Les forces coloniales marocaines ont investi, hier matin, le camp de Gdaim Izik à l'est Al Ayoun occupée, où se sont établis 25 mille Sahraouis. Cette énième agression est synonyme de la volonté réelle du colon à ne pas en finir avec ce conflit. Les forces coloniales marocaines ont investi, hier matin, le camp de Gdaim Izik à l'est Al Ayoun occupée, où se sont établis 25 mille Sahraouis. Cette énième agression est synonyme de la volonté réelle du colon à ne pas en finir avec ce conflit. Au moins sept morts, dont une femme, des centaines de blessés et disparus, de multiples véhicules, tentes et maisons incendiées par les forces marocaines dans la capitale du Sahara occidental, Al Ayoun occupé, selon les premiers rapports établis par les différents organismes de soutien sur les lieux. D'autres villes du Sahara occidental occupé sont en effervescence, a-t-on également appris de même source. Les forces coloniales marocaines ont investi, hier matin, le camp de Gdaim Izik, à 12 km à l'est Al Ayoun occupée, où se sont établis, depuis plus de deux semaines, plus de 25 mille Sahraouis. Cette énième agression, qui intervient le même jour où sont prévus les négociations entre le front Polisario et le Maroc à New York, aux Etats-Unis, est synonyme de la volonté réelle du colon à ne pas en finir avec ce conflit. Le message est donc clair. Le Maroc n'ira à la table des négociations que pour des raisons « protocolaires », sommes-nous tentés de dire. Au même moment un massacre de la population sahraouie a été annoncé, et la crainte qu'il se poursuive demeure. La capitale du Sahara occidental, El Ayoun est en état de siège et ses habitants encerclés dans le camp de Gdaim Izik. Selon nos informations, personne n'y a accès. A ce titre, nous apprenons que même le député-maire de Gonfreville l'Orcher en a fait les frais. Il s'est retrouvé immobilisé à l'aéroport de Casablanca par les autorités marocaines et a été empêché de prendre son avion pour El Ayoun, a-t-on appris, hier, de l'Association française de soutien au peuple sahraoui. À partir des hélicoptères, les autorités coloniales ont lancé, dimanche, un ultimatum d'évacuation aux 25 mille résistants pacifistes. La tension monte. Et la machine d'oppression marocaine, semble-t-il, n'a pas hésité à recourir aux armes, comme à l'accoutumée, en entravant ainsi toutes les lois internationales en vigueur. D'autant plus que des témoins ont rapporté des violents affrontements entre les civils sahraouis et les différentes forces de sécurités coloniales. Le camp en question où s'est réfugiée la population sahraouie, a pris feu. Les gendarmes marocains s'en sont également pris aux activistes des droits de l'Homme, dont Naama Asfari, co-président du Comité pour le respect des libertés et des droits de l'Homme au Sahara occidental (Corelso), en sus d'autres qui ont été arrêtés. « Les militaires tirent à balles réelles dans la ville d'El Ayoun, il y a des morts qui sont chargés sur des camions sur l'avenue Smara », a indiqué l'Association de soutien à un referendum libre et régulier au Sahara occidental (Arso). Les forces marocaines ont investi, hier matin dès 7 h, le campement d'El Ayoun et ont commencé le démantèlement par la force, a annoncé Ignacio Cembrero, un journaliste espagnol qui se trouvait sur place. Selon les mêmes témoins, les blessés se comptent par centaines, dont la majorité a été évacuée en urgence pour des soins. Un autre témoin, d'un pays occidental ayant requis l'anonymat, joint hier par notre rédaction, a confirmé l'état de siège dont lequel se trouve la capitale El Ayoun. Il dira « j'ai aperçu des fumées et les gens m'ont indiqué qu'il s'agissait du siège de la télévision et du marché couvert de la ville qui ont brûlé ». Hier vers 13h, dit-il, une dizaine de camions militaire avaient pris la direction des camps, certainement vers les camps, a-t-il ajouté. Et de poursuivre « j'ai également constaté un mouvement de protestation des jeunes dans la ville, ue les policiers ont tenté de contrôler ».Dans un communiqué, le représentant du front Polisario en France, Omar Mansour, a appelé la communauté internationale, les Nations unies, l'Union européenne et la France à intervenir en « urgence », pour, a-t-il souligné, arrêté ce «massacre de civils innocents et désarmés». Le gouvernement sahraoui dénonce Le gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) a qualifié de « crime inqualifiable » et d'« acte barbare » l'attaque lancée lundi dernier à l'aube par les forces marocaines contre le camp de Gdaim Izik (camp de la liberté), et lance un « appel urgent » au Conseil de sécurité de l'ONU pour qu'il exige du Maroc de mettre terme à cette agression. « Devant cette situation grave et ce crime inqualifiable, le gouvernement de la RASD lance un appel urgent à la communauté internationale, en particulier au Conseil de sécurité des Nations unies pour qu'il exige du Maroc de mettre un terme à cet acte barbare commis contre des populations civiles sans défense », a souligné le gouvernement sahraoui dans un communiqué. Le gouvernement de la RASD a lancé également un appel à toutes les organisations de défense des droits de l'Homme, de la société civile et à tous les milieux épris de paix et de justice à travers le monde pour « venir en aide à une population en détresse ». « Il est condamnable que tout cela se passe au vu et au su de la MINURSO sans qu'elle se prononce ou, au moins, informe l'opinion internationale", a déploré, par ailleurs, le communiqué. Le CNASPS condamne une «répression criminelle» Le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) a jugé, hier, "intenable" la situation au Sahara occidental et dénoncé la "répression criminelle" des forces marocaines contre les Sahraouis du "camp de la liberté" érigé près de la ville d'El Ayoun occupée. "Au moment même ou débute dans la banlieue de New York, la 3è réunion informelle, sous l'égide de l'ONU, entre le Front Polisario et le Maroc, la population civile sahraouie, vivant dans les territoires sahraouis occupés (...), fait l'objet d'une répression criminelle, horrible, dure et féroce de la part des forces coloniales marocaines" qui a causé de nombreuses victimes, dont des femmes, des enfants et des vieillards, a déplore le CNASPS dans un communiqué. Il a souligné que la situation est "intenable"dans les territoires sahraouis occupés, du fait que le Maroc "érige de nouveaux obstacles pour perpétuer le statu quo et adopte une attitude négative, de confrontation et de défis à la communauté internationale". Les étrangers interditsd'accès à Al Ayoun La presse et les observateurs étrangers ont été interdits d'accès aux territoires occupés, notamment à la ville d'El Ayoun, ce dimanche, même les eurodéputés, qui étaient présents sur les lieux, ont été refoulés, a-t-on appris hier. Les autorités marocaines ont procédé « sans ménagement » à l'expulsion de ces derniers. Nous apprenons, par ailleurs, que le député-maire de Seine-Maritime, maire de Gonfreville l'Orcher jumelée avec Jefria, daïra de la wilaya de Dakhla dans les camps de réfugiés de Tindouf, a été reconduit en France, hier à 7h du matin, après avoir été bloqué, dimanche , à l'aéroport de Casablanca lors de son transit vers El Ayoun occupée. Au moins sept morts, dont une femme, des centaines de blessés et disparus, de multiples véhicules, tentes et maisons incendiées par les forces marocaines dans la capitale du Sahara occidental, Al Ayoun occupé, selon les premiers rapports établis par les différents organismes de soutien sur les lieux. D'autres villes du Sahara occidental occupé sont en effervescence, a-t-on également appris de même source. Les forces coloniales marocaines ont investi, hier matin, le camp de Gdaim Izik, à 12 km à l'est Al Ayoun occupée, où se sont établis, depuis plus de deux semaines, plus de 25 mille Sahraouis. Cette énième agression, qui intervient le même jour où sont prévus les négociations entre le front Polisario et le Maroc à New York, aux Etats-Unis, est synonyme de la volonté réelle du colon à ne pas en finir avec ce conflit. Le message est donc clair. Le Maroc n'ira à la table des négociations que pour des raisons « protocolaires », sommes-nous tentés de dire. Au même moment un massacre de la population sahraouie a été annoncé, et la crainte qu'il se poursuive demeure. La capitale du Sahara occidental, El Ayoun est en état de siège et ses habitants encerclés dans le camp de Gdaim Izik. Selon nos informations, personne n'y a accès. A ce titre, nous apprenons que même le député-maire de Gonfreville l'Orcher en a fait les frais. Il s'est retrouvé immobilisé à l'aéroport de Casablanca par les autorités marocaines et a été empêché de prendre son avion pour El Ayoun, a-t-on appris, hier, de l'Association française de soutien au peuple sahraoui. À partir des hélicoptères, les autorités coloniales ont lancé, dimanche, un ultimatum d'évacuation aux 25 mille résistants pacifistes. La tension monte. Et la machine d'oppression marocaine, semble-t-il, n'a pas hésité à recourir aux armes, comme à l'accoutumée, en entravant ainsi toutes les lois internationales en vigueur. D'autant plus que des témoins ont rapporté des violents affrontements entre les civils sahraouis et les différentes forces de sécurités coloniales. Le camp en question où s'est réfugiée la population sahraouie, a pris feu. Les gendarmes marocains s'en sont également pris aux activistes des droits de l'Homme, dont Naama Asfari, co-président du Comité pour le respect des libertés et des droits de l'Homme au Sahara occidental (Corelso), en sus d'autres qui ont été arrêtés. « Les militaires tirent à balles réelles dans la ville d'El Ayoun, il y a des morts qui sont chargés sur des camions sur l'avenue Smara », a indiqué l'Association de soutien à un referendum libre et régulier au Sahara occidental (Arso). Les forces marocaines ont investi, hier matin dès 7 h, le campement d'El Ayoun et ont commencé le démantèlement par la force, a annoncé Ignacio Cembrero, un journaliste espagnol qui se trouvait sur place. Selon les mêmes témoins, les blessés se comptent par centaines, dont la majorité a été évacuée en urgence pour des soins. Un autre témoin, d'un pays occidental ayant requis l'anonymat, joint hier par notre rédaction, a confirmé l'état de siège dont lequel se trouve la capitale El Ayoun. Il dira « j'ai aperçu des fumées et les gens m'ont indiqué qu'il s'agissait du siège de la télévision et du marché couvert de la ville qui ont brûlé ». Hier vers 13h, dit-il, une dizaine de camions militaire avaient pris la direction des camps, certainement vers les camps, a-t-il ajouté. Et de poursuivre « j'ai également constaté un mouvement de protestation des jeunes dans la ville, ue les policiers ont tenté de contrôler ».Dans un communiqué, le représentant du front Polisario en France, Omar Mansour, a appelé la communauté internationale, les Nations unies, l'Union européenne et la France à intervenir en « urgence », pour, a-t-il souligné, arrêté ce «massacre de civils innocents et désarmés». Le gouvernement sahraoui dénonce Le gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) a qualifié de « crime inqualifiable » et d'« acte barbare » l'attaque lancée lundi dernier à l'aube par les forces marocaines contre le camp de Gdaim Izik (camp de la liberté), et lance un « appel urgent » au Conseil de sécurité de l'ONU pour qu'il exige du Maroc de mettre terme à cette agression. « Devant cette situation grave et ce crime inqualifiable, le gouvernement de la RASD lance un appel urgent à la communauté internationale, en particulier au Conseil de sécurité des Nations unies pour qu'il exige du Maroc de mettre un terme à cet acte barbare commis contre des populations civiles sans défense », a souligné le gouvernement sahraoui dans un communiqué. Le gouvernement de la RASD a lancé également un appel à toutes les organisations de défense des droits de l'Homme, de la société civile et à tous les milieux épris de paix et de justice à travers le monde pour « venir en aide à une population en détresse ». « Il est condamnable que tout cela se passe au vu et au su de la MINURSO sans qu'elle se prononce ou, au moins, informe l'opinion internationale", a déploré, par ailleurs, le communiqué. Le CNASPS condamne une «répression criminelle» Le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) a jugé, hier, "intenable" la situation au Sahara occidental et dénoncé la "répression criminelle" des forces marocaines contre les Sahraouis du "camp de la liberté" érigé près de la ville d'El Ayoun occupée. "Au moment même ou débute dans la banlieue de New York, la 3è réunion informelle, sous l'égide de l'ONU, entre le Front Polisario et le Maroc, la population civile sahraouie, vivant dans les territoires sahraouis occupés (...), fait l'objet d'une répression criminelle, horrible, dure et féroce de la part des forces coloniales marocaines" qui a causé de nombreuses victimes, dont des femmes, des enfants et des vieillards, a déplore le CNASPS dans un communiqué. Il a souligné que la situation est "intenable"dans les territoires sahraouis occupés, du fait que le Maroc "érige de nouveaux obstacles pour perpétuer le statu quo et adopte une attitude négative, de confrontation et de défis à la communauté internationale". Les étrangers interditsd'accès à Al Ayoun La presse et les observateurs étrangers ont été interdits d'accès aux territoires occupés, notamment à la ville d'El Ayoun, ce dimanche, même les eurodéputés, qui étaient présents sur les lieux, ont été refoulés, a-t-on appris hier. Les autorités marocaines ont procédé « sans ménagement » à l'expulsion de ces derniers. Nous apprenons, par ailleurs, que le député-maire de Seine-Maritime, maire de Gonfreville l'Orcher jumelée avec Jefria, daïra de la wilaya de Dakhla dans les camps de réfugiés de Tindouf, a été reconduit en France, hier à 7h du matin, après avoir été bloqué, dimanche , à l'aéroport de Casablanca lors de son transit vers El Ayoun occupée.