ancienne ministre de l'Energie ne s'était jamais présentée à une élection avant le scrutin présidentiel.
"Je pense qu'elle va continuer le travail de Lula", estime Elizabete Gomes da Silva, employée d'une usine de Sao Paulo. "Il a gouverné pour les gens qui avaient le plus besoin de lui : les pauvres." Rousseff peut s'appuyer sur la longue liste de réussites qui ont ponctué les deux mandats de Lula : un taux de chômage de 6,2%, plus bas niveau de son histoire, plus de vingt millions de personnes sorties de la pauvreté depuis 2003 et l'émergence d'une classe moyenne qui compte désormais pour la moitié de la population dans un pays dont l'histoire est marquée par de profondes inégalités.
Certains investisseurs redoutent cependant que Rousseff, qui n'a pas le charisme de Lula, ne mette pas en oeuvre les réformes économiques nécessaires ou qu'elle augmente le rôle de l'Etat dans certains secteurs de l'économie.
Portée par l'immense popularité du président sortant, Luiz Inacio Lula da Silva, la candidate du Parti des travailleurs (PT) au pouvoir, a remporté le second tour de l'élection présidentielle avec 56% des voix contre 33% pour son adversaire, le candidat social-démocrate, José Serra. Par milliers, les partisans de Rousseff ont envahi les rues de Sao Paulo et de Brasilia pour manifester leur joie et célébrer la victoire. Dans son premier discours après la publication des résultats, la présidente élue de 62 ans, manifestement émue, s'est engagée à éradiquer la misère du pays d'ici à la fin de son mandat de quatre ans. Elle a également promis de ne pas toucher au budget consacré aux programmes sociaux et aux projets d'infrastructures. Elle a assuré que les Brésiliens ne toléreraient pas un gouvernement qui vivrait au dessus de ses moyens et qu'elle ferait tout pour accroître l'efficacité de la dépense publique. "J'ai reçu de la part de millions de Brésiliens ce qui est peut-être la plus importante mission de ma vie", a-t-elle déclaré, les larmes aux yeux, à une salle comble. Flanquée de son directeur de campagne et ancien ministre des Finances, Antonio Palocci, Rousseff s'est engagée à prolonger ce qu'elle a appelé "une nouvelle ère de prospérité" et à respecter les contrats existants, soulignant ainsi qu'elle n'avait aucune intention de rompre avec la politique menée par Lula.
Bilan posetif de Lula
Rien ne prédisait pourtant Rousseff, dont le passé de guérilla lui a valu de passer près de trois ans en prison, à reprendre le flambeau de son prédécesseur et à devenir la première femme à présider la plus grande économie d'Amérique latine.
Cette économiste et ancienne ministre de l'Energie ne s'était jamais présentée à une élection avant le scrutin présidentiel.
"Je pense qu'elle va continuer le travail de Lula", estime Elizabete Gomes da Silva, employée d'une usine de Sao Paulo. "Il a gouverné pour les gens qui avaient le plus besoin de lui : les pauvres." Rousseff peut s'appuyer sur la longue liste de réussites qui ont ponctué les deux mandats de Lula : un taux de chômage de 6,2%, plus bas niveau de son histoire, plus de vingt millions de personnes sorties de la pauvreté depuis 2003 et l'émergence d'une classe moyenne qui compte désormais pour la moitié de la population dans un pays dont l'histoire est marquée par de profondes inégalités.
Certains investisseurs redoutent cependant que Rousseff, qui n'a pas le charisme de Lula, ne mette pas en oeuvre les réformes économiques nécessaires ou qu'elle augmente le rôle de l'Etat dans certains secteurs de l'économie.


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