Tous les espaces ont cédé la place au béton et à l'extension des habitations qui se fait, dans la plupart des cas, au détriment des terres agricoles. Hormis le chef-lieu de wilaya, les quelques espaces verts restent toujours fermés au public, à l'instar de celui baptisé 21-Mai 2003. Aucune commune n'est dotée d'un espace digne de ce nom. Tous les espaces ont cédé la place au béton et à l'extension des habitations qui se fait, dans la plupart des cas, au détriment des terres agricoles. Hormis le chef-lieu de wilaya, les quelques espaces verts restent toujours fermés au public, à l'instar de celui baptisé 21-Mai 2003. Aucune commune n'est dotée d'un espace digne de ce nom. Les espaces verts aménagés se font de plus en plus rares dans plusieurs localités de la wilaya de Boumerdès. Ce manque offre une image désolante d'un entourage laid. Tous les espaces ont cédé la place au béton et à l'extension des habitations qui se fait, dans la plupart des cas, au détriment des terres agricoles. Hormis le chef-lieu de wilaya, où il existe quelques espaces verts qui restent toujours fermés au public, à l'instar de celui baptisé 21-Mai 2003, aucune commune n'est dotée d'un espace vert digne de ce nom. «A quoi ça sert d'aménager des espaces verts pour les fermer par la suite au public ?», s'interroge un habitant de la ville de Boumerdès. Ce dernier nous dira que «non seulement ces endroits sont utilisés pour la détente, mais la plupart des habitants y ont trouvé refuge au lendemain du séisme de 2003. C'est dans ces espaces verts que les sinistrés ont passé des jours et des nuits avant d'êtres logés dans des chalets». Les espaces verts squattés Au mois de mars dernier, les habitants d'une cité qui jouxte le centre commercial du centre-ville se sont opposés carrément à la destruction d'une aire se trouvant au niveau de leur quartier pour ériger un bloc administratif pour la wilaya. Dans une pétition adressée au wali de Boumerdès d'alors, M. Brahim Merad, les habitants ont exprimé leur farouche opposition à la destruction de cet espace qui les a regroupés au lendemain de la catastrophe naturelle qui a ébranlé Boumerdès. Devant cette opposition, le autorités avaient renoncé à la destruction dudit endroit afin d'éviter le pire. Devant cet état de faits, les citoyens peinent à trouver un endroit où prendre l'air frais, loin de la pollution qui envenime l'atmosphère, notamment la pollution sonore. Les citoyens profitent, par ailleurs, des plages, mais ces endroits ne sont enviables qu'en été. Dans la commune des Issers, les habitants se plaignent de l'absence cruelle d'espaces verts et ne trouvent plus d'endroits où «tuer le temps» à part les cafés de la ville. Ce manque est ressenti beaucoup plus par les personnes âgées, notamment les retraités. Ces derniers, qui souvent passent leur temps à prendre des parties de dominos, ne savent plus à quel saint se vouer. Ils disputent les cafés aux jeunes. Dans d'autres localités, les espaces réservés pour être aménagés en aires de jeux et de détente sont squattés par des citoyens inciviques. D'autres espaces verts sont devenus un refuge pour les délinquants qui s'adonnent à la consommation d'alcool. Au niveau de la ville de Bordj Ménaïel, les citoyens, particulièrement les plus âgés, passent leur temps au niveau du seul jardin qui fait face à l'hôtel de la ville, aménagé depuis plus de deux ans. Un projet d'un autre jardin est en cours de construction à la placette centrale de l'APC et sera ouvert incessamment. La poussée du béton Ce projet est lancé dans l'optique de redonner l'image d'antan de la ville, où l'on trouvait, un peu partout, des aires de verdure. Mais maintenant, la ville est sous le béton et des habitations ne cessent de pousser comme des champignons au détriment de dizaines d'hectares de terres agricoles. L'avancée du béton semble ne faire que commencer. Car, plusieurs terres sont abandonnées et des dizaines d'engins y ont été installés à travers plusieurs endroits de la wilaya. «Cette poussée désastreuse de béton n'est que l'effet de l'absence d'une culture environnementale et de l'hibernation des mouvements associatifs à Boumerdès», nous dira Hamid, un militant associatif. Par ailleurs, il est, toutefois, utile de souligner l'utilité des espaces verts dans le quotidien des citoyens et leur rôle dans l'équilibre écologique et environnementale de notre planète. Sous d'autres cieux, 10 m2 est la surface qui est consacrée pour un habitant et ce, selon les normes appliquées par l'OMS. Les espaces verts aménagés se font de plus en plus rares dans plusieurs localités de la wilaya de Boumerdès. Ce manque offre une image désolante d'un entourage laid. Tous les espaces ont cédé la place au béton et à l'extension des habitations qui se fait, dans la plupart des cas, au détriment des terres agricoles. Hormis le chef-lieu de wilaya, où il existe quelques espaces verts qui restent toujours fermés au public, à l'instar de celui baptisé 21-Mai 2003, aucune commune n'est dotée d'un espace vert digne de ce nom. «A quoi ça sert d'aménager des espaces verts pour les fermer par la suite au public ?», s'interroge un habitant de la ville de Boumerdès. Ce dernier nous dira que «non seulement ces endroits sont utilisés pour la détente, mais la plupart des habitants y ont trouvé refuge au lendemain du séisme de 2003. C'est dans ces espaces verts que les sinistrés ont passé des jours et des nuits avant d'êtres logés dans des chalets». Les espaces verts squattés Au mois de mars dernier, les habitants d'une cité qui jouxte le centre commercial du centre-ville se sont opposés carrément à la destruction d'une aire se trouvant au niveau de leur quartier pour ériger un bloc administratif pour la wilaya. Dans une pétition adressée au wali de Boumerdès d'alors, M. Brahim Merad, les habitants ont exprimé leur farouche opposition à la destruction de cet espace qui les a regroupés au lendemain de la catastrophe naturelle qui a ébranlé Boumerdès. Devant cette opposition, le autorités avaient renoncé à la destruction dudit endroit afin d'éviter le pire. Devant cet état de faits, les citoyens peinent à trouver un endroit où prendre l'air frais, loin de la pollution qui envenime l'atmosphère, notamment la pollution sonore. Les citoyens profitent, par ailleurs, des plages, mais ces endroits ne sont enviables qu'en été. Dans la commune des Issers, les habitants se plaignent de l'absence cruelle d'espaces verts et ne trouvent plus d'endroits où «tuer le temps» à part les cafés de la ville. Ce manque est ressenti beaucoup plus par les personnes âgées, notamment les retraités. Ces derniers, qui souvent passent leur temps à prendre des parties de dominos, ne savent plus à quel saint se vouer. Ils disputent les cafés aux jeunes. Dans d'autres localités, les espaces réservés pour être aménagés en aires de jeux et de détente sont squattés par des citoyens inciviques. D'autres espaces verts sont devenus un refuge pour les délinquants qui s'adonnent à la consommation d'alcool. Au niveau de la ville de Bordj Ménaïel, les citoyens, particulièrement les plus âgés, passent leur temps au niveau du seul jardin qui fait face à l'hôtel de la ville, aménagé depuis plus de deux ans. Un projet d'un autre jardin est en cours de construction à la placette centrale de l'APC et sera ouvert incessamment. La poussée du béton Ce projet est lancé dans l'optique de redonner l'image d'antan de la ville, où l'on trouvait, un peu partout, des aires de verdure. Mais maintenant, la ville est sous le béton et des habitations ne cessent de pousser comme des champignons au détriment de dizaines d'hectares de terres agricoles. L'avancée du béton semble ne faire que commencer. Car, plusieurs terres sont abandonnées et des dizaines d'engins y ont été installés à travers plusieurs endroits de la wilaya. «Cette poussée désastreuse de béton n'est que l'effet de l'absence d'une culture environnementale et de l'hibernation des mouvements associatifs à Boumerdès», nous dira Hamid, un militant associatif. Par ailleurs, il est, toutefois, utile de souligner l'utilité des espaces verts dans le quotidien des citoyens et leur rôle dans l'équilibre écologique et environnementale de notre planète. Sous d'autres cieux, 10 m2 est la surface qui est consacrée pour un habitant et ce, selon les normes appliquées par l'OMS.