A l'instar des années précédentes, plusieurs wilayas du pays vivent , depuis mardi dernier, au rythme des pénuries et de la spéculation. C'est ainsi que les jours suivant la fête de l'Aïd se ressemblent année après année causant les tourments de la ménagère à cause des perturbations du marché de la consommation.Au lendemain de l'Aïd et tout au long du week-end les prix des fruits et légumes ont enregistré des hausses vertigineuses provoquant le dépit des consommateurs, déjà croulant sous le poids des dépenses engendrées par l'achat du mouton et des tenues vestimentaires pour les enfants. Autant dire aussi que les familles se trouvent ainsi confrontés aux aléas de la pénurie et de la cherté car, jusqu'à la journée d'hier les étals n'étaient guère garnis. Concernant les quelques produits disponibles au marché des fruits et légumes, la pomme de terre a grimpé à 80 DA, la tomate était cédée quant à elle à 120 DA, alors que les fruits et les viandes rouges et blanches avaient carrément déserté les marché qui ont pourtant repris leur activité hier vendredi. Et, comme de coutume, tous les marchés des fruits et légumes sont désertés par les citoyens laissant place à l'activité des points de vente improvisés par les vendeurs ambulants au niveau des cités d'habitation, Partout ailleurs les effets de la trêve des commerçants à l'occasion de l'Aïd sont perceptibles à l'image de la fermeture de la majorité des boulangeries. Les quelques rares boulangeries ouvertes hier étaient prises d'assaut dès les premières heures de la journée. Pourtant le ministère du Commerce avait bel et bien envoyé une directive, à la veille de l'Aïd, à l'adresse de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) les invitant à avertir les boulangers de l'obligation qui leur ait faite de travailler les deux jours de l'Aïd sous peine de se voir retirer leurs registres du commerce. Des menaces qui, semble-t-il, sont loin d'avoir eu l'effet escompté. « Chaque année les commerçants profitent de la situation pour exercer leur pression sur les consommateurs », tiennent à souligner certains citoyens qui déplorent la situation auquel est soumis le marché des fruits et légumes. Mais du côté des commerçants, c'est l'argument du congé des cultivateurs et des grossistes qui est évoqué comme étant à la source des désagréments, alors que le problème de la hausse des prix n'est guère expliqué. Les consommateurs, eux, soulèvent le problème de la spéculation comme étant l'œuvre rituelle des commerçants et comme étant une pratique traditionnelle qui, malheureusement, échappe au contrôle des autorités chargées de veiller à la régulation du marché. A l'instar des années précédentes, plusieurs wilayas du pays vivent , depuis mardi dernier, au rythme des pénuries et de la spéculation. C'est ainsi que les jours suivant la fête de l'Aïd se ressemblent année après année causant les tourments de la ménagère à cause des perturbations du marché de la consommation.Au lendemain de l'Aïd et tout au long du week-end les prix des fruits et légumes ont enregistré des hausses vertigineuses provoquant le dépit des consommateurs, déjà croulant sous le poids des dépenses engendrées par l'achat du mouton et des tenues vestimentaires pour les enfants. Autant dire aussi que les familles se trouvent ainsi confrontés aux aléas de la pénurie et de la cherté car, jusqu'à la journée d'hier les étals n'étaient guère garnis. Concernant les quelques produits disponibles au marché des fruits et légumes, la pomme de terre a grimpé à 80 DA, la tomate était cédée quant à elle à 120 DA, alors que les fruits et les viandes rouges et blanches avaient carrément déserté les marché qui ont pourtant repris leur activité hier vendredi. Et, comme de coutume, tous les marchés des fruits et légumes sont désertés par les citoyens laissant place à l'activité des points de vente improvisés par les vendeurs ambulants au niveau des cités d'habitation, Partout ailleurs les effets de la trêve des commerçants à l'occasion de l'Aïd sont perceptibles à l'image de la fermeture de la majorité des boulangeries. Les quelques rares boulangeries ouvertes hier étaient prises d'assaut dès les premières heures de la journée. Pourtant le ministère du Commerce avait bel et bien envoyé une directive, à la veille de l'Aïd, à l'adresse de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) les invitant à avertir les boulangers de l'obligation qui leur ait faite de travailler les deux jours de l'Aïd sous peine de se voir retirer leurs registres du commerce. Des menaces qui, semble-t-il, sont loin d'avoir eu l'effet escompté. « Chaque année les commerçants profitent de la situation pour exercer leur pression sur les consommateurs », tiennent à souligner certains citoyens qui déplorent la situation auquel est soumis le marché des fruits et légumes. Mais du côté des commerçants, c'est l'argument du congé des cultivateurs et des grossistes qui est évoqué comme étant à la source des désagréments, alors que le problème de la hausse des prix n'est guère expliqué. Les consommateurs, eux, soulèvent le problème de la spéculation comme étant l'œuvre rituelle des commerçants et comme étant une pratique traditionnelle qui, malheureusement, échappe au contrôle des autorités chargées de veiller à la régulation du marché.