Plusieurs pays ont entrepris, lundi, de renforcer les règles de sécurité dans le secteur de l'aviation civile après l'interception de deux colis piégés en provenance du Yémen et à destination des Etats-Unis. Plusieurs pays ont entrepris, lundi, de renforcer les règles de sécurité dans le secteur de l'aviation civile après l'interception de deux colis piégés en provenance du Yémen et à destination des Etats-Unis. Ces bombes, découvertes vendredi à Dubaï et en Grande-Bretagne, étaient dissimulées dans des imprimantes et elles étaient suffisamment puissantes pour faire exploser les avions qui les transportaient, ont précisé les autorités britanniques. Cette alerte illustre l'existence de failles dans le dispositif de sécurité du transport aérien de fret, qui menacent également le transport de passagers. La compagnie Qatar Airways, rapporte Reuters, a confirmé que le colis récupéré à Dubaï avait été acheminé à bord de l'un de ses avions de ligne de Sanaâ, la capitale du Yémen, via Doha. La Grande-Bretagne a imputé ce complot à Al Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa). Un responsable américain a identifié comme l'un des principaux suspects l'artificier saoudien Ibrahim Hassan al Assiri, qui collaborerait avec Aqpa. La Grande-Bretagne interdit désormais aux passagers de transporter des cartouches d'encre de plus de 500 grammes dans leurs bagages à main. Le Nigeria a annoncé un renforcement de la surveillance par scanner du fret à destination des Etats-Unis. L'Allemagne a annoncé la suspension de tous ses vols passagers en provenance du Yémen. Elle envisage d'étendre sa suspension des vols de fret à d'autres pays qu'elle n'a pas désignés. Les services antiterroristes néerlandais ont interdit l'acheminement par les airs jusqu'aux Pays-Bas du courrier et du fret en provenance du Yémen. La France a interdit, dès samedi, le fret aérien en provenance du Yémen. Le Premier ministre britannique, David Cameron, a remercié la police et les services de renseignement, dont les efforts, a-t-il dit, "ont à l'évidence empêché les terroristes de tuer et de blesser de nombreuses personnes innocentes ici ou ailleurs dans le monde". L'un des deux colis piégés a été retrouvé à bord d'un avion cargo de la société UPS à l'aéroport d'East Midlands au nord de Londres. L'autre a été découvert dans un entrepôt de FedEx à Dubaï. La bombe découverte en Grande-Bretagne était cachée dans une imprimante Hewlett Packard et elle contenait 400 grammes de tétranitrate de pentaérythritol (PETN), un puissant explosif. La bombe à Dubaï contenait 300 grammes de cette matière, déjà utilisée par Aqpa dans sa tentative d'attentat contre un avion de ligne le jour de Noël 2009. Les services britanniques sont intervenus sur la foi d'informations transmises par les services de renseignement d'Arabie saoudite via les autorités allemandes, a-t-on déclaré de source allemande. L'alerte a été donnée par un membre d'Al Qaïda qui s'est rendu aux autorités saoudiennes, selon des responsables anonymes britanniques cités par la BBC. Cette tentative d'attentat devrait renforcer les appels en faveur d'une utilisation plus répandue de la recherche par scanner des explosifs. Cette technologie ne respecte pas les mêmes normes partout dans le monde et les entreprises de fret sont réticentes à porter seules le fardeau financier d'une telle politique. Ces entreprises se sont déjà heurtées en 2009 à des responsables américains et européens désireux d'imposer une fouille par scanner de la totalité des containers transportés par voie maritime. Cette mesure censée entrer en vigueur en 2012 a été reportée. Les compagnies aériennes pourraient aussi être priées de transporter moins de fret dans leurs avions de transport de passagers. Des spécialistes américains sont arrivés au Yémen pour former les Yéménites à l'utilisation d'équipements sophistiqués de surveillance du fret dans les aéroports. Opération au Yémen pour retrouver le suspect des colis piégés Le Yémen a lancé hier une vaste opération militaire pour retrouver Ibrahim Hassan al Assiri, un artificier d'Al Qaïda figurant au premier rang des suspects dans l'affaire des colis piégés à destination des Etats-Unis, a déclaré un responsable des services de sécurité, rapporte l'agence Reuters. Les autorités de Sanaâ sont sous le feu de l'actualité depuis la découverte de ce complot il y a quatre jours, les colis étant partis du Yémen. L'opération menée par l'armée et les services de renseignement dans les provinces de Maarib et Chaboua vise également à capturer l'imam radical Anouar Al Aoulaki, recherché par Washington pour ses liens avec Al Qaïda, dont le procès par contumace s'est ouvert à Sanaâ, a ajouté cette source. Ces bombes, découvertes vendredi à Dubaï et en Grande-Bretagne, étaient dissimulées dans des imprimantes et elles étaient suffisamment puissantes pour faire exploser les avions qui les transportaient, ont précisé les autorités britanniques. Cette alerte illustre l'existence de failles dans le dispositif de sécurité du transport aérien de fret, qui menacent également le transport de passagers. La compagnie Qatar Airways, rapporte Reuters, a confirmé que le colis récupéré à Dubaï avait été acheminé à bord de l'un de ses avions de ligne de Sanaâ, la capitale du Yémen, via Doha. La Grande-Bretagne a imputé ce complot à Al Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa). Un responsable américain a identifié comme l'un des principaux suspects l'artificier saoudien Ibrahim Hassan al Assiri, qui collaborerait avec Aqpa. La Grande-Bretagne interdit désormais aux passagers de transporter des cartouches d'encre de plus de 500 grammes dans leurs bagages à main. Le Nigeria a annoncé un renforcement de la surveillance par scanner du fret à destination des Etats-Unis. L'Allemagne a annoncé la suspension de tous ses vols passagers en provenance du Yémen. Elle envisage d'étendre sa suspension des vols de fret à d'autres pays qu'elle n'a pas désignés. Les services antiterroristes néerlandais ont interdit l'acheminement par les airs jusqu'aux Pays-Bas du courrier et du fret en provenance du Yémen. La France a interdit, dès samedi, le fret aérien en provenance du Yémen. Le Premier ministre britannique, David Cameron, a remercié la police et les services de renseignement, dont les efforts, a-t-il dit, "ont à l'évidence empêché les terroristes de tuer et de blesser de nombreuses personnes innocentes ici ou ailleurs dans le monde". L'un des deux colis piégés a été retrouvé à bord d'un avion cargo de la société UPS à l'aéroport d'East Midlands au nord de Londres. L'autre a été découvert dans un entrepôt de FedEx à Dubaï. La bombe découverte en Grande-Bretagne était cachée dans une imprimante Hewlett Packard et elle contenait 400 grammes de tétranitrate de pentaérythritol (PETN), un puissant explosif. La bombe à Dubaï contenait 300 grammes de cette matière, déjà utilisée par Aqpa dans sa tentative d'attentat contre un avion de ligne le jour de Noël 2009. Les services britanniques sont intervenus sur la foi d'informations transmises par les services de renseignement d'Arabie saoudite via les autorités allemandes, a-t-on déclaré de source allemande. L'alerte a été donnée par un membre d'Al Qaïda qui s'est rendu aux autorités saoudiennes, selon des responsables anonymes britanniques cités par la BBC. Cette tentative d'attentat devrait renforcer les appels en faveur d'une utilisation plus répandue de la recherche par scanner des explosifs. Cette technologie ne respecte pas les mêmes normes partout dans le monde et les entreprises de fret sont réticentes à porter seules le fardeau financier d'une telle politique. Ces entreprises se sont déjà heurtées en 2009 à des responsables américains et européens désireux d'imposer une fouille par scanner de la totalité des containers transportés par voie maritime. Cette mesure censée entrer en vigueur en 2012 a été reportée. Les compagnies aériennes pourraient aussi être priées de transporter moins de fret dans leurs avions de transport de passagers. Des spécialistes américains sont arrivés au Yémen pour former les Yéménites à l'utilisation d'équipements sophistiqués de surveillance du fret dans les aéroports. Opération au Yémen pour retrouver le suspect des colis piégés Le Yémen a lancé hier une vaste opération militaire pour retrouver Ibrahim Hassan al Assiri, un artificier d'Al Qaïda figurant au premier rang des suspects dans l'affaire des colis piégés à destination des Etats-Unis, a déclaré un responsable des services de sécurité, rapporte l'agence Reuters. Les autorités de Sanaâ sont sous le feu de l'actualité depuis la découverte de ce complot il y a quatre jours, les colis étant partis du Yémen. L'opération menée par l'armée et les services de renseignement dans les provinces de Maarib et Chaboua vise également à capturer l'imam radical Anouar Al Aoulaki, recherché par Washington pour ses liens avec Al Qaïda, dont le procès par contumace s'est ouvert à Sanaâ, a ajouté cette source.