"Nous ouvrons de nouveaux horizons et nous allons pousser les gens et les producteurs de dattes à opter pour les certifications qui sont considérées comme une porte d'entrée à plusieurs marchés, européen, américain et d'autres espaces où l'on peut exporter aisément nos produits de phœniculture " nous a notamment déclaré hier, Youcef Ghemri, président de l'association de conditionneurs et et exportateurs de dattes de la wilaya de Biskra. Cependant, la plupart des producteurs et exportateurs de la datte ''Deglet Nour d'Algérie'', très réputée sur le marché international, estiment que l'appui et le soutien financier et logistique de l'Etat sont indispensables, notamment pour ce qui est des participations des exposants et des entrepreneurs algériens aux foires et salons internationaux se déroulant à l'étranger. " Nous avons produit 12.000 tonnes de dattes durant l'année 2010 et d'ici la fin de cette même année nous pourrons atteindre plus de 16.000 tonnes, tandis qu'en 2011, nous sommes en mesure de produire plus de 20.000 tonnes, suivant les directives et les instructions du ministre de l'Agriculture et du Développemnt rural, Rachid Benaïssa " a-t-il ajouté. C'est en mai de l'année en cours que la filière dattes a été mise en place par le Comité national interprofessionnel des dattes dans l'objectif primordial d'identifier des zones géographiques protégées de la région de Tolga. Ainsi, l'important a été réalisé pour la mise en conformité avec les exigences et les conditionnalités imposées par la règlementation de l'Union européenne afin que le label de " Dattes de Tolga " soit protégé. Néanmoins, des contraintes majeures ont été rencontrées par les producteurs et exportateurs de dattes, tels que les problèmes inhérents à la logistique et aux transports, notamment aérien qui est excessivement onéreux, selon les professionnels du domaine. " La datte algérienne est la meilleure au monde sur le plan nutritif et calorique, mais sans moyens de transport adéquats, il est difficile de mener à bon port les marchandises et les containers. Parfois, les containers sont stockés durant plus de 10 jours au niveau du port sachant que cela porte atteinte et cause un préjudice à nos clients et à nos partenaires. Nos exportateurs ne sont donc pas satisfaits de ce retard " poursuit Ghemri. Il convient de rappeler que la commercialisation de la datte '' Deglet Nour '' d'Algérie qui concurrence fortement la datte de Tunisie rapporte plus de 20 millions de dollars par an au pays alors que les capacités productives de la région de Tolga peuvent atteindre plus de 60.000 tonnes annuellement, donc une option importante pour accroître les exportations. De nombreux clients, notamment européens, particulièrement hollandais, souhaitent voir leur marché inondé par la datte en provenance d'Algérie. L'ambassadeur des Pays-Bas à Alger, M. Schouten estime que la datte de Tolga qui est très appréciée par les consommateurs de Hollande pourrait bien intéresser davantage les investisseurs néerlandais qui entretiennent, par ailleurs, de bonnes relations de partenariat avec des opérateurs économiques algériens, notamment en ce qui concerne les importateurs de génisses et de vaches laitières. "Nous ouvrons de nouveaux horizons et nous allons pousser les gens et les producteurs de dattes à opter pour les certifications qui sont considérées comme une porte d'entrée à plusieurs marchés, européen, américain et d'autres espaces où l'on peut exporter aisément nos produits de phœniculture " nous a notamment déclaré hier, Youcef Ghemri, président de l'association de conditionneurs et et exportateurs de dattes de la wilaya de Biskra. Cependant, la plupart des producteurs et exportateurs de la datte ''Deglet Nour d'Algérie'', très réputée sur le marché international, estiment que l'appui et le soutien financier et logistique de l'Etat sont indispensables, notamment pour ce qui est des participations des exposants et des entrepreneurs algériens aux foires et salons internationaux se déroulant à l'étranger. " Nous avons produit 12.000 tonnes de dattes durant l'année 2010 et d'ici la fin de cette même année nous pourrons atteindre plus de 16.000 tonnes, tandis qu'en 2011, nous sommes en mesure de produire plus de 20.000 tonnes, suivant les directives et les instructions du ministre de l'Agriculture et du Développemnt rural, Rachid Benaïssa " a-t-il ajouté. C'est en mai de l'année en cours que la filière dattes a été mise en place par le Comité national interprofessionnel des dattes dans l'objectif primordial d'identifier des zones géographiques protégées de la région de Tolga. Ainsi, l'important a été réalisé pour la mise en conformité avec les exigences et les conditionnalités imposées par la règlementation de l'Union européenne afin que le label de " Dattes de Tolga " soit protégé. Néanmoins, des contraintes majeures ont été rencontrées par les producteurs et exportateurs de dattes, tels que les problèmes inhérents à la logistique et aux transports, notamment aérien qui est excessivement onéreux, selon les professionnels du domaine. " La datte algérienne est la meilleure au monde sur le plan nutritif et calorique, mais sans moyens de transport adéquats, il est difficile de mener à bon port les marchandises et les containers. Parfois, les containers sont stockés durant plus de 10 jours au niveau du port sachant que cela porte atteinte et cause un préjudice à nos clients et à nos partenaires. Nos exportateurs ne sont donc pas satisfaits de ce retard " poursuit Ghemri. Il convient de rappeler que la commercialisation de la datte '' Deglet Nour '' d'Algérie qui concurrence fortement la datte de Tunisie rapporte plus de 20 millions de dollars par an au pays alors que les capacités productives de la région de Tolga peuvent atteindre plus de 60.000 tonnes annuellement, donc une option importante pour accroître les exportations. De nombreux clients, notamment européens, particulièrement hollandais, souhaitent voir leur marché inondé par la datte en provenance d'Algérie. L'ambassadeur des Pays-Bas à Alger, M. Schouten estime que la datte de Tolga qui est très appréciée par les consommateurs de Hollande pourrait bien intéresser davantage les investisseurs néerlandais qui entretiennent, par ailleurs, de bonnes relations de partenariat avec des opérateurs économiques algériens, notamment en ce qui concerne les importateurs de génisses et de vaches laitières.