Rémouleur, un métier d'autrefois, où l'artisan exerçait son activité sur les routes et dans les rues proposait d'aiguiser ciseaux et couteaux et autres instruments tranchants à la demande des foyers en général et pour les besoins de l'Aïd el Adha en particulier. A l'époque, on pouvait les compter sur les doigts d'une seule main. De nos jours, pour les besoins du sacrifice de la bête, les rémouleurs qui, il faut le dire, était un métier qui se transmettait de père en fils et qui était surtout l'apanage de personnes entre deux âges sur leur petite voiture à deux roues affublés d'un tablier noir, les jeunes se découvrent tout d'un coup l'âme de rémouleur et ils sont alignés en grand nombre aux abords des marchés ou encore dans des quartiers populaires jonchés sur un banc mobile, pour certains, debouts pour d'autres à manier une meule en grès. Sont-ils réellement du métier ? Pas si sûr ! Pour l'heure, les nouveaux bricoleurs s'équipent auprès des agriculteurs en l'achat d'une pompe à eau qu'il modifie en y incorporant une roue en grès et qu'ils achètent auprès de ces derniers pour la somme de 40 mille DA. La roue à elle seule leur revient à 4 mille DA. Il y a ceux qui louent la petite machine. Ces chômeurs pour la plupart font dans la débrouillardise, ils ont le coup d'œil et que ça rapporte pas mal en un laps de temps très court. Rencontré sur les lieux, un jeune dira : « C'est vrai que je ne suis pas du métier, mais j'ai un parent fellah qui m'a prêté l'outil pour me faire un peu d'argent. Je vis de petits boulots par ci par là ». Les prix varient en fonction de l'importance du couteau. Ça va de 40 DA à 100 DA jusqu'à 120 DA quand il s'agit de la hache. Les rémouleurs sont pris d'assaut et les chaînes interminables se forment car chaque personne a en moyenne 3 à 5 couteaux à faire aiguiser. A une question posée à l'un des pères de famille qui attendait patiemment son tour pourquoi spécifiquement il faisait aiguiser ses instruments tranchants une fois l'an : « Le couteau pour égorger le mouton est quelque chose de sacré je ne l'utilise que pour les besoins du sacrifice et ensuite je le range, je n'ai donc pas besoin de recourir au rémouleur les autres jours ». Même une fois l'an, les rémouleurs ont toujours de beaux jours devant eux avec un rite qui se perpétue depuis la nuit des temps. Rémouleur, un métier d'autrefois, où l'artisan exerçait son activité sur les routes et dans les rues proposait d'aiguiser ciseaux et couteaux et autres instruments tranchants à la demande des foyers en général et pour les besoins de l'Aïd el Adha en particulier. A l'époque, on pouvait les compter sur les doigts d'une seule main. De nos jours, pour les besoins du sacrifice de la bête, les rémouleurs qui, il faut le dire, était un métier qui se transmettait de père en fils et qui était surtout l'apanage de personnes entre deux âges sur leur petite voiture à deux roues affublés d'un tablier noir, les jeunes se découvrent tout d'un coup l'âme de rémouleur et ils sont alignés en grand nombre aux abords des marchés ou encore dans des quartiers populaires jonchés sur un banc mobile, pour certains, debouts pour d'autres à manier une meule en grès. Sont-ils réellement du métier ? Pas si sûr ! Pour l'heure, les nouveaux bricoleurs s'équipent auprès des agriculteurs en l'achat d'une pompe à eau qu'il modifie en y incorporant une roue en grès et qu'ils achètent auprès de ces derniers pour la somme de 40 mille DA. La roue à elle seule leur revient à 4 mille DA. Il y a ceux qui louent la petite machine. Ces chômeurs pour la plupart font dans la débrouillardise, ils ont le coup d'œil et que ça rapporte pas mal en un laps de temps très court. Rencontré sur les lieux, un jeune dira : « C'est vrai que je ne suis pas du métier, mais j'ai un parent fellah qui m'a prêté l'outil pour me faire un peu d'argent. Je vis de petits boulots par ci par là ». Les prix varient en fonction de l'importance du couteau. Ça va de 40 DA à 100 DA jusqu'à 120 DA quand il s'agit de la hache. Les rémouleurs sont pris d'assaut et les chaînes interminables se forment car chaque personne a en moyenne 3 à 5 couteaux à faire aiguiser. A une question posée à l'un des pères de famille qui attendait patiemment son tour pourquoi spécifiquement il faisait aiguiser ses instruments tranchants une fois l'an : « Le couteau pour égorger le mouton est quelque chose de sacré je ne l'utilise que pour les besoins du sacrifice et ensuite je le range, je n'ai donc pas besoin de recourir au rémouleur les autres jours ». Même une fois l'an, les rémouleurs ont toujours de beaux jours devant eux avec un rite qui se perpétue depuis la nuit des temps.