La Ligue algérienne contre l'épilepsie (LACE) a organisé, hier à Alger, en collaboration avec la Sociéte algérienne de neurologie et neurophysiologie clinique (SANNC), le deuxième cours de perfectionnement en épileptologie. Cette rencontre scientifique, à laquelle ont pris part près de 300 praticiens spécialistes, a été encadrée par des experts algériens et français. Neuf communications ont été presentées au cours de cette journée dont l'état des lieux de cette pathologie et ses traitements ainsi que le rôle de la LACE. L'Algérie compte 350.000 épileptiques, alors que le nombre de personnes atteintes de cette pathologie dans le monde est de 50 millions a souligné le professeur Sadi Belouiz Mustapha, président de la Ligue algérienne contre l'épilepsie. Et d'ajouter que la prévalence en Algérie est de 1 pour cent alors qu'elle se situe entre 0.5 et 0.8 pour cent dans les pays développés. 60 pour cent des cas ont été atteints avant l'âge de 20 ans chez nous affirme le professeur Sadi Belouiz. Evoquant les facteurs de risques l'orateur citera les maladies infectieuses ( virale, bacterienne et parasitaire), une HTA malprise en charge, les naissances à domicile sans aide qualifiée, la toxicomanie et les antécédents familiaux. Le conférencier estime que la non observance du traitement par les patients et parfois les ruptures des antiépileptiques compliquent davantage la prise en charge de cette maladie. Pour le professeur Sadi Belouiz, l'épilepsie est une maladie comme toutes les autres mais demeure mal définie, mal comprise et souvent mal traitée. D'où la nécessité d'une large campagne d'information avec le soutien des médias et du mouvement associatif. Le conférencier souhaiterait la disponibilité de nouvelles molécules antiépileptiques nécessaires pour les crises sévères. Le professeur Arezki Mohamed président de la SANNC indiquera, dans un point de presse, que sa société savante organisera durant l'année prochaine des cycles de formation ayant trait aux différentes pathologies relevant de la neurologie au profit des praticiens spécialistes. Et d'ajouter que par ses efforts de formation, l'Algérie, qui compte 350 neurologues, est considérée comme le pays africain le mieux nanti devant les 200 du Maroc, les 100 de la Tunisie et 130 en Afrique du Sud. La Ligue algérienne contre l'épilepsie (LACE) a organisé, hier à Alger, en collaboration avec la Sociéte algérienne de neurologie et neurophysiologie clinique (SANNC), le deuxième cours de perfectionnement en épileptologie. Cette rencontre scientifique, à laquelle ont pris part près de 300 praticiens spécialistes, a été encadrée par des experts algériens et français. Neuf communications ont été presentées au cours de cette journée dont l'état des lieux de cette pathologie et ses traitements ainsi que le rôle de la LACE. L'Algérie compte 350.000 épileptiques, alors que le nombre de personnes atteintes de cette pathologie dans le monde est de 50 millions a souligné le professeur Sadi Belouiz Mustapha, président de la Ligue algérienne contre l'épilepsie. Et d'ajouter que la prévalence en Algérie est de 1 pour cent alors qu'elle se situe entre 0.5 et 0.8 pour cent dans les pays développés. 60 pour cent des cas ont été atteints avant l'âge de 20 ans chez nous affirme le professeur Sadi Belouiz. Evoquant les facteurs de risques l'orateur citera les maladies infectieuses ( virale, bacterienne et parasitaire), une HTA malprise en charge, les naissances à domicile sans aide qualifiée, la toxicomanie et les antécédents familiaux. Le conférencier estime que la non observance du traitement par les patients et parfois les ruptures des antiépileptiques compliquent davantage la prise en charge de cette maladie. Pour le professeur Sadi Belouiz, l'épilepsie est une maladie comme toutes les autres mais demeure mal définie, mal comprise et souvent mal traitée. D'où la nécessité d'une large campagne d'information avec le soutien des médias et du mouvement associatif. Le conférencier souhaiterait la disponibilité de nouvelles molécules antiépileptiques nécessaires pour les crises sévères. Le professeur Arezki Mohamed président de la SANNC indiquera, dans un point de presse, que sa société savante organisera durant l'année prochaine des cycles de formation ayant trait aux différentes pathologies relevant de la neurologie au profit des praticiens spécialistes. Et d'ajouter que par ses efforts de formation, l'Algérie, qui compte 350 neurologues, est considérée comme le pays africain le mieux nanti devant les 200 du Maroc, les 100 de la Tunisie et 130 en Afrique du Sud.