Un mois et demi seulement nous sépare de l'événement culturel phare que s'apprête à organiser notre pays et ce, durant toute l'année 2011 à savoir «Tlemcen capitale de la culture islamique 2011». Un mois et demi seulement nous sépare de l'événement culturel phare que s'apprête à organiser notre pays et ce, durant toute l'année 2011 à savoir «Tlemcen capitale de la culture islamique 2011». L'événement a une dimension internationale à l'instar de l'événement «Alger, capitale de la culture arabe 2007» et du Festival panafricain de 2009. Mais à vrai dire Tlemcen devrait encore brasser plus large puisque la manifestation devrait intéresser plus d'un continent et plus que l'ensemble des pays arabes réunis, soit au total quelque 52 pays. Toujours est-il qu'on est à peu près sûr que l'ancienne capitale des Zianides va tirer profit de cet événement et au-delà toute l'Algérie. Au reste au gré des visites effectuées par les différents ministres sur les sites devant abriter la manifestation, on n'a pas cessé d'annoncer une réfection ou un agrandissement d'un bâtiment par là, une nouvelle construction par-ci. L'opération restauration a ciblé notamment les sites historiques de l'émir Abdelkader. Une restauration probablement difficile à concrétiser s'il n'y avait pas eu la pression qu'exerce cet événement sur les autorités. Le mausolée de Sidi Brahim a bénéficié d'une enveloppe financière en vue de sa réfection de l'ordre de 4 millions DA. Il immortalise la bataille de 1845 gagnée par l'Emir contre le colonel Montagnac, tué lors de ce raid. Le moulin à eau de l'Emir qui se trouve à Habalette (Sebdou), fait l'objet également d'opérations de restauration. La maison de l'Emir à derb Messoufa (Tlemcen), les sépultures de Boumaâza et de Khalifa Ben Allal (Sebdou), le mausolée où le chef de la résistance algérienne a accompli sa dernière prière avant son emprisonnement, ont tous été sélectionnés pour être restaurés. Plus de 50 sites historiques ont été ou font l'objet de restauration alors que les salles de cinéma ont été réhabilitées. Dans le domaine hôtelier, une révolution attend la région ! Ainsi le vieil hôtel Zianide d'une capacité de 147 chambres a reçu par exemple 64 milliards de centimes pour être au diapason des normes internationales. La ville de Messali Hadj attend aussi de pied ferme l'inauguration de l'hôtel Mariott, une nouvelle infrastructure de 500 chambres édifiée sur les hauteurs de Tlemcen qui a coûté 15 milliards de dinars. Cette nouvelle réalisation si elle est la plus importante figure néanmoins parmi d'autres projets de construction de structures devant améliorer les capacités d'accueil et d'hébergement de la ville. 9 milliards de dinars ont été dégagés pour la réalisation de 18 nouveaux hôtels d'une capacité globale de 2.082 lits. Aussi s'attend-on à la réception sous peu du Centre de la musique andalouse et de l'Institut d'études islamiques. L'expérience du Panaf aidant, on se rend compte combien la Culture est dépendante d'autres secteurs sans lesquels rien ne pourrait se faire. Mais l'événement est l'occasion de relancer la culture, puisque telle en est sa vocation. Le cinéma est justement mis à contribution pour la mise en perspective du passé culturel de la ville de Yaghmoracen. 27 films sont prévus au reste pour cette manifestation dont un dédié à l'écrivain Mohammed Dib et un autre à Sidi Boumediene, saint patron de la ville. En tout plus de 300 spectacles et 12 pièces de théâtre sont au programme de cet important rendez vous culturel. Ainsi le cinéaste Mustapha Mehdaoui est sur le point de finaliser un documentaire intitulé Repères et héritages de la région de Tlemcen qui met en exergue les sites historiques de la ville ainsi que les traits spécifiques de la culture tlemcenienne à travers la restitution du cheminement de la musique andalouse et hawzi, l'itinéraire du saint patron de la ville : Sidi Boumediene et la description de l'artisanat sous ses différentes déclinaisons : poterie, broderie, tapisserie, etc. Dans le domaine de l'édition, le département de Khalida Toumi a pris un certain train de mesures incitatives au profit des éditeurs. L'Etat donc qui a consenti des subventions afin d'impulser la publication d'ouvrages au cours de l'événement « Alger, capitale de la culture arabe 2007 » et du Panaf 2009 a décidé de reconduire la même démarche pour l'événement « Tlemcen capitale de la culture islamique 2011 ». 1.001 livres ont été, pour rappel, financés par le fonds d'aide du ministère de la Culture en 2007 et 2009. L'événement a une dimension internationale à l'instar de l'événement «Alger, capitale de la culture arabe 2007» et du Festival panafricain de 2009. Mais à vrai dire Tlemcen devrait encore brasser plus large puisque la manifestation devrait intéresser plus d'un continent et plus que l'ensemble des pays arabes réunis, soit au total quelque 52 pays. Toujours est-il qu'on est à peu près sûr que l'ancienne capitale des Zianides va tirer profit de cet événement et au-delà toute l'Algérie. Au reste au gré des visites effectuées par les différents ministres sur les sites devant abriter la manifestation, on n'a pas cessé d'annoncer une réfection ou un agrandissement d'un bâtiment par là, une nouvelle construction par-ci. L'opération restauration a ciblé notamment les sites historiques de l'émir Abdelkader. Une restauration probablement difficile à concrétiser s'il n'y avait pas eu la pression qu'exerce cet événement sur les autorités. Le mausolée de Sidi Brahim a bénéficié d'une enveloppe financière en vue de sa réfection de l'ordre de 4 millions DA. Il immortalise la bataille de 1845 gagnée par l'Emir contre le colonel Montagnac, tué lors de ce raid. Le moulin à eau de l'Emir qui se trouve à Habalette (Sebdou), fait l'objet également d'opérations de restauration. La maison de l'Emir à derb Messoufa (Tlemcen), les sépultures de Boumaâza et de Khalifa Ben Allal (Sebdou), le mausolée où le chef de la résistance algérienne a accompli sa dernière prière avant son emprisonnement, ont tous été sélectionnés pour être restaurés. Plus de 50 sites historiques ont été ou font l'objet de restauration alors que les salles de cinéma ont été réhabilitées. Dans le domaine hôtelier, une révolution attend la région ! Ainsi le vieil hôtel Zianide d'une capacité de 147 chambres a reçu par exemple 64 milliards de centimes pour être au diapason des normes internationales. La ville de Messali Hadj attend aussi de pied ferme l'inauguration de l'hôtel Mariott, une nouvelle infrastructure de 500 chambres édifiée sur les hauteurs de Tlemcen qui a coûté 15 milliards de dinars. Cette nouvelle réalisation si elle est la plus importante figure néanmoins parmi d'autres projets de construction de structures devant améliorer les capacités d'accueil et d'hébergement de la ville. 9 milliards de dinars ont été dégagés pour la réalisation de 18 nouveaux hôtels d'une capacité globale de 2.082 lits. Aussi s'attend-on à la réception sous peu du Centre de la musique andalouse et de l'Institut d'études islamiques. L'expérience du Panaf aidant, on se rend compte combien la Culture est dépendante d'autres secteurs sans lesquels rien ne pourrait se faire. Mais l'événement est l'occasion de relancer la culture, puisque telle en est sa vocation. Le cinéma est justement mis à contribution pour la mise en perspective du passé culturel de la ville de Yaghmoracen. 27 films sont prévus au reste pour cette manifestation dont un dédié à l'écrivain Mohammed Dib et un autre à Sidi Boumediene, saint patron de la ville. En tout plus de 300 spectacles et 12 pièces de théâtre sont au programme de cet important rendez vous culturel. Ainsi le cinéaste Mustapha Mehdaoui est sur le point de finaliser un documentaire intitulé Repères et héritages de la région de Tlemcen qui met en exergue les sites historiques de la ville ainsi que les traits spécifiques de la culture tlemcenienne à travers la restitution du cheminement de la musique andalouse et hawzi, l'itinéraire du saint patron de la ville : Sidi Boumediene et la description de l'artisanat sous ses différentes déclinaisons : poterie, broderie, tapisserie, etc. Dans le domaine de l'édition, le département de Khalida Toumi a pris un certain train de mesures incitatives au profit des éditeurs. L'Etat donc qui a consenti des subventions afin d'impulser la publication d'ouvrages au cours de l'événement « Alger, capitale de la culture arabe 2007 » et du Panaf 2009 a décidé de reconduire la même démarche pour l'événement « Tlemcen capitale de la culture islamique 2011 ». 1.001 livres ont été, pour rappel, financés par le fonds d'aide du ministère de la Culture en 2007 et 2009.