Aéroport d'Alger Houari Boumediene, hier, 12 h 00. Un avion d'Air Algérie en provenance des Lieux Saints vient d'atterrir sur le tarmac. Les passagers qui y descendaient était effondrés et désespérés. Il reviennent des Lieux Saint de la Mecque pleins de … mauvais souvenir à cause des conditions de prise en charge assurées par la mission algérienne jugées déplorable Aéroport d'Alger Houari Boumediene, hier, 12 h 00. Un avion d'Air Algérie en provenance des Lieux Saints vient d'atterrir sur le tarmac. Les passagers qui y descendaient était effondrés et désespérés. Il reviennent des Lieux Saint de la Mecque pleins de … mauvais souvenir à cause des conditions de prise en charge assurées par la mission algérienne jugées déplorable A peine l'annonce de l'atterrissage de l'avion provenant des Lieux Saints qui a, faut-il le souligner, mis un retard de près de 12h, la foule qui dépassait beaucoup plus le nombre des hadjis attendus commença à s'impatienter. Des familles entières sont venues accueillir leurs proches, surtout que ces derniers, pour la plupart, leur ont fait savoir, par téléphone, que leur séjour en Arabie saoudite était incontestablement une épreuve pénible. « Que Dieu nous les rende sains et saufs » lança Amel, âgée de 20 ans, qui attendait ses grands parents. Ami Mouloud, comme il veut qu'on l'appelle, était le premier à revoir ses fils et filles. Dés que son « Chèche » apparaît, ses filles commencèrent à proférer des « youyous ». Sa famille était la première à se soulager. Ce qui n'était pas le cas pour plusieurs autres. Ainouche El Hadi, un sexagénaire de Boumerdes, semblait avoir d'autres préoccupations que de revoir les siens. Une fois le hadji a mis les pieds sur sol de l'aéroport, il n'a pas hésité à chercher les journalistes. « On doit signaler aux autorités les conditions dans lesquelles notre pèlerinage s'est déroulé » a-t-il lancé. Le retraité a, les larmes aux yeux, qualifié son séjour de « honte ». « On s'est déplacé de Arafat à Mina à pied alors que d'autres hadjis (non algériens) avaient à leurs dispositions plusieurs bus » s'est-il plaint. Dans se sens, il y a lieu de citer que la distance entre les deux localités est de près de 15 km. El Hadj El Hadi n'a pas manqué de profiter de notre présence pour nous faire partager ses « soucis ». « On était six personnes dans un espace de quelque 4 mètres » a-t-il témoigné en poussant un long soupir. Djehnoue Rachid, un hadji algérois, n'a pas pu attendre jusqu'à ce que le vieux termine. Dés que le monsieur nous repéra il se dirigea à grands pas vers nous et commença avec hâte à s'exprimer. « J'étais au groupement n°92 et le bus était censé venir à 6h. On l'a attendu jusqu'à 7h puis on a commencé à marcher ». L'Algérois a, en outre, tenu à accentuer qu'ils faisaient 10 mètres en 30 minutes. Après nous avoir quittés, le monsieur s'est précipité à revenir et nous faire savoir que même l'eau, denrée essentielle, n'était pas disponible ni à Arafat ni à Mozdalefah. Tous les pèlerins qui se sont adressés à nous ont témoigné qu'ils ont passé trois nuits à la belle étoile. Comment voulez vous qu'on accomplissent les rites du hadj alors que nos femmes et nos enfants dormaient près des ordures et des égouts » a-t-il lancé. Un jeune parmi la foule des personnes âgées attira notre attention. Ce jeune, qui a voulu garder l'anonymat, avait l'air d'être épuisé mais n'a pas épargné d'efforts pour dénoncer que « les agents de la mission étaient allés faire la pèlerinage et nous ont point aidé ni orienté » et d'ajouter: « Plusieurs d'entre eux ont enlevé leur gilet qui les distingue ». « En plus de mes pratiques j'ai dû aider beaucoup de personnes âgées » a-t-il annoncé, le sourire aux lèvres, avant d'ajouter : « Je suis jeune mais croyez moi c'était vraiment épuisant de passer des jours et des nuits dehors ». Le monsieur a, en outre, tenu à nous expliquer que plusieurs hadjis étaient âgés et ne pouvaient donc pas faire d'efforts. Il a, dans ce sens, témoigné que des hadjis ne pouvaient même pas se déplacer à la mosquée et faisaient la prière à l'hôtel. Il ira jusqu'à jurer qu'il y avaient des gens qui ne pouvaient même pas se retenir et qu'il leur fallait de l'aide pour faire leurs besoins les plus élémentaires. Un couple était dans le coin de la salle d'attente et semblait être fatigué plus que les autres hadjis. L'homme, âgé de 76 ans, était mal entendant,et son épouse âgée de 84 ne parlait que kabyle. Mme Boumaf nous a fait savoir que son mari était tombé malade et que la mission ne l'a pas pris en charge. A peine l'annonce de l'atterrissage de l'avion provenant des Lieux Saints qui a, faut-il le souligner, mis un retard de près de 12h, la foule qui dépassait beaucoup plus le nombre des hadjis attendus commença à s'impatienter. Des familles entières sont venues accueillir leurs proches, surtout que ces derniers, pour la plupart, leur ont fait savoir, par téléphone, que leur séjour en Arabie saoudite était incontestablement une épreuve pénible. « Que Dieu nous les rende sains et saufs » lança Amel, âgée de 20 ans, qui attendait ses grands parents. Ami Mouloud, comme il veut qu'on l'appelle, était le premier à revoir ses fils et filles. Dés que son « Chèche » apparaît, ses filles commencèrent à proférer des « youyous ». Sa famille était la première à se soulager. Ce qui n'était pas le cas pour plusieurs autres. Ainouche El Hadi, un sexagénaire de Boumerdes, semblait avoir d'autres préoccupations que de revoir les siens. Une fois le hadji a mis les pieds sur sol de l'aéroport, il n'a pas hésité à chercher les journalistes. « On doit signaler aux autorités les conditions dans lesquelles notre pèlerinage s'est déroulé » a-t-il lancé. Le retraité a, les larmes aux yeux, qualifié son séjour de « honte ». « On s'est déplacé de Arafat à Mina à pied alors que d'autres hadjis (non algériens) avaient à leurs dispositions plusieurs bus » s'est-il plaint. Dans se sens, il y a lieu de citer que la distance entre les deux localités est de près de 15 km. El Hadj El Hadi n'a pas manqué de profiter de notre présence pour nous faire partager ses « soucis ». « On était six personnes dans un espace de quelque 4 mètres » a-t-il témoigné en poussant un long soupir. Djehnoue Rachid, un hadji algérois, n'a pas pu attendre jusqu'à ce que le vieux termine. Dés que le monsieur nous repéra il se dirigea à grands pas vers nous et commença avec hâte à s'exprimer. « J'étais au groupement n°92 et le bus était censé venir à 6h. On l'a attendu jusqu'à 7h puis on a commencé à marcher ». L'Algérois a, en outre, tenu à accentuer qu'ils faisaient 10 mètres en 30 minutes. Après nous avoir quittés, le monsieur s'est précipité à revenir et nous faire savoir que même l'eau, denrée essentielle, n'était pas disponible ni à Arafat ni à Mozdalefah. Tous les pèlerins qui se sont adressés à nous ont témoigné qu'ils ont passé trois nuits à la belle étoile. Comment voulez vous qu'on accomplissent les rites du hadj alors que nos femmes et nos enfants dormaient près des ordures et des égouts » a-t-il lancé. Un jeune parmi la foule des personnes âgées attira notre attention. Ce jeune, qui a voulu garder l'anonymat, avait l'air d'être épuisé mais n'a pas épargné d'efforts pour dénoncer que « les agents de la mission étaient allés faire la pèlerinage et nous ont point aidé ni orienté » et d'ajouter: « Plusieurs d'entre eux ont enlevé leur gilet qui les distingue ». « En plus de mes pratiques j'ai dû aider beaucoup de personnes âgées » a-t-il annoncé, le sourire aux lèvres, avant d'ajouter : « Je suis jeune mais croyez moi c'était vraiment épuisant de passer des jours et des nuits dehors ». Le monsieur a, en outre, tenu à nous expliquer que plusieurs hadjis étaient âgés et ne pouvaient donc pas faire d'efforts. Il a, dans ce sens, témoigné que des hadjis ne pouvaient même pas se déplacer à la mosquée et faisaient la prière à l'hôtel. Il ira jusqu'à jurer qu'il y avaient des gens qui ne pouvaient même pas se retenir et qu'il leur fallait de l'aide pour faire leurs besoins les plus élémentaires. Un couple était dans le coin de la salle d'attente et semblait être fatigué plus que les autres hadjis. L'homme, âgé de 76 ans, était mal entendant,et son épouse âgée de 84 ne parlait que kabyle. Mme Boumaf nous a fait savoir que son mari était tombé malade et que la mission ne l'a pas pris en charge.