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Journée d'étude sur l'eau à Blida
Le casse-tête des coupures
Publié dans El Watan le 21 - 05 - 2005

Cette dernière s'articulant autour de quatre grands axes : « L'alimentation en eau potable en Algérie », « Le dessalement de l'eau de mer et des eaux saumâtres », « La stratégie du secteur des ressources en eau en Algérie » et « L'implantation d'usines de dessalement d'eau de mer : intérêt de l'étude d'impact pour le choix du site ».
Beaucoup de monde, des étudiants ainsi que des responsables du secteur ont écouté puis débattu autour des conférences. Le constat établi par les premiers conférenciers faisait ressortir le déficit en eau dû essentiellement à un problème de gestion, l'intervenant établissant le constat qu'« aucune ville en Algérie ne reçoit l'eau tous les jours et d'une manière continue ». L'accusation est directe : « Faute d'une prise en charge compétente. » Des investissements ont été opérés depuis l'indépendance, mais le résultat est à : l'Algérie connaît des coupures qu'ignorent nos voisins de l'Est et de l'Ouest, Tunisie et Maroc. Quantité, qualité et pression ou débit ne satisfont personne. Plus grave encore, les investissements consentis par les pays voisins sont plus faibles pour des résultats meilleurs ! Les intervenants ont insisté sur une meilleure politique de l'eau reflétant sa valeur économique, sociale, environnementale et culturelle. Besoins fondamentaux des pauvres et nécessité de l'équité doivent aller de pair comme il a été rappelé que l'eau est un produit qui s'échange sur un marché. A titre illustratif, les prix moyens de l'eau potable et les services d'assainissement en Europe ont été donnés et vont, pour le premier, de 0,43 euro/m3 à 1,80 euro le mètre cube alors que pour le second, il est de 0,27 euro en Grèce et 2,19 euros en Allemagne pour le mètre cube. Des différences qui laissent présager des études dans le cadre du marché commun européen. De même pour l'Algérie, il existe des régions où la consommation de l'eau est assujettie à une taxe forfaitaire alors que des villes sont gérées par l'Algérienne des eaux avec des prix évolutifs du mètre cube consommé.
INFRASTRUCTURES INSUFFISANTES ET ENTRETIEN INEXISTANT
Deux poids deux mesures dans un pays non fédéré, donc géré par une même législation. La gestion de cette ressource obéit à des règles strictes et « il n'y a jamais eu d'études de localisation ou de quantification des fuites d'eau à Alger » et personne donc ne peut tromper l'opinion publique en avançant le chiffre erroné de 40% donné à la télévision par un responsable du secteur, notera l'intervenant. Une définition de la notion de « perte d'eau » a été donnée où la différenciation a été opérée entre « perte physique » occasionnée par une casse ou une rupture de canalisation, vannes et joint, branchements domestiques et la « perte non physique » consistant en l'utilisation par les collectivités pour la lutte contre les incendies, les bouches d'arrosage, les sanitaires, les purges et les vidanges de réseaux. Ces derniers représentent un volume consommé non comptabilisé et donc non facturé. La conclusion aura un goût amer avec le rappel des promesses faites en 1984 par un ancien ministre qui déclarait : « Alger ne connaîtra plus de problème d'approvisionnement d'eau après la mise en service du barrage Keddara » et un autre ministre déclarait plus récemment - en 2002 - : « Oran ne connaîtra plus de problème d'approvisionnement après la mise en service du projet Mostaganem-Arzew-Oran » et dernier coup de semonce : « Les installations qui font couler l'eau sous nos pieds doivent être entre les mains des professionnels de l'eau (pendant que) nos entreprises se sont spécialisées dans l'exploitation des réseaux mais jamais dans la gestion. » La deuxième intervention, beaucoup plus technique, portait sur les procédés, le domaine d'application et les coûts du dessalement de l'eau de mer et des eaux saumâtres, présentée par Moussa Yalaoui pendant que la troisième, communication de M. Benguedach, chargé d'études et de synthèse au cabinet du ministre des Ressources en eau, était axée sur les stratégies du secteur, mettant en exergue l'importance de cette matière. La pénurie d'eau dans le monde et la crise multiforme qui peut en découler doivent inciter à la mise en place de dispositifs de prémunition. L'orateur brossera un tableau peu reluisant de la situation en Algérie avec le déséquilibre constaté entre les besoins et les ressources, le déséquilibre dans les besoins entre bande littorale et intérieur du pays, la pollution des nappes, les rejets domestiques, industriels et agricoles qui sont supérieurs aux capacités des systèmes d'épuration et la surexploitation des nappes. S'ajoutent à ce constat l'insuffisance des infrastructures existantes et le manque d'entretien et de maintenance entre autres. La stratégie du pays dans le secteur vise la sécurisation de l'alimentation en eau potable des populations et l'amélioration du taux de sécurité alimentaire par les possibilités offertes au maintien et à l'extension des superficies irriguées. Cette stratégie ne va pas sans une refonte du cadre institutionnel et qui « regroupe plusieurs tâches : connaissance et mise à jour constante des ressources en eau conventionnelle et non conventionnelle, mise en œuvre d'un vaste programme de réalisation d'infrastructures hydrauliques, révision du code des eaux pour le renforcement du rôle de la police des eaux et mise en place de mesures coercitives et réajustement tarifaire ».


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