La connaissance de la toponymie et de l‘anthroponymie en Algérie a été au centre d‘un colloque ouvert hier à Oran sous le thème «Le nom propre maghrébin de l‘homme, de l‘habitat, du relief et de l‘eau» organisé par le Haut commissariat à l‘amazighité (HCA). Dans une allocution d‘ouverture, le secrétaire général du HCA, Youcef Merahi, a souligné, rapporte l‘APS, qu‘il "s‘agit d‘interroger l‘histoire pour voir comment a été fait l‘usage de toutes les dénominations désignant les lieux et les personnes ainsi que les problèmes générés sur le plan de l‘état civil par exemple". Le SG du HCA a également expliqué que "l‘état civil constitue un élément de la personnalité d‘un individu qui le détermine par rapport aux autres groupements humains", avant de rappeler que c‘est l‘administration coloniale qui a imposé cet état civil dans les années 1870 pour "briser la solidarité et la composition des grandes familles" et "accaparer facilement de leurs biens". «La dénomination des lieux et des personnes a été un premier pas de la colonisation pour dépersonnaliser l‘Algérie", a-t-il ajouté. La directrice du Centre de recherches en anthropologie sociale et culturelle (CRASC), institution associée à l‘organisation de cette rencontre, Mme Nouria Benghabrit-Remaoun, a estimé pour sa part que la toponymie (étude des noms des lieux), comme l‘anthroponymie (étude des noms de personnes), "sont à la fois un domaine de connaissance scientifique et un domaine d‘intervention institutionnel". Les toponymes ou noms de lieux "sont les témoins fidèles, authentiques et irrécusables d‘une filiation établie depuis la plus haute antiquité", a-t-elle ajouté dans ce contexte. Mme Remaoun a fait également part de la disponibilité de son institution à contribuer à l‘élaboration d‘une politique nationale de normalisation des noms et des lieux, la finalisation d‘un système de transcription/translittération des noms propres algériens de lieux et des personnes (état civil), la mise sur pied d‘une banque de données onomastiques et la création d‘une société savante d‘onomastique. La connaissance de la toponymie et de l‘anthroponymie en Algérie a été au centre d‘un colloque ouvert hier à Oran sous le thème «Le nom propre maghrébin de l‘homme, de l‘habitat, du relief et de l‘eau» organisé par le Haut commissariat à l‘amazighité (HCA). Dans une allocution d‘ouverture, le secrétaire général du HCA, Youcef Merahi, a souligné, rapporte l‘APS, qu‘il "s‘agit d‘interroger l‘histoire pour voir comment a été fait l‘usage de toutes les dénominations désignant les lieux et les personnes ainsi que les problèmes générés sur le plan de l‘état civil par exemple". Le SG du HCA a également expliqué que "l‘état civil constitue un élément de la personnalité d‘un individu qui le détermine par rapport aux autres groupements humains", avant de rappeler que c‘est l‘administration coloniale qui a imposé cet état civil dans les années 1870 pour "briser la solidarité et la composition des grandes familles" et "accaparer facilement de leurs biens". «La dénomination des lieux et des personnes a été un premier pas de la colonisation pour dépersonnaliser l‘Algérie", a-t-il ajouté. La directrice du Centre de recherches en anthropologie sociale et culturelle (CRASC), institution associée à l‘organisation de cette rencontre, Mme Nouria Benghabrit-Remaoun, a estimé pour sa part que la toponymie (étude des noms des lieux), comme l‘anthroponymie (étude des noms de personnes), "sont à la fois un domaine de connaissance scientifique et un domaine d‘intervention institutionnel". Les toponymes ou noms de lieux "sont les témoins fidèles, authentiques et irrécusables d‘une filiation établie depuis la plus haute antiquité", a-t-elle ajouté dans ce contexte. Mme Remaoun a fait également part de la disponibilité de son institution à contribuer à l‘élaboration d‘une politique nationale de normalisation des noms et des lieux, la finalisation d‘un système de transcription/translittération des noms propres algériens de lieux et des personnes (état civil), la mise sur pied d‘une banque de données onomastiques et la création d‘une société savante d‘onomastique.