Les chiffres d'agression et de violence diverses sur enfants ne cessent de croître, chaque année. Les récentes statistiques établies par les différents services de sécurité et les hôpitaux font état de «quelque dix mille» cas de sévices sur enfants. Les chiffres d'agression et de violence diverses sur enfants ne cessent de croître, chaque année. Les récentes statistiques établies par les différents services de sécurité et les hôpitaux font état de «quelque dix mille» cas de sévices sur enfants. Le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et du développement de la recherche (Forem), Mustapha Khiati, l'a confirmé, hier, en marge d'une rencontre à l'occasion de la Journée mondiale des droits de l'enfant. « Environ 10.000 cas de sévices sur enfants sont déclarés chaque année en Algérie, dont 2.000 cas d'agressions sexuels », a-t-il affirmé à ce propos. Selon lui, le nombre de cas de violences sur enfants serait beaucoup plus important (la plupart n'étant pas déclarés), il estime les cas à 50.000. Les chiffres ne disent pas tout, en tout état de fait face au silence des enfants violentés. Dans ce contexte, a-t-il estimé, la passivité des citoyens devant de pareils cas de violences sur cette catégorie de la société, est déplorable. Le fait est que ces différentes formes de violences ne sont pas signalées aux autorités compétentes, a-t-on compris. Le bilan de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), couvrant le premier semestre de l'année en cours, a-t-il indiqué, fait état de « 2.725 enfants maltraités, dont 16 sont décédés ». On dénombre, par ailleurs, sur l'ensemble de ces cas, « 1.523 actes de violence physique, 249 cas de mauvais traitements, 105 détournements de mineurs et 823 violences sexuelles », a t-il encore précisé. S'agissant de la délinquance juvénile, le président de la Forem a fait savoir que 1.615 enfants, dont 585 filles, en « danger moral », ont été interpellés au premier trimestre 2010. Toujours au cours du premier semestre 2010, environ « 4.800 délinquants mineurs, dont 167 filles, ont été impliqués dans 3.393 affaires (vol, viol, dégradation de biens, violence sur ascendants et coups et blessures volontaires entraînant la mort) ont été arrêtés », a-t-il ajouté. La ville d'Alger enregistre le plus grand nombre de cas (589), suivie de Sétif (227), puis Annaba (221), a-t-il noté. Le nombre d'enfants se retrouvant à la rue, quant à lui, oscille entre « 15.000 et 20.000 » dans tout le pays. Concernant, enfin, les enlèvements d'enfants, M. Khiati a indiqué que les services de sécurité ont recensé « 871 cas de 2000 à 2009 ». Le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et du développement de la recherche (Forem), Mustapha Khiati, l'a confirmé, hier, en marge d'une rencontre à l'occasion de la Journée mondiale des droits de l'enfant. « Environ 10.000 cas de sévices sur enfants sont déclarés chaque année en Algérie, dont 2.000 cas d'agressions sexuels », a-t-il affirmé à ce propos. Selon lui, le nombre de cas de violences sur enfants serait beaucoup plus important (la plupart n'étant pas déclarés), il estime les cas à 50.000. Les chiffres ne disent pas tout, en tout état de fait face au silence des enfants violentés. Dans ce contexte, a-t-il estimé, la passivité des citoyens devant de pareils cas de violences sur cette catégorie de la société, est déplorable. Le fait est que ces différentes formes de violences ne sont pas signalées aux autorités compétentes, a-t-on compris. Le bilan de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), couvrant le premier semestre de l'année en cours, a-t-il indiqué, fait état de « 2.725 enfants maltraités, dont 16 sont décédés ». On dénombre, par ailleurs, sur l'ensemble de ces cas, « 1.523 actes de violence physique, 249 cas de mauvais traitements, 105 détournements de mineurs et 823 violences sexuelles », a t-il encore précisé. S'agissant de la délinquance juvénile, le président de la Forem a fait savoir que 1.615 enfants, dont 585 filles, en « danger moral », ont été interpellés au premier trimestre 2010. Toujours au cours du premier semestre 2010, environ « 4.800 délinquants mineurs, dont 167 filles, ont été impliqués dans 3.393 affaires (vol, viol, dégradation de biens, violence sur ascendants et coups et blessures volontaires entraînant la mort) ont été arrêtés », a-t-il ajouté. La ville d'Alger enregistre le plus grand nombre de cas (589), suivie de Sétif (227), puis Annaba (221), a-t-il noté. Le nombre d'enfants se retrouvant à la rue, quant à lui, oscille entre « 15.000 et 20.000 » dans tout le pays. Concernant, enfin, les enlèvements d'enfants, M. Khiati a indiqué que les services de sécurité ont recensé « 871 cas de 2000 à 2009 ».