Le secrétaire général du FLN est, une fois de plus, monté au créneau pour clarifier la position de son parti par rapport au projet de loi relatif à la commune sur lequel il a déjà émis nombre de réserves. En tenant à apporter des précisions, le patron du FLN n'a fait, en vérité, que confirmer le cafouillage dans lequel a été plongé le vieux parti dès lors que sa volonté de retarder l'examen de ce projet de loi par l'APN a été annihilée. « Le FLN n'est pas contre le code communal » a, en effet, martelé d'emblée Abdelaziz Belkhadem qui s'exprimait devant les présidents des assemblées populaires communales (P/APC) d'Alger affiliés au FLN et des membres de la commission des affaires juridiques de l'APN lors d'une réunion tenue hier au siège national du parti ajoutant que « nous n'avons pas peur de ce projet de loi car nous ne craignons pas le débat ». Cette montée au créneau du patron du FLN est loin d'être fortuite puisqu'elle coïncide, comme il l'a d'ailleurs reconnu lui-même, avec la présentation avant-hier par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia, de ce projet de loi devant la commission des affaires juridiques de l'APN. Belkhadem, qui tenait visiblement à contredire certaines informations rapportées par la presse nationale sur l'opposition du FLN quant à la programmation de l'examen de ce projet de loi par la commission permanente spécialisée de la Chambre basse, dira que la demande d'ajournement formulée à ce propos était justifiée par le fait que le règlement intérieur de l'APN ne permettait pas l'examen de deux projets de loi en même temps. Il a, à ce propos, cité le projet de loi de finances 2011 sur lequel était focalisé alors l'essentiel de l'attention de l'APN avant son adoption la veille des fêtes de l'Aïd el-Kebir. A en croire donc Abdelaziz Belkhadem le FLN a demandé juste un petit décalage avant de passer à l'examen du code communal. Pourtant la vérité est tout autre. En effet, selon des sources parlementaires le chef du groupe parlementaire du FLN, Layachi Daadoua, a officiellement demandé le report de l'examen de ce projet de loi pour la prochaine session de printemps. Le chef de file FLN à l'APN a estimé que « l'importance de ce projet nécessite ce report ». Cette demande, formulée lors d'une réunion du président de l'APN avec les chefs des groupes parlementaires quelques jours avant l'Aïd el-Kebir « a même été accueillie favorablement par le représentant du RND » ajoutent encore nos sources qui ont assisté à la rencontre. Mais Abdelaziz Ziari, dont l'avis était partagé par des représentants d'autres partis politiques, s'est opposé à cette demande en affirmant que « nous devons commencer l'examen de ce projet de texte même si l'on doit surseoir à son adoption lors de la présente session d'automne ». C'est dire que le vieux parti n'a pas eu ce qu'il voulait et ce contrairement aux affirmations de Belkhadem tenues hier. « Nous n'avons ni perdu ni gagné la bataille, pour la simple raison que nous ne l'avons pas engagé » a-t-il en effet soutenu devant les P/APC d'Alger de son parti. Le patron du FLN dira, en outre, que « ce projet de loi constitue aussi le minimum sur lequel se sont, au préalable, mis d'accord les partis de l'Alliance présidentielle qui ont enrichi par leurs propositions la première mouture présentée par le gouvernement ». L'orateur dira cependant que ce texte ne reflète pas la vraie refonte à laquelle aspire le FLN, mais c'est juste un amendement. Donnant des instructions aux députés et aux maires de son parti pour enrichir le projet par leurs propositions Belkhadem a, par la suite, plaidé en faveur de la décentralisation et de la déconcentration des pouvoirs en vue de permettre aux communes de se libérer de certaines pesanteurs en précisant toutefois que « la décentralisation n'est pas la régionalisation ». Il a aussi réitéré ses positions relatives à la proportionnelle, au retrait de confiance au P/APC et à la relation des élus locaux avec l'administration, entendre le wali. Enfin le secrétaire général du vieux parti n'a pas manqué d'égratigner les animateurs du mouvement de redressement lorsqu'il a souligné qu' « un militant doit s'appuyer sur la base militante et non sur les journaux » ajoutant que « nos pratiques dérangent et c'est pourquoi il faut poursuivre sur la même voie pour redonner la parole aux militants car personne ne nous fait peur ». Le secrétaire général du FLN est, une fois de plus, monté au créneau pour clarifier la position de son parti par rapport au projet de loi relatif à la commune sur lequel il a déjà émis nombre de réserves. En tenant à apporter des précisions, le patron du FLN n'a fait, en vérité, que confirmer le cafouillage dans lequel a été plongé le vieux parti dès lors que sa volonté de retarder l'examen de ce projet de loi par l'APN a été annihilée. « Le FLN n'est pas contre le code communal » a, en effet, martelé d'emblée Abdelaziz Belkhadem qui s'exprimait devant les présidents des assemblées populaires communales (P/APC) d'Alger affiliés au FLN et des membres de la commission des affaires juridiques de l'APN lors d'une réunion tenue hier au siège national du parti ajoutant que « nous n'avons pas peur de ce projet de loi car nous ne craignons pas le débat ». Cette montée au créneau du patron du FLN est loin d'être fortuite puisqu'elle coïncide, comme il l'a d'ailleurs reconnu lui-même, avec la présentation avant-hier par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia, de ce projet de loi devant la commission des affaires juridiques de l'APN. Belkhadem, qui tenait visiblement à contredire certaines informations rapportées par la presse nationale sur l'opposition du FLN quant à la programmation de l'examen de ce projet de loi par la commission permanente spécialisée de la Chambre basse, dira que la demande d'ajournement formulée à ce propos était justifiée par le fait que le règlement intérieur de l'APN ne permettait pas l'examen de deux projets de loi en même temps. Il a, à ce propos, cité le projet de loi de finances 2011 sur lequel était focalisé alors l'essentiel de l'attention de l'APN avant son adoption la veille des fêtes de l'Aïd el-Kebir. A en croire donc Abdelaziz Belkhadem le FLN a demandé juste un petit décalage avant de passer à l'examen du code communal. Pourtant la vérité est tout autre. En effet, selon des sources parlementaires le chef du groupe parlementaire du FLN, Layachi Daadoua, a officiellement demandé le report de l'examen de ce projet de loi pour la prochaine session de printemps. Le chef de file FLN à l'APN a estimé que « l'importance de ce projet nécessite ce report ». Cette demande, formulée lors d'une réunion du président de l'APN avec les chefs des groupes parlementaires quelques jours avant l'Aïd el-Kebir « a même été accueillie favorablement par le représentant du RND » ajoutent encore nos sources qui ont assisté à la rencontre. Mais Abdelaziz Ziari, dont l'avis était partagé par des représentants d'autres partis politiques, s'est opposé à cette demande en affirmant que « nous devons commencer l'examen de ce projet de texte même si l'on doit surseoir à son adoption lors de la présente session d'automne ». C'est dire que le vieux parti n'a pas eu ce qu'il voulait et ce contrairement aux affirmations de Belkhadem tenues hier. « Nous n'avons ni perdu ni gagné la bataille, pour la simple raison que nous ne l'avons pas engagé » a-t-il en effet soutenu devant les P/APC d'Alger de son parti. Le patron du FLN dira, en outre, que « ce projet de loi constitue aussi le minimum sur lequel se sont, au préalable, mis d'accord les partis de l'Alliance présidentielle qui ont enrichi par leurs propositions la première mouture présentée par le gouvernement ». L'orateur dira cependant que ce texte ne reflète pas la vraie refonte à laquelle aspire le FLN, mais c'est juste un amendement. Donnant des instructions aux députés et aux maires de son parti pour enrichir le projet par leurs propositions Belkhadem a, par la suite, plaidé en faveur de la décentralisation et de la déconcentration des pouvoirs en vue de permettre aux communes de se libérer de certaines pesanteurs en précisant toutefois que « la décentralisation n'est pas la régionalisation ». Il a aussi réitéré ses positions relatives à la proportionnelle, au retrait de confiance au P/APC et à la relation des élus locaux avec l'administration, entendre le wali. Enfin le secrétaire général du vieux parti n'a pas manqué d'égratigner les animateurs du mouvement de redressement lorsqu'il a souligné qu' « un militant doit s'appuyer sur la base militante et non sur les journaux » ajoutant que « nos pratiques dérangent et c'est pourquoi il faut poursuivre sur la même voie pour redonner la parole aux militants car personne ne nous fait peur ».